2076. Côte est des Etats-Unis. Megalopolis est le centre névralgique d'une guerre géo-politique mondiale depuis qu'un attentat biologique en 2026 a divisé l'humanité en deux populations bien distinctes : ceux qui se battent pour le futur, et ceux qui font avec le présent.
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 [CLOS] [Maze/Marsh] Un chat sur le toît

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Marshall Marquez
Marshall Marquez
2074 Fin Aout




La vérité, c’est qu’entre deux combats j’adore prendre une bière dégueulasse dans un bar de la ville basse. Je trouve le plus pourri du coin, celui qui ressemble le plus à un traquenard, et j’y rentre.

Les combats de rue ça rapporte assez pour se soûler la gueule pour une soirée. Enfin pour une personne normale… Moi il faut que j’en enchaîne plusieurs avant d’être bourré. Et j’ai rarement le temps je finis quasiment toujours par taper sur le crâne d’un client qui m’a pas plu. Puis sur celui du videur, puis… Bref vous l’aurez compris, je finis rarement mes verres.

Et ce soir-là j’avais eu deux combats, deux belles parties de danse avec des gabarits version tank des rings. La soirée avait été fructueuse et la bière que je m’apprêtais à prendre était un peu comme mon trophée bien mérité. J’avais trouvé ce petit bar tranquille que je fréquentais depuis quelques jours déjà, j’y avais ma place attitrée au comptoir.

Ca beuglait dans un coin, et je m’en tapais. Un groupe de petit merdeux qui cherchaient à s’amuser. Tant qu’ils s’approchaient pas ils risquaient rien, et, visiblement ma carrure, ma dégaine, ne leur donnait pas envie de s’amuser avec moi. Et alors que je m’enfilais ma bière, j’entendis que ça partait en vrille.

« Allé la dégénéré, viens là. Viens jte dis ! Regarde-moi ce petit cul Mac, celle-là y’a de la place à garnir tu ne trouves pas ? »

Je fronçais mon nez un instant, je sentais cette odeur. Ces phéromones de peur que l’on dégage sans s’en rendre compte. Ils émanaient de cette petite jeune femme un peu fluette, aux yeux aussi noirs que du charbon de bois. Ces branleurs l’avaient bloqué dans un coin, et l’empêchaient de s’enfuir, posant leurs mains puant la friture et l’alcool sur son corps. Mais plus que la peur de la jeune femme, c’est le terme dégénéré qui me fit tiquer. Ce terme qui m’avait valu des blâmes plusieurs fois au sein de l’armée. Je poussai un grognement que je n’arrivai pas à réprimer, guttural, profond, qui résonna un instant dans la pièce avant de me lever pour me placer derrière eux.

« Barrez-vous. Maintenant. »

Le plus grand se retourna, la tête penchée sur le côté, avant de se rendre compte que ses yeux arrivaient à peine à la hauteur de mes pectoraux. Dans un même mouvement comme une meute de hyènes ils se retournèrent, posant leurs regards vitreux et éclatant avec autant d’intelligence qu’une moule, sur moi.

« Quitétoi ? »

Ils étaient drôles. Un petit groupe de 4 mecs bourrés, sûrement dopés à tel ou tel substance, se croyant les rois du monde. Dans la jungle il ne peut y avoir qu’un seul prédateur. Et je suis naturellement disposé à ce rôle. Je jetai un regard rapide à la jeune fille pour lui dire de partir, et bizarrement elle n’attendit pas 30 ans avant de prendre ses jambes à son cou vers la sortie.

« Moi ? » Je lui dévoilai volontairement mes canines dans un sourire qui ne laissait que peu de doute : j’avais faim « Je suis un dégénéré »

Volontairement je laissai le premier coup me frapper. J’aime bien cette sensation de recevoir quelque chose, cette haine d’animal acculé que cela provoque en moi, je sens la chaleur qui monte dans mon ventre, mes muscles boostés par l’adrénaline, je peux presque entendre les tendons qui s’activent. Le deuxième coup par contre je l’esquive un énorme sourire sur les lèvres, je frappe de la paume de la main sur son coude, j’entends un crack, celui-ci aura besoin d’aide pour lacer ses chaussures sur l’année à venir. Le deuxième se jette sur moi, il est désorganisé, inutile, et il ne pèse rien. Je le soulève comme si il était une balle en mousse, et je l’envoie s’encastrer dans le billard au coin de la salle, celui-là va avoir du mal à se relever. Les deux suivants décident de s’attaquer à moi en même temps, sous le choc de mon coude les côtes du premiers cèdent, il se plie en deux, j’en profite pour l’utiliser pour frapper son pote. L’autre se récupère la tronche de son camarade dans la sienne, et j’entends le bruit de leur nez qui se pète en concert. J’adore cette sensation. Mais il veut répliquer et sort un couteau de sa ceinture, et alors qu’il tente de me pointer, je bondis derrière lui. Il y a peu d’amplitude dans ce bar, mais assez pour que je puisse l’esquiver. Nous sommes dos à dos, je l’attrape par le cou, et je le fais passer devant moi lui faisant rencontrer le mur qui me fait face. Pas sûr qu’il reparle de sitôt celui-là… A moins qu’il ait sous la main un bon chirurgien pour sa mâchoire.

Le rugissement que je produis derrière a de quoi en glacer plus d’un, mais c’est une marque de fabrique, j’ai du mal à m’en empêcher. Ce qui me ramène à la réalité c’est le bruit de pas derrière moi.

« Marsh p’tin… C’est la 4eme fois cette semaine sans rire ! Je vais plus pouvoir t’accepter ici si tu continues, franchement ! Si les flics débarquent on est marron et tu le sais ! »

Je hausse les épaules aux remontrances du Barman. Il me connait bien, je viens après tous mes combats, et je lui fais gagner un paquet de fric à le faire parier sur moi. Je me penche sur le gars qui peut encore articuler son nom.

« Tu diras rien au flic dis-moi ? » il secoue la tête, et j’adresse un énorme sourire carnassier toutes dents dehors à mon camarade « Tu vois y’aura pas de problème ! »

Je retourne m’accouder au bar, pour enfin finir ma bière dégueulasse. Je vois la gamine à la porte, qui me remercie d’un signe de la tête. Je lui fais un vague signe de la main, et elle disparaît en s’engouffrant dans la rue.  Je vais enfin pouvoir me replonger dans ma bière.
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Maze Ellis
Maze Ellis
L’avantage de mon boulot c’est que je bossais un peu à mon bon vouloir, je ne prenais que les missions qui ne risquaient pas de me bouffer inutilement le temps, mais bon il fallait quand même gagner sa croûte dans ce monde pourri. Depuis plusieurs mois nous avions repéré un gars, une sacré belle bête dans tous les sens du terme, et vu ses actes il semblait assez évident qu’il avait les tripes et le cran qu’on cherchait par chez nous.

Je l’observais de manière régulière mais de loin et j’appréciais clairement son caractère entier, bien sûr Maddie hurlerait à la brute, Reese dirait qu’un tel homme devait apprendre la discipline, du coup il me plaisait. Ce soir-là par chance c’était mon tour de veille et je ne fus pas déçu par les réactions de Marshall. L’occasion faisant le larron je me décidais donc à enfin l’aborder une fois qu’il eu remis à la bonne place ces fauteurs de trouble et que la victime soulagée de voir que certaines personnes ne s'en laissaient pas compter partait. D'un signe discret de la main néanmoins j'indiquais à un coéquipier de la veiller de loin pour le cas ou son agresseur aurait eu une envie subite de se venger sur elle vu qu'il n'irait pas affronter Marsh.

L'esprit ainsi tranquille, je me levais de ma table au fond de ce bar minable et je me dirigeai vers le comptoir pour m’installer juste à son côté. Nous faisions sensiblement la même taille, il était peut-être plus massif que moi, pas forcément courant mais il avait le profil parfait j’en était quasiment sûr. Je demandais alors directement au barman.

- Mec remets en deux des bières.

Me tournant vers Marsh j’ajoutais.

- Tu refuseras pas une bière non ?

Je n’ai jamais été le mec le plus prolixe du monde et les grands discours c’était pas mon fort mais parfois il fallait se motiver et parler un peu plus qu’à l’ordinaire.

- Tu t’débrouilles bien sérieusement, ici ou dans tes combats de rue, t'as le temps et l'humeur pour taper un bout de causette?

Car si j'avais compris une chose c'est qu'il avait un instinct animal très prononcé et qu'aller contre son humeur ne servirait en rien mes intérêts ou plutôt ceux de l'Underground.
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Marshall Marquez
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La voix à mes côtés me fit hausser un sourcil. L’homme était plutôt bien bâti dans son genre. J’avais l’habitude qu’on m’aborde pour m’offrir des sales boulot. J’en refusais certains, j’en acceptais d’autre, mais dans tous les cas possible de toute façon je ne crachai pas sur une bière. On ne crache jamais sur une bière.

« On ne refuse jamais ce qui est offert n’est-ce pas ? »

Le regard du barman se fit inquiet alors qu’il apportait les verres. Que je tape sur les 4 lavettes précédentes passait encore. Mais si un gars de sa stature, et un gars de la mienne se mettaient à se foutre sur la tronche au milieu du bar, l’établissement pouvait fermer immédiatement ses portes. Je pris quand même le temps de le rassurer d’un mouvement de tête, avant de détailler mon interlocuteur. Grand, costaud, visiblement sûr de ce qu’il voulait. Je reniflai rapidement et ne sentait aucun dégagement de peur ou d’un quelconque sentiment qui aurait pu me faire prendre des risques. Non il ne dégageait rien d’agressif. Et puis il offrait la bière alors….

« J’ai le temps de t’écouter parler ouais. Quant à te répondre tout dépendra de ce que tu me dis. »

Je sais très bien qu’à cet instant j’avais un sourire carnassier fixé aux lèvres. Un de ceux qui laissait sortir mes canines de félins bien plus que la discrétion ne l’exigeait. Mais franchement après ce que je venais de faire, la discrétion entre nous… ça faisait un moment que j’avais laissé tomber le concept. Et puis autant un candidat ou un positif avec pouvoir facilement activable pouvait se faire discret. Autant moi avec ma dégaine de prédateur mal dégrossi j’avais du mal à faire comme si tout était normal dans le meilleur des mondes. Je braquai mon regard sur le nouveau venu.

