2076. Côte est des Etats-Unis. Megalopolis est le centre névralgique d'une guerre géo-politique mondiale depuis qu'un attentat biologique en 2026 a divisé l'humanité en deux populations bien distinctes : ceux qui se battent pour le futur, et ceux qui font avec le présent.
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 [CLOS] [Lizzie/Jerry] In my head...

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Lizzie Scott
Lizzie Scott
[Courant octobre 2075]


Elle avait mis des semaines pour s'en remettre, ce n'était pas seulement physique c'était surtout émotionnel, elle aurait voulu hurler, crier, appeler à l'aide, comprendre ce qui s'était passé mais elle n'avait rien fait d'autre que de s'enfermer dans un mutisme total.

Elle n'était pas sortie de sa chambre depuis des jours, négligée pour la première fois de sa vie, perdue dans les méandres de son esprit et surtout hantée par des souvenirs conflictuels et des images que son esprit lui envoyait et qu'elle ne connaissait pas.

Ce matin la elle s'était réveillée en sueur avec l'image de sa mère qui lui disait que tout allait bien, qu'elle pouvait dormir sereinement, le lendemain elle pourrait voir Ed comme promis mais pas ce soir. Et elle avait sombré dans un sommeil parsemé de rêves oniriques, peu habituels, ceux qu'elle ne faisait que lorsqu'elle était chez les King.

Elle avait réussi à sortir de son lit pour aller sous la douche, elle avait du y rester un temps bien trop long, sa peau était fripée, et pourtant elle ne se sentait pas mieux mais elle avait besoin de parler. Assise sur son canapé, emmitouflée dans une couverture polaire trop chaude pour la saison pourtant, elle avait froid, un froid intense qui ne la quittait pas et l'angoissait. Elle avait pris son téléphone, vu qu'il y avait de nombreux messages en attente, des mails, mais peu lui importait.

Elle hésita et finalement écrivit.

- J'ai besoin de toi, viens chez moi s'il te plait, je perds la tête Jerry, j'ai peur.

Et elle avait envoyé son message, se rongeant dans la foulée un ongle qui n'avait pourtant pas eu le loisir de pousser du tout.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Jerry regardait la télé, un grand cahier sur les genoux pour travailler. Avachi, un bras derrière la tête, la main sur le crayon, il somnolait presque avec le chien endormi à ses pieds, un vieux pull sur le dos et des chaussettes dépareillées. Son téléphone vibra sur la table et il tourna lentement la tête sans se presser. Installé comme il était, il attendit la pub, 5 minutes plus tard et se redressa. Le cahier glissa de ses côtes et il tendit la main pour attraper son HP en se passant les doigts dans les cheveux. Il soupira en se laissant retomber dans le coussin du canapé. A la lecture du message, il fronça les sourcils et se redressa un peu pour répondre.

"Qu'est-ce qui se passe ?"

Il réfléchit deux secondes et envoya un nouveau message. Jeremiah n'était pas quelqu'un de tout à fait altruiste. L'appel à l'aide de Lizzie lui sembla plus curieux qu'alarmant, bien qu'il ne mit pas ses paroles en doute. Mais jusque là, tout allait bien, que pouvait-il tout à coup lui arriver pour qu'elle panique ? Par SMS, qui plus est. Si c'était vraiment urgent, elle l'aurait appelé directement, non ? Mais après une inspiration, il se raisonna. Lizzie ne l'aurait pas alerté si ce n'était pas important. Elle n'était pas le genre égocentrique, ni collante, ni même pénible.

"J'arrive..."

Il jeta son cahier et son crayon sur la table basse et se leva pour se préparer.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Lizzie avait envoyé son message et le regrettait à la seconde même ou elle avait osé avouer qu'elle avait peur. Néanmoins elle prit son courage à deux mains car elle en avait plus que besoin pour répondre à celui qui était son ami, le seul en qui elle avait entièrement confiance dans cette ville ou elle avait des connaissances.

Elle avait réussi tant bien que mal à faire bonne figure avec Edwige sa colocataire, mais pour cela elle avait besoin de Jerry.

Je crois que je suis positive...

Elle avait écrit les mots, et avait senti monter une boule d'angoisse, sa gorge s'était nouée et elle avait eu du mal à respirer et pourtant elle avait finalement réussi à envoyer ce message. Téléphone en main, accroché comme une malheureuse à lui comme si il avait été sa bouée de sauvetage elle attendait.

Jerry allait venir , il le fallait.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
"Non, toi tu m'attends ici."

Il désigna le canapé à son chien alors qu'il sortait de l'appartement. Jeremiah ne vit le nouveau message qu'une fois dans sa voiture et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il marqua un temps d'arrêt certain. Les yeux rivés sur le message, il le relu bien une vingtaine de fois, ainsi que l'auteur du message. Lizzie ? Positive ? C'était un gag de mauvais goût. Il haussa les sourcils et jeta le téléphone sur le siège passager avant de démarrer.

Au moins, il prit le temps de la réflexion sur le trajet car pour le moment, sa seule réaction serait de lui montrer le message et de lui demander si elle trouvait ça drôle, avec son air de pas y toucher en guise d'expression faciale.

Il ne savait de Lizzie que ce qu'elle lui avait dit, n'ayant pas jugé utile de courir une expertise sur son identité. Elle l'avait repéré quand d'autres n'avaient même pas eu une once de curiosité. Aussi, avec elle, il était plus naturel qu'avec les autres. Elle avait été la seule, pour l'instant, à remettre son nom en doute.

Quand il frappa à sa porte, il relut à nouveau el message, laissé sans réponse et il fronça les sourcils. Non, vraiment, il trouvait la farce de très mauvais goût et affichait un air lassé, voire inquisiteur. Quand elle ouvrit la porte, il eut une légère grimace et opta pour une autre réaction avant qu'elle ne dise quoi que ce soit.

"Hein ?!"

L'incompréhension était bien plus diplomate que la provocation. Qui plus est, c'était un homme suffisamment intelligent pour avoir appris à ne pas juger sans faits clairs.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Pourtant que Jerry sonna à la porte et que la jeune femme se décida à l'ouvrir non sans avoir vérifié au préalable qui était arrivé, ce qu'il vit ne pouvait lui faire songer à une plaisanterie. Oui Lizzie aimait faire de l'humour, des jeux d'esprit mais vu sa tête et sa mise négligée qui lui ressemblait si peu cela coupait court à l'idée qu'elle s'amusait.

Elle esquissa l'ombre fade d'un sourire en l'accueillant, cernée, épuisée nerveusement elle laissa entrer Jerry pour refermer derrière lui. Elle se tenait les bras croisés sur son torse et semblait bien frêle en cet instant.

- Suis moi.

Ce fut tout ce qu'elle dit avant de prendre la direction du salon. C'était rangé et propre, elle tentait de jouer le paraître pour Edwige sans grand succès cependant.

Elle s'affala sur le canapé, se laissant presque tomber et chercha ses mots.

- As-tu déjà vécu ce genre de crise ou tu a l'impression que tout ce que tu sais ou crois te semble d'un seul coup n'être qu'une vaste fumisterie, un mensonge entier et intégral?

Elle inspira profondément et ajouta.

- C'est à ça que ma vie me fait penser, une tromperie.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
L'Australien suivit Lizzie à l'intérieur de l'appartement, le front soucieux et marqué d'une étrange inquiétude, lui qui n'avait pas pour habitude d'être très expressif du visage. En observant son amie, il ne put manquer sa vulnérabilité oui et voulut la rassurer d'une main sur l'épaule, mais déjà elle l'invitait au salon pour s'installer.

Il la suivit, ne faisant pas état du reste de l'appartement, c'était elle qui l'intéressait, le reste, il s'en fichait pas mal. Il s'assit à côté d'elle, pliant une jambe sous l'autre pour mieux se tourner vers elle et il s'appuya d'un bras sur le dossier du canapé.

"Euh... Non..."

Il secoua doucement la tête. A vrai dire, non, sa vie avait toujours été si simple à part quelques marques de racismes. Chez lui, en tout cas, mais pas aux Etats-Unis, ce qu'il trouvait curieux. Il n'avait jamais manqué de rien et n'avait jamais connu une telle illusion comme Lizzie semblait en être victime.

"De quoi est-ce que tu parles ?" Il montra son téléphone. "Et si tu commençais par le début ?"
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
De quoi parlait-elle exactement? De ces contradictions qui emplissaient maintenant son esprit, de ce qu'elle avait vu et vécu et qui lui semblait faux en ce jour. Mais pour comprendre ou tenter de l'expliquer elle devait parler de l'électrochoc qu'elle avait vécu.