« Je me débrouille plutôt pas mal, et encore… tu ne m’as pas vu là où je suis le plus doué. »

J’aimais bien ce petit jeu du chat et de la souris. Savoir qui en dirait le plus, et qui en arriverait à se dévoiler. C’était comme une chasse à ciel ouvert, et au fond… J’adorai la chasse, j’étais fait pour ça. Je détaillai vite fait le bar, imaginant déjà des plans de sorties. On ne savait jamais réellement sur qui on tombait, et j’avais assez passé de temps enfermé pour ne pas prendre le risque de recommencer. Je fronçais le nez une fois de plus en reniflant, et même si cet homme ne dégageait aucune forme d’agressivité, son calme apparent me poussait à rester sur mes gardes. J’avais l’habitude d’être confronté à beaucoup de réactions mais rarement au calme. Une gorgée de bière en plus fila dans mon gosier, avant de reprendre la discussion.

« Et à qui j’ai l’honneur de m’adresser ? »
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Maze Ellis
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Déjà je ne me faisais pas renvoyer dans mes foyers, la bière offerte en ouverture de dialogue semblait fonctionnelle, d’un autre côté cela marchait pratiquement à tous les coups avec n’importe quel homme normalement constitué et même un nombre certains de femmes dans ces quartiers.

- Non on refuse pas en général, les cadeaux sont trop rares pour ça.

Bien sûr que je le vis renifler, est-ce que cela m’effrayait, non, il était différent du commun des mortels comme moi, avait-il eu le choix, était-il né ainsi, je n’en savais rien et cela n’était pas ce qui comptait. Non ce qui importait c’est qu’il avait montré qu’il était prêt à défendre une jeune fille parce qu’elle était comme nous, différente. Et pour moi rien n’avait plus d’importance que se battre pour protéger ceux qui en avaient besoin, pas en rang d’oignon et en bon militaire non, moi j’avais d’autres méthodes, moins conventionnelles, moins propres aussi sûrement mais tout aussi efficaces.

- Je demande pas des grands discours, je suis pas foutu d’en faire, ça me saoule aussi en fin de compte. J’aime l’efficacité dans tous les domaines.

Je pris ma bière, la descendit sans reprendre ma respiration, elle était sans saveur, insipide, de la pisse de chat mais bon qu’attendre de plus en un tel lieu. D’un geste de la main j’incitais le barman apeuré à l’idée d’une éventuelle rixe à me resservir.

- Je cherche des gars débrouillards, qu’on pas peur de se salir les mains mais pas pour faire du fric dans des combats de rue, ça si ça te plait c’est ton affaire pas la mienne. Moi j’ai besoin d’hommes pour veiller sur ceux qui savent pas ou peuvent pas se défendre tu vois.  Je suis pas là pour t’offrir du fric ou un taf à proprement parler mais pour te montrer une voie à laquelle t’as peut-être pas encore songé, des opprimés, des laisser pour compte, des refoulés il en existe de toute sorte et moi j’ai choisi de les défendre, de prendre leur parti à tous, la société est pourrie, l’humanité aussi mais c’est pas pour autant qu’on doit se laisser faire, on peut faire tourner la roue.

Est-ce que j’aurais du sourire pour jouer les vendeurs ? Surement mais c’était pas mon genre, déjà j’avais fait de longues et fastidieuses phrases encore que Maddie m’aurait trouvé forcément trop concis, pas assez expressif ou que ça manquait de détail et de profondeur mais on est comme on est non ? Et si Marshall voulait en savoir plus, plus que des mots, je lui montrerai tout simplement.

- Maze Ellis. Et toi ? Marshall c’est ça ?
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Marshall Marquez
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Concis, rapide, il allait droit au but. Et tandis que je sirotai ma bière, écoutant son discours, mes sourcils se haussèrent sans même que j’y fasse attention. Je l’écoutais et cela suffisait amplement. Lorsqu’il se présenta et me présenta par la même occasion, je penchais la tête sur le côté. Dans cette position, avec mes canines, mes yeux jaunes, je ressemblais encore plus à un félin que d’ordinaire. Ainsi il s’était légèrement renseigné sur moi avant. C’était un bon point pour lui. Mais jusqu’où allait sa connaissance de mon histoire ?

« Maze heing ? Bien Maze. mon regard le détailla un instant en lui tendant la main « Marshall c’est bien ça. Marshall Marquez. Militaire à la retraite. On m’appelle Marsh ou Mad Cat sur les rings. » je dévoilais mes canines dans un grand sourire « tu comprends facilement pourquoi »

Mais avant de reprendre, je préférais finir ma bière. Je réfléchissais à son petit discours. Oui des opprimés et des trucs dans ce genre j’en avais croisé, et je suis certain que si j’avais fusionné avec une belette ou un escargot j’aurai fait partie de ceux-là. Et oui, étant un pur produit du gouvernement, et surtout au vu de mon rôle dans certaines de leurs affaires les plus sales, je savais très bien que notre monde était pourri. Ce qui était nouveau c’est qu’on me demande de les défendre. Non pas que cela me flatte, pour être exact je m’en foutais un peu. Je ne supportais juste pas qu’on nous juge. Et c’était ce que je voyais en permanence. Entre ceux qui s’attendait à ce que je les bouffe, ceux qui étaient effrayés rien qu’à ma vue, ceux qui, comme les 4 pauvres gars de ce soir, pensaient pouvoir abuser de nous. Cela me donnait une profonde envie de vomir, je sentais l’instinct du chasseur, l’animal en moi se réveillait et il m’était souvent difficile de me retenir.

« Tu sais. Les combats de rues c’est surtout pour le fric. Un mec comme moi… autant dire que je n’ai pas totalement ma place dans leur monde. Tu me vois vendre des montres à la sauvette ? Ou conseiller des gens sur leur prochain véhicule ?»

J’avais un jour entendu dire que j’étais né à la mauvaise époque. Que j’aurai du vivre à l’époque des champs de batailles, une hache dans une main, et la tête de mon ennemi dans l’autre, hurlant ma rage le corps couvert de leur sang. Moi… Je voulais déjà réussir à trouver ma place dans celui-là avant de penser à vivre dans un autre. J’étais devenu bien plus sérieux, réfléchissant à ce qu’il me proposait. Peut-être que c’était une chance oui mais… Mais au fond… est-ce-que je pouvais correspondre à ce qu’il voulait ?

« Ton combat est noble Maze. Très noble. » je poussais un léger grognement incontrôlable. Dès que je soupirai cela se transformait immédiatement en un bruit guttural « Et pour ce qui est de se salir les mains, c’est certain que tu as frappé à la bonne porte. Mais qui te dis qu’un animal comme moi pourrait t’être utile ? J’ai été fait pour détruire. Protéger ce n’est… pas le même combat. »

Ce que j’avais fait par le passé, ce que j’avais fait dans l’armée. Je ne l’ai jamais regretté. Que ce soit d’agir sur un camp terroriste, ou de raser un village. Tout cela n’était que des missions, je les avais accepté car c’était le job, et que je croyais encore que l’on pouvait sauver notre monde avec du patriotisme et de belles idées. Foutaises. Notre monde c’était dans le sang et les larmes qu’il se redresserait ou il sombrerait à jamais. Il faudrait se battre pour gagner notre place. Et se battre, c’était ce que je faisais de mieux.
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Maze Ellis
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J’avais vraiment à faire à un home aux instincts animaliers, je me saisis de la main tendue pour la serrer comme il se devait, sans jouer les durs et tenter de faire impression ou de jouer les gros bras.

- Oui c’est ça Maze. Je t’appellerai comme tu le préfères Marsh, Mad Cat c’est ton choix on en fait tous finalement mais oui Mad Cat c’est bien trouvé et tu commences à te faire une belle réputation sur les rings justement.

Non pas que j’étais un réel amateur mais parfois je pariais, pas chanceux, pas super connaisseur je faisais rarement fructifier mon argent de cette manière. En réalité les combats de rue, de boxe, sur les rings, tout ce qui regroupaient des combattants je m’y intéressais pour chercher, dénicher des recrues potentielles.

- Nous sommes deux parmi tant d’autres à ne pas avoir notre place dans le monde ou plutôt dont on ne veut pas dans le monde. Sauf que toi ou moi nous sommes capables de nous débrouiller tout seul comme des grands sauf pour vendre ou refiler de la came ou quoi que ce soit en effet. Moi je bosse dans une boîte de sécurité tu vois, garde du corps, pas besoin de déblatérer avec le client, je fais mon taf en silence et personne m’emmerde, ça c’est pour l’fric car il tombe pas du ciel et au final on en a toujours un peu besoin.

Je bus une ou deux gorgée de la nouvelle chope de bière, toujours aussi insipide.

- Tu vas pas forcément me croire mais en un sens on m’a aussi fait pour détruire sauf que j’ai pris mon autonomie et que j’ai fait le choix d’agir pour éviter à d’autres de se retrouver manipulés, utilisés, maltraités et je t’en passe des meilleures. Je bosse dans l’underground tu dois t’en douter, la bas on avance tous ensemble mais on a pas forcément les mêmes méthodes pour y arriver. T’as déjà entendu parler des différents quartier sous terre ou pas vraiment ? Parce que bon dans l’mien, on est pas des soldats disciplinés, certains te diront qu’on est des grandes gueules incontrôlables qui agissent avant de réfléchir et en un sens c’est pas faux, on agit quand il faut, sans hésiter, sans se poser mille questions existentielles à la con. On est des francs-tireurs on va dire même si il y a quand même quelques règles à respecter, genre on contredit pas l’boss ou il s’énerve.

Mais était-ce la un soupçon de sourire ou un rictus étrange sur le visage sévère de Maze ?
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Marshall Marquez
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Je lui souriais franchement.

 « La prochaine fois paries sur moi ! Tu auras plus de chance de gagner. »

Ce n’était pas de la vantardise. Je savais ce que je valais, je connaissais ma puissance. Et jusqu’à présent, j’avais frappé des mecs résistants, je m’étais battu contre des costauds, j’avais même pris des coups plus d’une fois. Mais si je laissai l’animal sortir alors… alors je n’avais pas d’égal dans la violence. Ca a parfois du bon d’être ce que je suis. Par contre je gardai dans un coin de ma tête l’idée de la sécurité. Ça pouvait être un bon plan pour un gars comme moi. Et plus il avançait dans son histoire plus j’écoutais avec attention. Ainsi il venait de là-bas. Bien sûr que j’en avais entendu parler. Quelques positifs que j’avais croisé, quelques perdus aussi, m’avaient parlé de ce lieux. J’avais hésité un moment à leur apporter ma force mais… mais je ne connaissais pas cette histoire de quartier et je pensais que je n’y aurai pas ma place.

« L’underground heing? Ouais bien sûr que j’en ai entendu parler. On entend pas mal de rumeur dans les rues de la ville basse. Surtout qu’on on côtoie des positifs un peu paumés en quête d’une terre promise. »

La bière était semblable à elle-même. Pas bonne. Mais elle passait et franchement… A part un bon gros steak rien ne pourrait réellement trouver grâce à mes yeux à cet instant. Je souriais, concentré sur ma bière

« J’aime bien le principe de ton quartier. Ça me ressemble assez finalement, je comprends mieux pourquoi tu es venu vers moi. » Je posai mon regard sur lui un grand sourire provocateur sur le visage « Et au milieu de tout ça, je suppose que le chef c’est toi ? » le rire que je sentais monter je ne pus l’empêcher de franchir mes lèvres. Entre rugissement et rire pour être tout à fait exact. « T’en fais pas. L’armée m’a appris à respecter les ordres. Et tant que tu ne me feras pas faire pire que ce que notre pays m’a forcé à faire, y’a peu de chance que je désobéisse. »

Il y avait encore pas mal de choses que nous devions aborder, pas mal de détails sur moi qu’il devrait apprendre, si vraiment je devais bosser avec lui. Mais cela viendrait en temps et en heure. Pour l’instant ce qu’il me proposait m’emballait, j’avais envie de tester l’aventure avec lui.

« Tu sais quoi Maze ? Tu me plais bien. J’ai l’impression que tu as assez la tête sur les épaules pour savoir que certaines choses doivent être faites pour obtenir ce que l’on veut. Et j’aime bien ça. »

Oui, parfois il fallait juste agir. Et c’est dans ce domaine que j’avais ma force. L’action, simple, efficace, précise. Pourquoi discuter quand il y avait qu’une seule solution logique à une situation donnée ?  Il me restait néanmoins un détail à aborder avec Maze. Une chose qu’il venait de dire que je devais comprendre.

« Si je comprends bien on est semblable. On a sûrement du passer par les mêmes mains « expertes » alors. J’ai aussi fini par partir. C’est juste que… Pour moi, ma transformation, c’est arrivé bien plus tard que pour d’autres. Je ne vais pas faire le mec qui ignorait tout. J’ai signé pour l’armée, je n’ai connu que ça toute ma vie, je ne vais pas te mentir. Je ne voulais juste pas leur offrir ce qu’ils ont fait de moi. » j’étais serein avec ce que j’avais fait par le passé, je ne m’en voulais pas. Mais je savais aussi ce que j’étais capable de faire maintenant, et ce à quoi cela ne devait pas servir. « Ce que je suis se voit assez vite. Mais toi Maze dis-moi… Que t’ont-ils fait ?  »

Je finissais ma bière avant d'enchainer

« Et appelle moi Marsh»
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Maze Ellis
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Ce gars avec son naturel et sa franchise m’arracha l’ombre d’un sourire.

- Je prends note, il ne faudra pas me décevoir du coup.

Maze l’avait vu se battre et il était réellement impressionnant même selon ses propres critères, c’était sa félinité, son côté animal qui rendait ses combats tellement palpitant en fin de compte, Maze n’était pas forcément pour la violence gratuite mais parfois se défouler et  cogner c’était un exutoire salvateur. L’underground ne lui était pas inconnu mais visiblement il n’avait pas cherché à en savoir plus ou à se renseigner, au moins cela avait un avantage, il n’avait pas écouté de ragots, n’avait pas d’idées préconçues ou fausses surtout. Partir d’une page était ce qu’il y avait de meilleur pour exposer son point de vue.

- Franchement j’aurais aimé pouvoir dire que la terre promise existe mais c’est tellement loin de la réalité. On a une bonne structure, on accueille les paumés, on leur offre un toit et une famille finalement, on leur montre qu’ils ne sont pas seuls et qu’on peut bosser et vivre tous ensemble. Après comme partout on s’entend jamais avec tout le monde on est fait ainsi seulement nos différents ne se basent pas sur notre ADN.


J’étais finalement assez satisfait de l’écho que je recevais, Marsh semblait intéressé, et au final j’étais le plus à même de le convaincre de rejoindre nos rangs, Reese ou Maddie n’auraient pas eu les bons arguments peut-être avec lui, leur vision différente changeant la donne.

- Francs tireurs, grandes gueules mais pas forcément stupide donc oui j’ai pensé être le plus à même de te présenter mon point de vue et tenter de te convaincre de nous rejoindre. Et oui au milieu de ça je suis le responsable de Resistance, l’un des trois quartiers de l’Underground, les deux autres quartiers sont nommés Salvation et Sliders, chacun a son histoire et son rôle mais au final nous faisons tous parti d’un tout et nous avançons et progressons grâce à nos différences. Quant au respect des ordres j’avoue je m’en faisais pas trop et si jamais tu sens que je déraille, faut pas hésiter à ouvrir sa bouche, j’écoute les conseils des autres, je suis loin d’avoir sa science infuse pour ma part et je ne hurle pas au scandale si on me contredit.

Un étrange rictus sur le visage, je finis par ajouter.

- Enfin ça veut pas forcément dire que j’admets aisément avoir tort non plus.

Le doux euphémisme que c’était en réalité, son ton ne laissait nulle place au doute, même si on pouvait me donner son avis , m’en faire changer d’idée relevait pratiquement de la mission impossible en général.

- J’ai suivi une formation militaire, tactique moi aussi, je sais qu’à un moment donné il faut prendre des décisions pour obtenir gain de cause.

La suite m’ennuyait un peu, je n’avais pas pour habitude de parler de mon passé, au final personne ne m’avait jamais rien demandé et je le vivais bien mais avais-je eu l’occasion jusqu’à présent de parler à quelqu’un qui avait aussi subi la torture et les mains expertes de laborantins plus retors et pervers les uns que les autres ? Non, jamais. Les candidats étaient rares et la majorité rejoignaient les rangs de Liberation après avoir fui et fait ôté leur puce, chose que je n’avais pas faite pour ma part. Je préférais être la tâche sur leurs états de service, présente, agaçante, dérangeante mais me chercher reviendrait pour eux à reconnaître leur échec à m’avoir tué. Marsh était franc et je doutais que ce fut un manipulateur aussi pour une fois j’allais ouvrir un pan de mon passé à quelqu’un.

- C’est l’idée oui, un bon cobaye, un élève assidu, trop bon sûrement pour ça que j’ai retenu leur attention. J’ai cru servir ma nation pour ma part, je pensais devenir un officier des services de renseignement, j’ai eu la formation mais au final ils ne s’intéressaient qu’à la mutation. Ils ont fait de moi ce que je suis aussi et je suis conscient de mes forces et faiblesses grâce à eux, ils m’ont aidé à repoussé mes limites bien plus loin qu’on peut l’imaginer mais j’ai en un sens la chance que ce ne soit pas visible, un avantage certain sur mes adversaires.

Ma bière était terminée et pour la suite le bar ne me semblait pas forcément approprié.

- Alors Marsh si tu veux en savoir plus, en voir plus je te propose d’aller prendre l’air. Qu’en dis tu ?
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Marshall Marquez
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Je lui souriais toujours, de plus en plus animal le sourire, mais franchement avec lui, je m’en tapais. En même temps je m’en tapais aussi avec les autres, alors ce n’est pas cela qui changerait la donne. Il devait faire un bon chef, j’en étais persuadé. Et pourtant… C’était pas facile de me convaincre à la base. Les ordres j’en avais soupé assez longtemps pour ne pas vouloir en recevoir d’autres. Mais il était pragmatique, loin des rêveurs dont on disait l’Underground rempli. Il avait un but et c’était ce qui le motivait, rien ne devait l'empêchait de l'atteindre.

 « T’inquiète pas, ce n’est pas la terre promise que je cherche. Juste un endroit où je pourrai être utile et poser mon sac un peu. » Je le regardai droit dans les yeux en riant presque  « Et t'en fais pas, je suis plutôt doué quand il s’agit d’ouvrir ma gueule, et bizarrement vu mon organe on m’entend à distance. »

Pour être tout à fait exact, si je me mettais vraiment à rugir, je pouvais couvrir une étendu de plus d’un kilomètre juste avec le hurlement que je balançais. Quand j’avais fait des recherches on m’avait appris que les félins faisaient ça pour couvrir leur territoire et repousser d’éventuels concurrents prédateurs qui voudraient leur prendre nourriture et femelle. Autant dire que je m’étais marré pendant quelques heures.

 « Et les autres quartiers c’est quoi précisément leur rôle dans l’affaire ? Je veux dire… Si jamais un des leaders de l’autre quartier vient me voir, je fais quoi ? Je le bouffe ? »

Sur cette remarque je souriais franchement. Bien sûr que je n’étais pas sérieux, mais j’aimais bien savoir à qui je devais des comptes. Dans toute organisation il y avait des têtes pensantes, qu’elles s’entendent ou pas, elles prenaient les décisions, la question était surtout : à qui moi je devais réellement parler. Si Maze voulait un animal dans son équipe, je pouvais le comprendre, mais les autres… Comment verraient-ils l’affaire ?