- Tu te souviens qu'à l'aube de l'été on a entendu parler d'un dealer qui aurait une drogue qui aurait des effets dévastateurs sur les positifs et les candidats? Je t'ai dit que j'allais me renseigner car j'avais des contacts.

Elle déglutit parce que se replonger dans cette histoire c'était de nouveau l'affronter de face.

- J'ai trouvé ce Rêveur, je l'ai rencontré et je me suis procurer les pilules magiques. Ce ne fut pas si compliqué que cela mais.

Alors qu'elle parlait ses mains se mirent à trembler et une goutte de sueur perla sur son front.

- Il y avait une condition pour acheter sa came... la goûter.

Avouer qu'elle prenait sans une once de peur de la drogue n'était pas agréable mais elle avait besoin de lâcher ce qu'elle avait gardé pour elle jusqu'à présent.

- J'ai pas hésité, j'ai pris sa came tout en en achetant d'autres pour pouvoir la faire analyser plus tard. Je n'ai même pas hésité, une nouvelle ecstasy? Cela ne risquait pas de m'effrayer je.. connaissais... mais la... je... je ne sais pas combien de temps j'ai décroché, ni comment je suis revenue chez moi, j'ai des trous...

Pour l'heure c'était déjà beaucoup, alors elle parlerait du reste des pilules qu'elle avait consommé plus tard non?
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Plus elle parlait, moins il comprenait. Il leva une main pour la faire taire.

"Cette drogue a un effet sur les Négatifs, aussi. Les Positifs ne sont pas la plus grande clientèle."

Selon lui, pour le moment, elle s'inquiétait pour rien. Elle avait touché à la drogue, elle n'aurait pas dû, mais même sans être expérimenté dans le domaine, que Lizzie ait eu à goûter/toucher/tester la marchandise pour s'en procurer un échantillon, ça n'avait rien d'illogique. Il pensa donc vraiment qu'elle se faisait des idées. Il reprit d'une voix douce.

"Lizzie... Ce n'est rien. Tu n'étais pas habituée, ton corps a réagi et c'est tout. La preuve, tu vas bien, maintenant."

Il arrivait à l'Australien d'avoir quelques... Prédispositions à la naïveté. Lizzie l'avait habitué à de l'intelligence et une bonne débrouillardise en plus d'un certain courage et d'une forte maîtrise d'elle-même. Alors qu'elle soit cliente régulière de la drogue, peu importe laquelle, ça ne lui vint absolument pas à l'esprit.

Il tendit une main vers la sienne.

"Tu n'es pas Positive, tu as fait un mauvais rêve, rien de plus. Et c'est fini, maintenant."

Pour Jeremiah, ça n'était rien de plus que ça.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Pfff, c'était bien sa veine, devoir déballer ses petits secrets et donc travers comme ça, comment allait-il la regarder quand il saurait? Surement avec condescendance comme ils le faisaient tous.

- Je sais que ça a un effet sur tout le monde Jerry et...

Elle déglutit avec peine, cherchant les mots sans vraiment parvenir à les trouver, son allocution était hachée et elle avait du mal réellement, et honte peut-être aussi.

- Je... suis habituée aux drogues Jerry, dans mon milieu c'est un jeu, un passe temps, on... je sais comment je réagis à la majorité des drogues pour les avoir essayé. Et la... je te jure que cela n'avait rien à voir Jerry. C'était pas un trip à proprement parler le problème. C'est que... Le Rêveur, il a donné un ordre, absurde, contre nature et j'ai senti que je devais le faire, je ne voulais, j'ai résisté mais je l'ai senti Jerry.

Quand Jerry a tendu sa main vers la sienne elle s'en est saisi comme on saisit une bouée de sauvetage.

- Si seulement c'était un mauvais rêve mais..je n'y crois pas et cela a fait remonter des souvenirs , des choses, incohérentes dans ma vie.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Jeremiah resta sans réagir, à l'écouter, pendant de longues secondes. La logique aurait voulu qu'il soit miséricordieux, mais il avait beaucoup de mal à passer outre le fait qu'elle ait pu être cliente de drogue. Elle pouvait bien serrer sa main, celle-ci resta sans vie dans la sienne. S'il la retirait, Lizzie aurait pu être vexée, ou encore plus désemparée. Pourtant, elle lui lâchait cette bombe et il allait devoir réagir. Comment avait-il réagi déjà quand sa soeur avait annoncer se marier avec un Positif ? Il avait serré les dents. Une chance que son neveu soit sorti du four Négatif. Il s'efforça à rester concentré.