J’écoutais avec attention ce qu’il me disait sur lui. Ainsi il avait subi les mêmes transformations que moi. Un candidat lui aussi. Il savait donc très bien de quoi il parlait, et il savait très bien ce que j’avais vécu. Cela faciliterait grandement nos rapports. Je finissais ma seconde -ou troisième- bière d’une gorgée, avant de faire craquer mon cou. Il avait raison, sortir me ferait du bien. Je me levais donc, adressant un clin d’œil au barman qui nous voyait partir avec plaisir.

 « Tu as raison. De toute façon si je reste enfermé trop longtemps, je me fais l’effet d’un lion en cage. » et autant dire qu'à mon propos cette image était parfaitement appropriée.

Maze semblait être quelqu’un de sûr, quelqu’un de droit, de direct. Et il avait une connaissance de l’armée, ce qui facilitait les choses.

 « Dans les forces de renseignements heing ? Je faisais partie de la 7eme de reco… Enfin avant qu’elle ne se fasse décimer, et avant ce que je suis. Ensuite j’ai intégré les forces spéciales d’opérations. »

Même si au fond c’est surtout la CIA qui décidait de tout ce qui avait attrait à mes activités… Mais cela n’était qu’un détail.

 « Mais je suppose que tu m’amènes pas au clair de lune pour me conter fleurette ? Non parce que je ne mange pas de ce pain-là je te préviens ! » je me mis à rire  « Plus sérieusement où que tu ailles, je te suis. »
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Maze Ellis
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Au moins je ne m'étais pas trompée sur son compte, je n'avais pas à faire non plus à un paumé qui ne savait pas ce qu'il voulait et qui traînait ses guêtres sans avoir d'envie, non Marsh avait besoin d'une quête, d'un objectif et je pouvais le lui fournir.

- En fait c’est pas forcément celui qui braille le plus fort qui est le plus écouté crois moi. Je lève rarement le ton, je trouve pour ma part que c’est une perte d’énergie futile mais je comprends qu’on fonctionne pas tous pareils et si tu te mettais à miauler je pense que je pourrais être destabilisé.

Ca me faisait sourire, étais-je sensible à mon seul humour pourri ? Une piste à étudier.

- Le quartier dirigé par Maddison est celui nommé Sliders, la majorité des recrues sont des spécialistes des missions d’infiltration, les pros du réseau tu les trouveras la bas, les fouines en somme. J’avoue pas forcément être adepte de leurs méthodes par contre leur obtention de résultat est indéniable et quand on a servi un peu on sait reconnaître à chacun sa valeur et son utililté. L’autre quartier Salvaltion est dirigé par Reese un ancien militaire aussi, il dirige notre armée, ça rigole pas là-bas, il a des troupes disciplinées sous ses ordres, c’est un camp militaire et ils sont rudement bons.

Bon je ne parlerai de la dernière mission de Reese et de Camy sur ce coup.
Marsh se décida à me suivre et nous sommes donc sortis du bouge après avoir payé, un peu trop même, ne jamais laisser un tenancier mécontent, il pouvait causer des troubles, balancer des infos sur ses clients, prévenir les flics et causer toute sorte d’emmerdes dont je préférais me passer.

Une fois dehors j’observais la nuit, le ciel clair par les éclairages de la ville basse, nulle étoile visible forcément.
J’entraînais Marsh à avancer et je repris la conversation un ton plus bas, pas de brouhaha ici et surtout je savais qu’il entendrait même un murmure.

[hj] Si la suite n’est pas possible je ferai un edit pour changer

- Mes hommes sont depuis quelques jours après un groupe apparemment organisé dont le loisir est d’aller pourrir la vie de gamins positifs, ils les bastonnent et les laissent pour mort dans le caniveau. A priori c’est une sorte de milice de la ville haute, sûrement des bons fils à papa bien pensants qui s’estiment au dessus des autres et qui pensent que les positifs sont des erreurs de la nature. Le truc c’est qu’ils agissent toujours de la même manière et généralement après des soirées de charités données par leurs gentils géniteurs. Du coup les journaux le lendemain ne parlent que des bonnes œuvres de ces pourritures et les blessés figurent au mieux en dernière page en faits divers. Ce soir dans la Ville Haute un gala pour l’ouverture d’une galerie d’art a lieu et doit fermer d’ici une ou deux heures c’est donc le moment qu’ils choisissent, ils s’éclipsent et viennent dans la ville basse œuvrer. J’attends que notre éclaireur les voient sortir et prendre la direction de la Ville Basse et ce soir on intervient. Ce sont deux des nôtres qui serviront d’appâts, ils seront veillés, protégés et savent s’éclipser dès que besoin est, ils ont juste l’air fragiles et leur différence est visible, des cibles de choix. T’en es ?


Ce serait le moyen de voir comment il suivait les ordres, ou prenait des initiatives et de voir si on pouvait faire équipe même.
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Marshall Marquez
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[HJ: On peut sans problème ajouter la rencontre durant le RP, faudra juste en jouer l'issu au dès :p  Et vu que les dès du forum sont capricieux en ce moment, on tentera quand même de pas tout faire foirer gros smile  Mais je sais que vous partez aujourd'hui, donc on en discutera tranquille à votre retour ce sera plus simple je pense. ]



L’air frais, me faisait toujours un bien fou. Enfin frais… Autant qu’il pouvait l’être dans ce piège à rat qu’était Megalopolis. Mais bon… Au fond, c’était mieux que rien. Le regard perdu dans le ciel je l’écoutais, analysant ce qu’il avait dit plus tôt. Ainsi 3 quartiers, tous aussi différents que complémentaires. J’avais souri au nom de Reese. Ainsi ils avaient une petite force de sécurité composée d’anciens camarades de combats. J’en connaitrai surement certain, et beaucoup en tout cas auraient entendu parler de moi. Il parlait à voix basse, mais bien assez haute pour que je capte ce qu’il racontait. Ainsi il se doutait déjà de quoi j’étais capable. En même temps… Je ne le cachais pas, j’estimais que je n’avais pas à le faire. Et contrairement à beaucoup de positifs, je ne risquai finalement pas grand-chose. Ma carrure éloignait la plupart du temps, et si elle ne suffisait pas, un bon grognement faisait l’affaire.

J’aurai aimé voir les étoiles, j’en arrivai parfois à regretter les missions dans le désert, où je me posais sur le sable, à contempler le ciel, seul perdu dans cette immensité. C’était là que j’étais le plus à l’écoute de moi-même, en accord avec le prédateur que j’étais devenu. Loin de la puanteur de la ville, loin de cet enfermement forcé entre les murs en bétons de cette cité tentaculaire. Mais mon sourire lui, ne disparaissait pas. Ainsi il m’emmenait directement en test? Voilà qui m’enchantait. Il y avait bien sûr des bruits, des rumeurs qui couraient sur ces gamins bastonnés dans les petites rues de la ville basse. Tout se savait dans le coin. Je ne savais juste pas qu’une opération se montait. Mais cela finalement était logique. La loi du talion : œil pour œil, dent pour dent.

Je sentis le frisson qui me parcourait l’échine, et cela me mettait en joie. Ce n’était pas de la peur, le froid, ou je ne sais quelle autre connerie du genre. Non c’était l’excitation, l’adrénaline, mon instinct de chasseur qui revenait. La bête en moi jubilait à l’idée de traquer, trouver, et détruire des proies. Et cette nuit, nos proies étaient toutes trouvées.

« Bien sûr que j’en suis. Qui refuserait une partie de chasse quand il est le prédateur ? »

Je souriais, remontant mes manches. Tout l’animal en moi était en ébullition, je sentais mes muscles qui se contractaient, comme si j’étais déjà prêt à la chasse. Je reniflais une fois, et quelque chose capta mon attention. Je continuais de renifler un instant avant de sourire à Maze, le regard joueur. Je reconnaissais l’odeur de la jeune femme qui s’était enfuie du bar.


« Tu te déplaces rarement seul dis-moi ? C’est un homme à toi qui a suivi l’étrangère que j’ai protégé tout à l’heure ? »

L’odeur était là, je ne me trompais pas. Un homme avait suivi ma protégé d’un soir, les fragrances s’entremêlaient, indissociables l’une de l’autre. Il avait marché sur ses pas. J’espérais juste que je ne me trompais pas et que c’était bien un homme à Maze.

Dans tous les cas nous marchions vers la suite de cette soirée, et cela s’annonçait prometteur. Il allait pouvoir voir ce que je donnais en situation, mais l’inverse était vrai. Je saurai tout de suite si cet homme avec la carrure de ses ambitions. Car au-delà de ce que j’avais vu chez lui, de ce qu’il m’avait montré, l’important était l’action. Les hommes étaient jugés sur leurs actes, les belles promesses… Lui comme moi avions passé l’âge de les croire.
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Maze Ellis
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J’étais persuadé d’avoir fait le bon choix, comme toujours au final, quand on ne se laisse guider que par sa raison et qu’on ne s’encombre pas de sentiments à la mords moi le nœud, la vie devient tellement plus simple finalement. J’accordais ma confiance à certaines rares personnes, j’appréçiais la compagnie d’un nombre tout aussi restreint et pour le reste j’étais l’horrible pragmatique froid que la majorité détestait ou au mieux n’aimait pas aborder de peur que je ne les mange sûrement ? Enfin c’était ainsi et cela m’allait bien.

- J’espérais bien que tu serais des nôtres en effet.

Marsh était perspicace et ses sens aux aguets. Un esprit bien fait et une logique forte, que des qualités à mon sens et sa bestialité tant qu’il ne mettrait personne de chez nous en danger tout irait bien non ? Au pire nous nous expliquerions.

- Quand on a une mission en effet, nous préférons garantir la réussite. Une équipe préparée, un objectif clair cela évite de perdre du temps et de l’énergie et surtout quand on frappe fort et bien on marque les esprits. La jeune fille sera veillée quelques jours pour qu’on soit certain que l’autre andouille ne cherche pas à se venger oui, nous n’irons pas pour autant lui demander de nous rejoindre, tout le monde n’est pas fait ou prêt pour quitter la ville et rejoindre l’underground, certains souffrent la dessous et hormis quand on a pas le choix on fait en sorte d’éviter aux gens de nous rejoindre sauf si comme toi on sait pertinemment qu’ils trouveront leur place.


La marche fut assez rapide, un peu plus loin je pris un téléphone pour contacter mon homme, l’échange fut bref et mon sourire indiquait clairement à Marsh que nous allions pouvoir agir ce soir.

- On a quinze minutes pour remonter jusqu’au Nord, nos victimes jouent les amoureux transis sur un banc dans une petite ruelle et activeront leurs pouvoirs qui sont visuels quand les miliciens arriveront. On y va au pas de course, on fait un détour pour arriver par l’Est, je connais le quartier et sur place on se planque en attendant les hommes.


Quitte ou Double:

[hj] si les descriptions des actions ne vont pas me le dire je modifierai sans soucis, c'est mon premier jet de dés... suis aussi pourrie que les autres????
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#2 'Quitte ou double' :
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Marshall Marquez
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Je marchai à ses côtés, calquant mon pas sur le sien, comme je le faisais déjà à l'époque des unités, des entraînements, des pelotons. Tout ce côté militaire, il transpirait encore parfois dans mes gestes, je le savais, mais j'étais fait ainsi. Je l'écoutais. Ils prévoyaient toujours tout, c'était plutôt bon signe. J'aimais les têtes brûlés, c'était mon style de jeu, mais rien ne vaut un plan, et si on n'a pas les moyens de l'appliquer à la lettre, cela n'a aucun intérêt d'avoir un plan. Même les plus casse cou ont besoin d'un leader à la tête bien faite.  C'est d'ailleurs à cet instant qu'ils sont le plus efficace.

"Maze, j'aime savoir que vous êtes préparé à tout. Ça me plait. Et pour la gamine.... De toute façon j'ai choppé l'odeur de ses petites frappes, ils ne m'échapperaient pas même si ils partaient s'enfouir au fond du sanctuaire. Sur ce point là on se ressemble. Je fais toujours en sorte qu'un travail soit fait, et bien fait."

Mon côté brutasse diront certains, mais face aux jeunes fragiles -surtout les femelles- j'avais une tendance à vouloir les protéger quoiqu'il arrive. Alors quand je voyais une jeune positive se faire malmener, une jeune femme victime d'une agression, un gamin qui s'en prenait plein la tronche, j'avais les sens en alerte, et l'impression que je devais agir. Je détestais ce phénomène de groupe qui fait ressembler l'homme à des Hyènes. Quel hideux animal. N'empêche que je souriais. Ainsi Maze pensait que j'avais une place dans leur meute? Je continuais à me demander si un homme comme moi pourrait s'adapter. D'un autre côté il y avait chez Maze un truc qui contrastait complètement à côté de moi... L'animal, soumis à ses instincts, prêt à sortir les dents à la moindre occasion, ou à rassurer si il fallait, je me sentais comme lié à cet homme calme, presque froid, mais surtout déterminé. Nous étions si différents dans le fond, et pourtant, tellement complémentaires. J'écoutais avec un peu d'impatience durant son coup de fil, mais tout semblait se passer comme il l'attendait. Et son sourire provoqua chez moi une réaction miroir. Le plan me semblait parfait. Et particulièrement préparé.

A un détail près... ca puait le gosse de riche. Je les sentais venir, ils empestaient l'eau de cologne... Oui l'argent peut avoir de l'odeur, et eux ils sentaient à plein nez. La milice était déjà face à nous et bien plus rapidement que prévu. Comment? Pourquoi? Qui sait. Dans tous les cas le beau plan semblait compromis.  Nous devions poursuivre notre chemin, et tenter de revenir le plus rapidement possible. Nous passions à côté d'eux, l'air de rien, ils ne nous regardaient même pas... Non nous étions de trop gros gabarit pour eux. J'attendais qu'ils soient un peu plus loin, me penchant vers Maze.

"Je peux les suivre à la trace sans problème Maze, mais nous devrons revenir très vite. Si tes "victimes" peuvent hurler un bon coup ou faire quoique ce soit pour prévenir, je serai sur eux en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire."

Il serait étonnant que ces gosses de riches, ne déclenchent pas l'enfer dès qu'ils le pourraient. Et j'étais persuadé qu'ils avaient de quoi le faire. Si il nous était impossible d'intervenir au moment où cela démarrerait, il faudrait qu'on soit rapide. Très rapide.

"J'agirai sous tes ordres, mais ces branquignoles... Ils cherchent le sang, ca transpire. Ils puent de ce désir, ils dégagent des effluves de combat, de meurtre, de violence... ca emplit l'air. Tes victimes sont en danger Maze."

Je brûlais d'envie de leur sauter à la gorge de suite, maintenant, de ne même pas leur laisser le temps d'approcher et pourtant... pourtant je suivais Maze, si notre collaboration devait commencer ce soir, il fallait que j'obéisse à ses ordres. Je devais le laisser faire, le laisse choisir. Si nous devions nous compléter en mission alors... Alors je devrai devenir ses yeux, ses oreilles, ses bras, et il devrait être mon cerveau. Même si cela ne m'empêcherait pas de le remettre à sa place si il allait trop loin, et d'après le début de notre conversation, il en avait parfaitement conscience.



[HJ: Je te laisse continuer à décider de la suite de l'action avec la milice, voir même à jouer les PNJ "victime" que tu as intégré à l'histoire, si tu veux agrémenter ^^]
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Maze Ellis
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Maze haussa les épaules, son pragmatisme étant son meilleur atout dans toutes les circonstances, pas de surplus émitionnel à la con qui pouvait empêcher de prendre les bonnes décisions au bon moment en somme, une machine bien rodée et huilée.

- Tu vois, t’es à peine converti à notre cause que déjà tu me prouves que j’ai eu le bon feeling.

J’étais d’accord avec Marsh cependant il allait falloir agir vite et bien aussi nous sommes passés devant la ruelle ou se bécoquaient nos faux amoureux, ayant libéré assez de leur pouvoir pour être perceptibles, visibles par ceux qui cherchaient des proies faciles. D’un geste discret de la main je leur montrai que je continuai ma route mais donc que j’étais sur place et pas seul de surcroït et nul doute que la carrure de Marsh aurait de quoi les rassurer si besoin était. Notre conversation changea pour parler du dernier match de base ball à la noix, toujours se tenir informé de ce genre de chose, cela peut servir de couverture et surtout faire croire qu’on a pas le même avis sur untel ou untel et proposer d’en débattre autour d’une pizza et d’une ribambelle de bières. Bref notre avancée était discrète et nous ne risquions pas d’être découverts par le groupe que nous avons croisé.

Ils étaient cinq, un peu de toutes les statures et un regard rapide et efficace (que Marsh avait du aussi faire) montra que tous portaient des petites matraques et deux d’entre eux avaient des tazers, quelle belle bande de lâches, la colère montait en moi, sourde et profonde comme toujours, cette colère qui me poussait à aller de l’avant et à protéger ceux qui n’en avaient pas les moyens.
Quand nous atteignîmes le bout de la rue, nous bifurquâmes sur la gauche dans une autre allée et j’indiquais à Marsh de sarrêter, sens aux aguets.

- On attends, on écoute, je pense qu’on peut avoir un avantage car tu dois sentir les montées d’adrenaline, l’odeur des guignols va changer quand ils vont penser trouver des proies faciles et on pourra bouger avant qu’ils ne passent réellement à la violence.

***
Dans la petite ruelle, le couple avait reconnu Maze, silhouette rassurante et quasi paternelle pour tous et son accolyte n’était pas passé inaperçus, ils savaient que Maze cherchaient à recruter MadCat et visiblement c’était en bonne voie. Forts de ces présences et de celle des deux autres planqués sur les toits prêts à intervenir dès que c’était nécessaire, ils libérèrent plus de leur pouvoir. Kate était une empathe et elle laissa passer un sentiment de profonde satisfaction aux alentours, son corps frêle semblait luire quand elle libérait des sensations, son coéquipier pour sa part était un élémentaire du feu et la température du coin avait monté, comme si les deux jeunes gens innocents étaient en proie à leur propre désir et ne pouvaient se contenir et s’occuper du monde qui les entourait.

Le groupe passa non loin d’eux, un instant on aurait pu croire qu’ils les avaient « loupé » mais finalement après une observation rapide de la rue, ils firent demi tour. L’un d’entre eux reste au croisement et les quatre autres s’avancèrent vers les victimes du soir qui continuèrent leur manège sans bouger alors qu’ils étaient tout à fait conscient du danger imminent qu’ils courraient. Marsh pouvait sentir leur envie d’en découdre monter d’un cran, ils avaient réellement soif de leur soit disant justice.

- Alors les dégénérés, on tente de se reproduire on a toujours pas compris qu’on est pas désirés dans ce monde ?
- Attends Rob tu crois qu’ils comprennent quand tu leur parle ? Ils savent juste se titiller avec leurs soit disant pouvoir, ils sont inadaptés à la vie en société c’est bien connu
- Regarde je suis sûr que c’est la fille la chaudasse qui fait monter la température et l’autre il n’en peut plus.


L’un des hommes s’avança et bouscula les jeunes gens, en position défensive et prenant l’air totalement affolé, même si tout n’était pas totalement feint, ce n’était pas chose aisé de jouer les proies.

- Bah alors t’as perdu ta langue ? Elle te l’a bouffé peut-être ?
- Faudrait voir si il a encore sa queue, limite si elle peut la lui couper il se reproduira pas


Et de rire comme les ânes battés qu’ils étaient. C’était leur rituel, leur protocole à eux, s’exciter tous seuls sur des cibles, les voir reculer, ne pas oser répondre et la ils pouvaient sortir les matraques et les tasers. L’un des quatre alluma le taser et le fit grésiller dans l’air.

- Et si on jouait à un autre jeu ? Plus adulte voyez, c’est pas qu’on ne vous aime pas c’est que vous êtes des erreurs de la nature, des aberrations et que nous on aime les choses clean !