"Mais tu l'as exécuté, cet ordre ?"

Il récupéra sa main - faut pas pousser, on est pas dans les hautes sphères de The Cure sans certaines convictions.

"Dans le trip, tu as pu halluciner, croire que tu résistais, alors que tu te contentais de lutter contre la drogue, pas contre un ordre."

Puis, il s'éveilla un peu plus et plissa le nez en détournant le regard, avec une mine de dégoût. Il reporta son regard sur elle, sa voix moins retenue que jusqu'à présent.

"Pourquoi je n'ai rien vu jusque là ?"

Jeremiah avait une haute estime de lui-même quand il s'agissait de cerner les gens. Il était relativement tolérant dans son genre. Il pouvait écouter parler un Positif et ne pas être d'accord avec lui, il n'essayerait pas de le tuer non plus. Son but était de tous les mettre en cage, mais il n'avait rien d'un assassin, ça c'était certain. Mais Lizzie enchaînait les choses qu'il n'aimait pas. A ce rythme, il lui tournerait vite le dos. Pourtant, il s'en voulut de réagir ainsi, lui qui insistait pour être quelqu'un de bien.

"Comment as-tu pu faire une chose pareille ?!"
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Lizzie Scott
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Lizzie était tout sauf bête au contraire et l'attitude, les gestes de Jeremiah, tout indiquait que maintenant qu'elle avait parlé il était juste dégoûté, il la regardait avec cet air, celui qui montrait qu'ils étaient parmi les "bons" de ce monde sauf que pour le coup elle se sentait exclue de ce monde parfait qu'elle vénérait.

- Non, j'ai résisté à l'impulsion, peut-être parce que... la drogue n'avait pas encore totalement fait effet, je n'en sais rien au final, mais je n'ai pas rêvé, je sais faire la part des choses crois moi.

Ses mains vides elle se sentit seule, avait-elle bien fait de l'appeler au final?

- Je ne sais pas pourquoi tu n'as rien vu, ni même moi... je...

Elle se frappa le front de la main, elle y réfléchissait depuis des semaines pour tout dire et elle avait bien une idée en fin de compte.

- D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours eu tout ce que je voulais, et peu importait les caprices, tout passait, un cheval même un jour... j'avais six ou sept ans... je n'aimais pas ces animaux, j'en avais peur mais j'en ai vu un et... mon père l'a acheté... Et puis...

Son histoire était folle, ou alors c'était elle qui était dérangée peut-être? Elle ne savait plus ce qui était vrai ou pas, avait-elle toujours était drogué pour apprécier tant les drogues au final? Tiens question intéressante au final.

- Et mes parents ont eu des nouveaux amis et on a commencé a aller les voir très souvent et avec le temps les visites se sont espacées, et j'y allais seule avec mes parents toujours, jamais mon frère. J'ai des souvenirs qui me reviennent en tête depuis quelques mois, cela s'amplifie, des trucs en contradiction avec ce dont je me rappelais de mes virées chez nos amis. Il y a un truc qui cloche Jerry crois moi je t'en supplie mais ça date pas d'aujourd'hui, c'est comme si... ça me revenait à la figure maintenant, pourquoi comment je sais pas mais tout est lié je le sais, je le sens mais... je n'ai pas la moindre preuve...

Elle s'arrêta et laissa ses épaules s'affaisser.

- Mais la tu me prends juste pour une junkie qui a fait le bad trip de trop je le vois dans ton regard, j'aimerais tellement que tu puisses me croire, que tu vois que je ne mens pas Jerry. Je n'ai rien fait de mal.

Et elle y croyait, Jerry verrait-il qu'elle était honnête?
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Jeremiah Yarrow
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"Je te crois, c'est bien ça le problème !"

Il regretta d'être venu. Cette conversation aurait été bien plus simple au téléphone. Il ne s'emportait que très rarement, mais Lizzie lui filait les jetons, même à lui qui ne craignait rien ou presque. Mais ans le cas présent, il avait surtout peur qu'elle le déçoive, elle qui savait qui il était, ce qu'il faisait, et en qui il avait confiance.