Il s’approcha d’eux, arme en main et les trois autres aussi, commençant à encercler le couple, prêt à se défendre en dépit des apparences, ils demandaient pardon d’exister, et sortaient toutes les conneries qu’ils avaient un temps rabâché pour sauver la face avant de rejoindre Resistance.

***
Maze et Marsh attendaient, poings serrés, prêts à agir, l’air se chargeait de tension et finalement quand le tazer vibra dans le vide ce fut le déclencheur, Maze donna le signal pour se lancer à l’assaut.

***
Succès : Maze et Marsh déboule assez vite et en silence pour pouvoir neutraliser le vigile occupé à regardé la scène sans qu’il puisse agir.

Echec : Maze et Marsh aussi rapides soient ils atteignent le vigile mais il donne l’alerte avant d’être neutralisé et la bagarre débute, les quatre hommes se jettent sur le couple.
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Marshall Marquez
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Sans Maze je pense que j'aurai bouffé le groupe sans autre forme de procès. Mais d'un autre côté ce n'était pas correct, il semblerait que ca ne se fait pas dans la rue, et après tout j'avais accepté de suivre ses ordres. Je réfrénais donc tous mes instincts, pour éviter le grognement qui me montait du fond de la gorge quand je remarquai leurs armes, je me contenais. Et puis nous attendîmes, ce qui me parut une éternité. Mais c'était le job, il avait confiance en ses proies, je devais faire pareil. De toute façon je reniflai chaque dégagement de phéromones qui venaient du groupe, j'attendais juste.

La mascarade commença, l'excitation des gamins aussi, d'un signe de tête je confirmai à Maze qu'ils allaient bien s'attaquer aux proies, je n'en avais aucun doute. Je les entendais clairement, et plus leur discussion avançait, plus ce que je sentais d'eux puait la rage. Comment? Pourquoi? Qui sait... Il ne fallait pas se poser de questions dans ces cas là, et surtout pas ce soir. Enfin c'était comme ca que je fonctionnais toujours. On me haïssait pour ce que j'étais, on me craignait, mais rarement on ne m'attaquait. Les deux petits jeunes là sur le banc... Ils n'avaient visiblement aucun moyen de se défendre, et c'est CA précisément que cherchaient ses guignols. De belles armes dans les vêtements mais rien pour orner leur froc. Leur discours était pathétique, vomitif, gerbant. Entre allusion graveleuse, et tentative d'intimidation ratée. Les deux petits mutants sur le banc valaient à eux seuls une dizaine de richard comme ces gamins.

L'ordre de Maze fut rapide, et, j'avoue que c'était tout ce que j'attendais... Je savais déjà que le vent était à mon avantage, même si dans le cas de cette proie là, son odorat ne l'aurait pas aidé. De toute façon il en était tellement à baver, quasiment à jouir à l'idée des deux mutants qu'ils allaient se farcir, qu'il ne m'aurait pas remarqué, je pouvais presque ressentir son excitation à l'idée de ce qui se profilait. Vous savez ce qui est amusant? Ce sont les mêmes phéromones qui sont relâchées dans toutes les formes d'excitations. Aussi bien sexuelles que devant un spectacle. Et ce mec là ce qu'il relâchait cela me donnait envie de vomir.

J'avançais vite, en silence, adoptant une démarche féline, précise. Ma main s'abattit sur son crâne que j'assommais d'un coup sec contre un arbre proche. Je n'avais même pas eu à forcer, et il n'avait même pas eu à crier. Voilà qui était pratique. Je désignai d'une main deux des hommes à Maze. Fallait bien que je lui laisse un peu de boulot quand même non? M'approchant en silence de mes deux proies. J'avais toujours aimé le côté surprenant de la chasse, le côté "coucou c'est moi je vous ai manqué?". Et comme toujours je le mettais en scène.

Je me redressai donc de ma hauteur, dans leur dos, adressant un clin d'oeil aux victimes sur le banc.

"Vous voulez peut être discuter avec un mutant?"

Et j'accompagnai cette phrase d'un grognement des plus bestials. Je pouvais enfin lâcher la bête j'avais attendu cela toute la journée.


Spoiler:



Malchance? Bordel qui sait... Voilà que les deux gonz se retournent en même temps, taser au clair, et forcément en contact avec ma peau. Comment on dit déjà? "release the beast"? Ouais ca doit être ça... Car la je ne contrôle plus rien... L'animal est lancé, et franchement des tasers... Ils peuvent en sortir 10 que ce sera pareil... J'attrape le premier que je balance avec force sur son camarade, les encastrant par la même occasion dans la balustrade la plus proche. Et puis je le reprends pour être sûr que le travail est bien fait, et continue de taper sur son copain en l'utilisant comme arme. Juste au cas où. Je mets quelques secondes à reprendre mes esprits, j'entends d'ailleurs encore mon rugissement qui résonne dans la rue. Je ne savais même pas que j'avais rugit. Je ne m'en étais pas rendu compte. Je tente de me retourner pour filer un coup de main à Maze mais... Foutu taser, il me faudra encore quelques secondes avant de pouvoir bouger. Espèrant juste que mon intervention aura laissé le temps à mon camarade de préparer son coup.
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Maze Ellis
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Je suivais sans bruit aucun Marsh, sa félinité transpirait de chacune de ses pores et il avait une grâce certaine la ou sa corpulence aurait pu annoncer de la simple force brute. Il brisa la nuque sans peine du vigile et je vis son sourire s’agrandir, son air satisfait, il était en phase finale de la chasse.

Et j'accompagnai cette phrase d'un grognement des plus bestials. Je pouvais enfin lâcher la bête j'avais attendu cela toute la journée.

J’avais toute confiance en Marsh et je ne me préoccupais pas vraiment de ses cibles, il s’en sortirait à tous les coups.

Pour ma part arrivé au contact j’avais déjà éveillé mon pouvoir, invisible pour l’œil des non initiés, impalpable pour ces crétins qui se pensaient au dessus du monde entier, mais je savais que  mes alliés le sentiraient, l’air changeait de densité autour d’eux pour la simple et bonne raison que c’était ainsi qu’agissait mon pouvoir, en modifiant la densité de l’air j’augmentais la résistance et l’élasticité de mon corps, de ma peau, devenant tout simplement intouchable. Et comme à mon habitude j’attendis que viennent les coups.


Baston:

Bon pas de chance, j'ai raté mon coup et Marsh semble incapable de m'aider mais nous n'étions pas seul dans cette ruelle et c'est un des deux hommes de secours bien posté sur un des escaliers de secours qui nous sauve la mise alors que le dernier pense pouvoir fuir. Il utilise un pistolet avec silencieux et un tir suffit, en plein dans le mille, pas de bruit sauf celui du corps qui s'écroule sans comprendre ce qu'il vient de se passer.

C'est l'heure de nettoyer tout ça par contre, jeter ces gars aux poubelles, prendre bijoux, montres, papiers pour faire croire à un vol mais laisser matraques et tazer. La balle et la douille aussi sont à récupérer. Il faut agir vite, même si ce fut rapide, il y a eu des cris.
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Marshall Marquez
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Décidément, tout n'allait pas dans le meilleur des mondes. Et alors que je reprenais mes esprits, en laissant craquer mes muscles, je voyais Maze au prise avec ses assaillants. L'un des deux avait décidé de lâcher son copain dans la mêlée. Des lâches, je l'avais senti dès le départ.

Une chose cependant m'intriguait. Ils avaient frappé Maze, aucun doute, mes yeux ne me trompaient jamais. Et pourtant il n'avait pas cillé. Cela donnait presque l'impression que le coup était absorbé avant d'atteindre la cible. Et la lourdeur de l'air autour de nous, que l'animal en moi ressentait de plein fouet, ne faisait qu'accentuer ce sentiment. Ainsi c'était ça ce qu'il était? Pas étonnant qu'il soit si calme et sûr de lui. Moi ce que j'aimais dans une bonne bagarre c'était d'en prendre une de temps à autre, cela ne faisait qu'amplifier la rage. Et les deux gonz allongés à mes pieds étaient là pour en attester. Je tentais de me relever pour poursuivre le fuyard, mais mes gestes étaient ralentis, et franchement c'était désagréable. Cependant je n'eus que peu de temps pour m'en vouloir, les hommes de Maze étaient efficaces, et faisaient bien leur job. Le corps s'écroula, un reniflement rapide, oui, c'était fini.

Les mecs de résistance me plaisaient. Doués, rapides, et sans bavure, ou si peu. Tout ce que j'aimais dans ce genre de plan. Et si jamais Maze venait à m'apporter d'autres bastons dans ce genre, voir même des plus intéressantes, j'étais prêt à le suivre sans même hésiter. Je me relevais de toute ma hauteur, les inconvénients du coup de taser passant petit à petit. J'adressai à mon coéquipier un clin d'oeil. Je savais très bien quel était la prochaine étape, mais il avait une chose à faire avant.

" Laisse moi gérer les guignols, occupe toi de tes hommes. Je pense que les deux gamins en ont assez vu pour aujourd'hui"

Malgré moi je montrais les dents en tentant un sourire. On était ce qu'on était, on ne pouvait pas aller contre. J'étais un animal et je venais de le prouver, cela ne servait à rien de le cacher. J'avais relâchait la bête, voilà qui était suffisant non? Alors je commençais à dépouiller les cadavres. Partant d'abord récupérer celui qui s'était échappé, et le balançant sur mon épaule comme un sac de patate. Jetant un regard à l'homme qui avait abattu la menace, je lui adressai un signe de tête.

Première étape, les priver de leurs affaires personnelles. Il faut dire qu'il y en avait pas mal sur des gosses de riche. Montres, bijoux, portefeuille, tout y passait. Il fallait que cela passe pour un vol quelconque, dans une ruelle sombre, où quelques richards étaient venu chercher des sensations. Un malheureux incident, une terrible histoire. Qui finirait dans la baie. Car c'était là la destination de chacun d'entre eux. Une fois le dépouillage terminait, je les jetai à l'eau. Il faudrait du temps avant qu'ils ne soient retrouvés. Les un après les autres, je les balançais comme un pauvre ballon de basket. Faut dire que niveau résistance, ils avaient été plus doué précédemment. Mais je m'attelai à ma tâche avec précaution, laissant Maze s'occuper de renvoyer son équipe, et surtout gérer ce qui devait l'être encore.

Une fois la fin du boulot effectué, je ramassai tous les biens dans ma veste, la mettant en baluchon sur mon épaule.

"on dira que c'est un butin de guerre. Tu veux faire quoi de tout ça? Vous avez des receleurs par chez toi?"

Car il était clair que ce genre de matériel, on ne pourrait pas le refourguer au premier venu. Et on ne pourrait pas non plus le garder. Se faire chopper avec ça serait suicidaire ! Et en attendant qu'il se décide je lui adressai mon plus grand sourire, dents au clair, le regard braqué dans le sien.

"Vous me plaisez, toi et tes hommes. Vraiment. Mes bras sont à tes ordres Maze, quoiqu'il arrive."

Et ça c'était une promesse de soldat. Une promesse comme je n'en faisais que peu. J'avais envie de voir ce que cela donnait, et je sentais bien quelque part que Maze avait besoin d'un homme à ses côtés comme moi. Un homme qui ne répondait qu'à ses instincts, ses sentiments, lui qui était si enfermé dans sa bulle à lui. D'ailleurs je devais aussi aborder ce sujet.

"Dis-moi.... Je t'ai observé. Tu es du genre, résistant c'est ça?" je me mis à rire en repensant à une vieille histoire " on est un peu comme la force irrésistible et la pierre immuable toi et moi. On était peut être fait pour se croiser qui sait!"

Le terme destin n'était pas forcément une grande partie de mon vocabulaire mais... Sur le coup, autant dire qu'il nous jouait un sacré tour ! Et cela me faisait rire. Vraiment rire.
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Maze Ellis
Maze Ellis
Il y avait des jours avec et des jours sans, aujourd’hui n’était pas le meilleur mais au final on s’en sortait pas trop mal et surtout sans le moindre heurt.
Je fus sincèrement surpris par sa requête de gérer seul les morts mais je répondis comme à mon habitude.

- C’est sympa Marsh mais on fonctionne en équipe, on nettoie la merde tous ensemble, ça fait parti du travail en quelque sorte et surtout ça va beaucoup plus vite comme ça mais merci d’avoir proposé.

Je m’approchais des deux jeunes et prit la main du gamin.

- T’as assuré, je suis fier de toi, t’as pas sourcillé et t’as retenu ton pouvoir, tu vois que en étais capable, t’as blessé personne, l’entrainement ça porte ses fruits.

Puis je m’approchais de la jeune fille, poupée de porcelaine comparé à moi, je la serrais dans mes bras, comme on serre une parente, elle était ma famille au final, j’étais son grand frère (pas son cousin ;p )

- Je savais que tu en étais capable toi aussi, tu as été parfaite, tu n’as laissé filtrer que ce que tu voulais. Tu vas plus avoir besoin de moi bientôt.


La gamine secoua la tête pour signifier qu’elle pensait le contraire, mais on pouvait voir son regard brillant de fierté d’avoir réussi sa mission.

- T’es la seule exempte de transports des corps, tu te chargeras de ramener ce qu’on récupère.


Elle sortit un sac plié de son blouson de jean, prête pour son rôle.
Je me retournais vers Marsh.

- On a plusieurs receleurs qui bossent pour nous, de toute façon tout se vend en sous main dans ce quartier. On va garder les tazer par contre, ça peut toujours servir mais le reste sera revendu en effet, les papiers gardés parce que ça peut toujours servir.

Je mapprochais de l’homme félin et lui donnait une accolade franche.

- Content de te compter parmi nous alors. Si t’es motivé quand on a fini de nettoyer on t’amène à Résistance, comme ça t’auras un chemin, on te trouve une piaule et ensuite t’auras qu’à demander et on t’aidera à bouger tes affaires et tu seras officiellement des nôtres.

La suite, j’esquissais un de mes rares sourires.

- C’est l’idée, mon pouvoir me permet de modifier la densité de l’air autour de moi, je peux ainsi rendre mon corps quasiment elastique ou aussi dur que l’acier selon les besoins. C’est naturel chez moi, merci aux scientifiques.


Phrase emplie d’ironie et de remerciements en même temps, avoir été « torturé » avait fait de son don une partie intégrante de moi, j’étais imperméable à tout, intouchable et incassable, même émotionnellement finalement.

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Marshall Marquez
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Je l'écoutais. Il était doué avec ses protégés, c'était une famille pour lui, il les voyait et les protéger comme tel. C'était intéressant ce phénomène dans les meutes qui pouvait mener à la protection de plus faibles. Dans la nature on voyait régulièrement les membre les plus costauds se réunir en cercle pour protéger les plus faible en leur centre. Souvent les petits, ou les vieux. Maze réagissait ainsi, il était le chef de meute, rassemblant les plus faibles, le protégeant des prédateurs. Et aujourd'hui il était venu chercher un de ces prédateurs pour pouvoir sauver sa meute. Et ca entre nous... Ca me plaisait. Alors j'acquiesçais. La nuit était claire, enfin, pour la ville basse elle l'était. Regardant les cadavres s'éloigner dans l'eau.

La soirée avait été bonne, très bonne même.

"Mes affaires tiennent dans un sac de l'armée, rien de plus. Assez simple à déménager au final. "

La vie en tant que force de Reco, forcément ca laisse des traces. Le but était toujours de voyager léger, le plus léger possible, et j'avais gardé cette habitude. Premièrement parce que c'était plus facile pour se déplacer, deuxièmement parce que de toute façon j'avais pas un rond. Et puis il expliqua son pouvoir. Ainsi ce que j'avais ressenti était vrai, il modifiait l'air autour de lui. C'était assez impressionnant à vrai dire. Alors oui Yu avait changé pas mal de donne dans ce monde, et pourtant chaque fois cela arrivait à m'étonner encore une fois.

"Ouais je vois ce que tu veux dire. Très bien même. Il ne s'attendait pas vraiment à ce que je suis devenu, ils n'ont pas réussi à me contrôler tout de suite. Le temps que je reprenne assez d'humanité j'en avais égorgé une partie. Ces hommes jouent avec le feu, ils créent des choses qu'ils ne comprennent pas. Ils utilisent leurs monstres de foire, alors qu'ils n'ont aucun contrôle sur nous."

Les armées, les organisations gouvernementales, et même certaines para militaires... Tous voulaient leur mutant, mais aucun n'était capable de les gérer. Et puis pour les mutants les moins "intéressants", ils étaient rejetés, abandonnés, voir... Pire. Moi j'étais une arme intéressante, et puis pour mon côté chasseur cela m'allait parfaitement. Mais j'en avais trop vu. Des massacres sans raisons, des interventions sans aucun sens, des meurtres pour "l'avenir". Non tout cela c'était trop. Et Maze lui... Lui aussi aurait fait une bonne arme pour ces hommes, il avait bien fait de partir, de s'enfuir. Oui. Quelque part il avait trouvé sa meute à lui, sa raison de se battre.
Il me restait un détail qui m'intriguait sur lui, mais que je passais sous silence. Les hommes dégagent des émotions, ou tu du moins des phéromones liées à ces émotions. Chez Maze c'était... Etrange. Je dirais pas qu'il n'en avait pas, mais tout était étouffé, comme contrôlé au plus haut niveau c'était. Enfin... Pour un animal comme moi, c'était comme me retrouver face à quelqu'un sans odeur. Un sentiment indescriptible.

Bien sûr que j'arriverai à la retrouver où qu'il aille, j'avais décidé de l'intégrer à mon univers dès que la mission avait commencé, afin de le différencier de l'ennemi même dans mon état second.Mais il était difficilement décryptable et ca c'était nouveau. Cet homme m'intriguait au plus haut point.

"En tout cas ton pouvoir est intéressant, vraiment. Faudra je m'entraine avec toi un jour! Tu sais que j'ai suffisamment de force pour porter 6 fois mon poids? Imagine si je me mettais à te taper dessus. Avec mon endurance, ma force, et ta résistance ce serait... On pourrait faire trembler les murs de l'underground!"

Le bonhomme était étrange, et il me plaisait.

"Tu sais y'a un truc chez toi tu es... Mon opposé en fait. Là où je suis empli de ferveur, de ressenti animal, de violence, de force. Tu es la résistance, le roc, pragmatique, calculateur. J'aime bien ça. Je pense qu'on va vraiment bien s'amuser. Et tu m'as dit que si jamais tu te plantais j'avais la possibilité de le dire. Mais... N'hésite jamais à me remettre à ma place. Je reste un animal et... J'ai parfois des réactions qui peuvent être incontrôlées. "

Je pensais à mes périodes de chaleur bien sûr, mais pas que. J'avais des réactions poussées par les ressentis de l'animal en moi, tout était une question de sentiments, et ca pouvait mener parfois à faire les mauvaises choses, au mauvais moment.
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Maze Ellis
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Je souris à ce mec, il n’avait visiblement pas encore trouvé sa place, peut-être que justement il pourrait songer dans Resistance à se construire une vie autre que celle du déplacement, de la fuite, des combats.

- En effet ça sera pas long, au moins pas de commodes de fringues et de godasses à bouger, les gars seront ravis crois moi.

Je n’avais pas eu le même parcours exactement, la forme restait la même mais pas le fond, mon humanité aussi était partie en un sens mais pour laisser la place au vide d’émotion, au simple calcul pragmatique et à l’analyse des situations.

- Ils ont tout tenté pour me voir réagir mais plus ils œuvraient plus ils m’aidaient à apprendre à dépasser les limites de l’encaissement, de la résistance, je suis devenu intouchable et donc inintéressant pour leurs essais, c’est la qu’ils ont tenté de se débarrasser de moi. Mais au final tu as raison, ils créent des monstres qu’ils sont incapables de contrôler, je ne regrette rien, ça fait de moi ce que je suis aujourd’hui et ma puce reste active pour leur montrer que je les emmerde profondément.