"T'es en train de me dire que t'es Positive mais que tu le savais pas ? Comment est-ce que c'est possible ?"

Il lisait bien son air désemparé sur son visage mais il refusa d'y céder, sa mine toujours renfrognée par une pointe de dégoût. Il leva une main et se remit debout.

"Je veux pas le savoir. Ca m'est égal."

Il agissait mal et il le savait, mais il supportait mal les inconnus et à présent, Lizzie en était une. Il ne savait plus rien d'elle et Jeremiah aimait son confort et le contrôle de sa vie. Tout de suite, elles lui échappaient, autant l'une que l'autre.

"Je dois y aller."

Il se détesta de réagir ainsi, autant à chaud, mais il ignorait comment faire mieux.
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Lizzie Scott
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Lizzie cru avoir gagné le soutien de son ami quand il finit par dire qu'il la croyait, elle se sentait soulagé mais très vite elle put déchanter totalement, ce n'était pas un bon point du tout pour elle qu'il la croit. Il ne la voyait plus comme avant, son regard sur elle avait changé et elle pouvait presque sentir qu'elle... elle quoi? Elle le dégoutait? Elle l'effrayait? Elle n'entrait plus dans les bonnes cases d'un seul coup?

Comment c'était possible? Si elle avait eu la réponse elle n'aurait pas eu besoin de son aide.

- Je ne sais pas Jerry c'est le problème. Pour venir aux Etats-Unis j'ai refais des tests sanguins c'est obligatoire, tout était normal crois moi. Et j'ai refais des tests il y a pas longtemps et on m'a renvoyé un papier disant que les tests n'étaient pas clairs ou compréhensibles que je devais aller voir un laboratoire pour refaire des examens. Tu crois que cela ne me fait pas flipper peut-être?

Quand Jerry se leva, elle sentit que son coeur faisait un raté et quand il ajouta qu'il ne voulait pas savoir elle tomba de haut, de très haut. un instant elle songea à le laisser partir, après tout il venait clairement de la rejeter non?

Et pourtant, elle sentit en elle monter une sourde colère, ce n'était pas dans ses habitudes et pourtant.

- T'as pas le droit de me faire ça Jerry. J'ai enquêté sur ces merdes pour toi et tes amis, parce que je voulais prouver au monde que les positifs étaient des gens méprisables qui ne reculaient devant rien même pour manipuler les leurs. Mon sentiment, mes idéaux n'ont pas changé, ce qui a changé c'est moi, et je veux savoir pourquoi je suis devenue ce que je déteste et tu es journaliste bon sang Jerry! C'est ton métier, ta passion, enquêter, chercher, fouiner, comprendre.

Yu, are you here?:

Visiblement son petit laius ne semblait pas émouvoir Jerry mais elle ne pouvait pas s'arrêter la.

- J'ai besoin de ton aide bon sang, tu es la seule personne en qui j'ai confiance et qui... peut comprendre que quoi qu'il m'arrive je n'en veux pas, je veux redevenir comme avant, je ne suis pas faite pour être positive, je suis normale, banale, et je vais tout faire pour le redevenir. Laisse moi une chance de te parler de ce que je crois... des King, de leurs beaux laboratoires que j'ai visité en Afrique du Sud...
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Butterfly Effect
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Le membre 'Lizzie Scott' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Quitte ou double' :
[CLOS] [Lizzie/Jerry] In my head... De_2 [CLOS] [Lizzie/Jerry] In my head... De_2
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Si le pouvoir de Lizzie ne parvint pas à l'esprit de Jeremiah, il s'immobilisa, pourtant. Le dos tourné, il l'écouta en réfléchissant. Il agissait mal, avec une profonde intolérance qui ne lui ressemblait pas. Il devenait, finalement, ceux desquels il était la cible favorite au collège, puis au lycée. Il n'avait pas le droit de réagir ainsi. C'était injuste envers elle, et envers ses propres principes.

Il se retourna lentement pour la regarder. Ce qu'elle lui disait, elle semblait presque certaine d'être Positive, maintenant et cherchait à savoir comment. Comment avait-elle pu entrer sur le pays ? Lui aussi avait passé ces tests, c'était un pur Négatif. Et alors quoi, il pouvait devenir Positif lui aussi ? Il sentit un frisson lui parcourir l'échine à cette idée.