Marsh déjà réfléchissait à un entrainement commun ce qui en effet devait être très intéressant.

- Ca marche pour moi, j’avoue qu’hormis les rares fois ou je m’entraîne avec Reese, c’est plutôt peu intéressant pour moi. J’aide les jeunes à apprendre les méthodes de self defense mais je ne progresse pas vraiment faute de défi à ma hauteur. Alors ce sera avec plaisir crois moi Marsh.


Il avait en tout cas bien résumé nos différences et notre complémentarité finalement.

- C’est exactement ça, tu pourrais être l’instiinct qui me manque et moi un garde fou pour toi. On doit pouvoir faire une bonne équipe ensemble. Mais trêve de blabla, on a du taf pour nettoyer ici. Je te présenterai les deux personnes qui sont à mes côtés à Résistance depuis presque le départ une fois que nous y serons, Maybel et Amber.

En même temps je me disais que Amber et Maybel risquaient de ne pas forcément apprécier cela mais n’était-il pas temps de faire bouger les choses ?
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Marshall Marquez
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J'écoutais son histoire avec attention, l'aidant à finir le travail. Ainsi ils avaient fait de lui un test, là où ils avaient fait de moi une arme. Nous étions aussi différents que possible, même dans notre création, et pourtant, je comprenais parfaitement la douleur qu'il avait pu enduré, l'ayant enduré moi même. Son talent l'avait juste poussé à se protéger, alors que le mien m'avait poussé à attaquer. C'était étrange comme Yu avait pu changer nos vies de façon diamétralement opposées.

"Ouais.... M'enfin se débarrasser d'un mec qui peut éviter tous les coups... Franchement ces mecs des organisations gouvernementales, n'ont vraiment pas la lumière à tous les étages si tu veux mon avis...."

Et tandis qu'il mentionnait notre futur entrainement, je souriais, de ce sourire que j'avais parfois quand je partais en chasse. Pas tant que Maze devenait ma proie, mais je sentais l'excitation du défi à venir monter, et cela suffisait à faire mon bonheur.

"Ha ouais, si tu as besoin d'un coup de main pour l'entrainement des jeunes... Inflitration, survie, arme à feu... Combat au corps à corps bien sûr, je suis prêt à te donner un coup de main et promis....." je souriais de toute mes dents, le regard joueur "Je les amocherai pas trop!"

Mon rire résonna dans la rue, de toute façon à cet heure là il ne restait pas grand monde. Excepté deux grands types occupés à déblayer un tas de cadavre. Mais finalement... c'était monnaie courante dans la ville basse non ? Par contre je tiquais sur la suite de la conversation. Pas tant sur l'instinct, et tout ce qui s'en suit non... Mais sur le prénoms qu'il mentionna.

J'étais totalement d'accord sur notre complémentarité, et j'étais même persuadé qu'ensemble sur le terrain, nous pourrions vite devenir une véritable plaie. Mais ces prénoms... Le premier ne me disait rien, le deuxième par contre.....

"Amber? Une petite brune, plutôt mignonne, aux yeux particulièrement envoûtants. Elle a un parfum sucré, légèrement fruité, quelque chose d'entêtant. Une odeur qui reste si tu veux mon avis. Cette Amber là?"

Quelles étaient mes chances de retomber sur l'inconnue rencontrée au milieu d'une tempête de sable en plein milieu du désert du sanctuaire? Et qui plus est membre de Résistance ? Sûrement plus que mince, si on considérait le nombre de personnes à l'underground, couplé aux nombres de personnes dans Megalopolis...

Je restais d'ailleurs sceptique et cela devait se voir sur mon visage. Mais je me repris. Après tout, si il devait en être ainsi, alors... Qui étais-je pour aller contre après tout?

"Enfin, ce sera avec plaisir de toute façon que je les rencontrerai. Si vous formez une équipe, alors elles font partie de la mienne. Et puis plus on est de fou plus on rit non ?"
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Maze Ellis
Maze Ellis
Je souris franchement à sa répartie, il avait compris la stupidité de l’acte des scientifique qui ne voyaient pas plus loin que leurs expériences, les ordres avaient été donnés, respectés et ce fut l’échec.

- Ca n’entrait pas dans leurs protocoles de réfléchir aux conséquences de leur décision. Mais bon je n’ai aucun regret finalement leur connerie m’a libéré des labos et m’a donné une chance d’agir.

J’avais visiblement bien choisi ce gars je le sentais.

- Je compte sur toi, faut les endurcir, leur apprendre à se défendre, pas les faire fuir mais je m’inquiète pas au final.


Nous finissions le travail quand il s’arrêta et sembla bloquer sur ce que je disais, mais au vu de la description, il avait croisé ma protégée. Malgré moi, je fronçais les sourcils, j’avais beau savoir depuis longtemps que c’était une grande fille, j’aimais pas qu’on lui tourne autour, hélas, ils étaient nombreux à lui tourner autour ;p

- Je n’aurais pas choisi les mêmes termes mais je pense qu’en effet cela lui correspond bien. J’espère que t’as fait bonne impression du coup sinon t’es mal barré Marsh.

Et j’étais sincère sur le coup, parce qu’elle avait du caractère et pas qu’un peu.

[hj] on peut conclure d’ici un ou deux posts non ? [/hj]
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Marshall Marquez
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Ce mec avait subi des épreuves dans sa vie, pas étonnant qu'il soit devenu ce qu'il était aujourd'hui. Mais après tout, au fond, c'est aussi ce qui l'avait permis d'être aussi efficace, dévoué, et solide. Je pensais toujours qu'une action entrainait une réaction, et qu'on ne pouvais pas regretter, c'était idiot. Il fallait avancer, que ce soit difficile ou pas. Alors j'acquiesçais silencieusement, poursuivant notre drôle de besogne du soir.

"Ne t'inquiète pas va, je sais me retenir, je les casserai pas. Mais je te rejoins sur le fait qu'il faut les endurcir. Ce qu'ils vivront ou verront à l'extérieur de votre forteresse... Il faut qu'ils soient prêt à ca. Par contre je risque de pas me faire que des amis que tu sois prévenu! J'ai une façon d'enseigner les choses très... Militaires."

Et après tout c'est ce que j'étais. J'allai pas me renier car aujourd'hui on me proposait une place dans une sorte d'organisation secrète. Non, j'avais été fait par eux, modelé par eux, utilisé par eux. C'était peut être même le seul mode de fonctionnement que je connaissais.
Quant à Amber.

"Ho ca... On verra bien quand elle me reverra. La dernière fois que je l'ai vu elle chevauchait une tempête de sable, et je courrai pour la protéger au cas où. C'est fille a... Elle est forte. Mais y'a tellement de sentiments différents qui émanent d'elle, c'est compliqué de la caractériser. M'enfin... Je ne suis qu'un gros chat, qui ne pourrait pas m'aimer?"

Et je souriais de toutes mes dents, dévoilant de nouveau mes canines qui n'avaient pourtant rien d'amicale. J'incarnais le paradoxe du félin. Combien de temps pouvait-on me caresser avant que je me retourne pour vous bouffer le bras? Et franchement... J'adorai ca ! Ce sentiment mêlée de crainte et d'attirance que je pouvais provoquer chez les gens. Je me débarrassais de la dernière preuve, avant de me retourner vers Maze.

"Allé! Je suis prêt à te suivre! Ensuite j'irai chercher mon sac, et tu me retrouveras sûrement bien sagement à attendre tes ordres."

Je me redressais, laissant rouler les muscles de mon dos. J'aimais savoir que je pouvais être réactif quand je le voulais, et surtout savoir que tout était en place. On sous estime souvent le nombre de muscle dont on dispose. Un animal lui, a conscience de tous. Et franchement croyez-moi.. C'est jouissif.



[HJ] Tout à fait d'accord :) [/HJ]
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Maze Ellis
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On en avait pratiquement fini avec la partie la plue pénible de toute cette affaire, les corps étaient entassés dans des sacs dans le coffre d'un pick up et on allait partir les jeter dans la baie, dans la nuit, pas de plaque, et qu'on s'amuse à nous chercher de toutes façons, j'avais toujours ma puce volontairement pour ma part.

- Un instructeur plus militaire et moins paternaliste que moi leur fera pas de mal. Je suis parait-il horrible pour tous ceux des autres quartiers, le roi des cons même mais pas forcément chez moi, à croire que j'agis pas pareil avec tout le monde. Et justement pour ça un soutien de ton envergure sera une bonne chose je dis.

C'était bien elle, pas l'ombre d'un doute en effet.

- Sous ces dehors fragiles et délicat se cache une personnalité forte et animée d'une grande volonté, elle avance quoi qu'il arrive. quand à t'apprécier ou pas, vois ça avec les allergiques?

Le chargement était prêt.

- Monte avec nous, on va à la baie et ensuite on va chercher ton barba et cette nuit tu découvres ta nouvelle vie Marsh.

Le pacte était scellé et demain serait un jour nouveau pour Marsh et pour Résistance qui aurait un nouveau locataire.
Dans ma tête je me disais que si Amber supportait ce gars, à coup sûr Maddie pourrait pas le voir en peinture.
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Marshall Marquez
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Je suivais le raisonnement de Maze. Cette homme m'emmenait vers un nouveau destin, une nouvelle histoire, une nouvelle vie peut être? En tout cas, pour l'instant il m'amenait un but. Et c'était déjà pas mal. Je regardai le pick up en l'écoutant.

"Avec moi ca filera droit. Et puis pour les allergiques je prendrai quelques anti histaminiques, j'en ai toujours sur moi depuis que je suis devenu un gros chat on sait jamais!" je lui adressai un clin d'oeil en souriant "Allé va pour l'underground!"

Et en montant dans le pick up une question me vint, un peu étrange certes, mais elle me vint quand même.

"Dis... Y'a pas d'uniformes réglementaires là-bas ? Un costume ou truc du genre, car... Sinon ca va vous coûter chère en tissu!"

Je me marrai sincèrement en rentrant dans le pick up.
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