Ses yeux dans les siens, il la dévisagea et se sentit profondément merdeux. Elle l'avait appelé, parce qu'elle avait confiance en lui, parce qu'elle avait besoin de lui, et de son aide. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, ce n'était pas comme si elle l'avait trompé, qu'elle s'était fichu de lui ou quoi que ce soit. Non, elle réclamait véritablement son aide. Il ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit.

Lentement, il revint s'asseoir à côté d'elle, quoiqu'avec une certaine distance, appuyé dans le dossier sans se tourner vers elle. Il s'en voulut tellement qu'il n'osa même plus prononcer un mot.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Elle avait attendu tendue comme un string que Jeremiah réagisse, elle avait peur d'avoir perdu son amitié, son attention, toute relation avec lui et cela lui déchirait les entrailles et quand il se décida à retourner vers le salon elle ne put retenir de souffler de soulagement.

Elle s'installa de nouveau dans le salon, mais sans trop s'approcher de lui, elle ne voulait pas s'imposer encore plus qu'elle ne venait de le faire. Alors maintenant comment aborder la suite? Elle réfléchit de longues secondes et finit par se lancer.

- Je sais que tout cela semble dingue et même moi je ne suis pas certaine que j'aurais cru une telle histoire abracadabrante. Je ne suis pas sortie de chez moi ces dernières semaines, j'ai fait des recherches, j'ai fouillé aussi discrètement que possible et j'ai refait le fil de ma vie enfin ce dont je me souvenais en un sens. Et un détail m'a frappé et cela concerne toujours les amis de la famille, les King. Chaque fois que nous partions les voir c'était du jour au lendemain, alors que mes parents sont tout sauf spontanés, mais la c'était à chaque fois comme si une mouche les piquait et on prenait le premier vol dans la foulée eux et moi. Et une fois avec les King, je réalise que mes souvenirs sont flous, nous y restions une semaine à chaque fois et pourtant je n'arrive pas à me souvenir de ce que je faisais la bas.

Je continuais et ajoutais.

- J'ai donc poussé mes recherches sur eux, et je me demande si leurs travaux d'études génétiques, tout ça... si je ne pouvais pas être une sorte de cobaye. Ces dernières années nous y sommes allés de manière moins spontanée, plus programmée et nous devions y aller à Noel en afrique du sud voir Edward mais j'avais un voyage à préparer et je n'ai pas voulu les suivre, ils n'y sont pas allés d'ailleurs, j'ai trouvé cela étrange alors que chaque jour ils m'appelaient pour me convaincre d'aller avec eux la-bas, comme si sans moi cela n'avait pas d’intérêt.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Jeremiah l'écouta plus attentivement, cette fois, bien qu'il conserva les sourcils froncés par la curiosité, l'inquiétude et une part de déni.

"Je ne vois pas le rapport avec la King."

Il réétudia ses dires dans sa tête, se les répéta autant de fois que son esprit nébuleux le lui permit et il tira une hypothèse.

"Tes souvenirs deviennent flous au contact des King ? Tu veux dire que tu les soupçonnes de quelque chose ? Comme... Te droguer ?"

Aussitôt il pensa ça, il haussa les sourcils. L'épiphanie le frappa. Bien sûr ! Lizzie était tellement perturbée par ce qui lui arrivait qu'elle n'y avait finalement jamais été confrontée. Quelle autre raison pouvait-il y avoir, finalement ? Il secoua les épaules et poursuivit, son esprit analytique reprenant le dessus.

"Tu as essayé de parler aux King ? Quand est-ce que tu dois y retourner ?"

Jeremiah balaya Lizzie du regard, cherchant la faille, la petite chose qui lui ferait dire 'Eureka', mais rien ne lui vint. La génétique, ce n'était pas son rayon et les Positifs encore moins. Ou du moins, pas de ce côté-là. Il était doué en dessin, en écriture et stratégie, surtout improvisée, mais pas en technologie de pointe, ça, c'était certain.

"Tu ne t'es jamais rendue compte de quoi que ce soit ? Comment auraient-ils pu... Te droguer sans que tu le saches ?"
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Lizzie peinait à expliquer et pourtant.

- Mes souvenirs en fin de compte sont presque toujours les mêmes, comme si chaque fois que j'allais les voir il se passait strictement la même chose, je ne parviens pas à voir ou à me souvenir de quoi que ce soit d'autre.De jeux d'enfants avec Edward j'en ai quelques un en souvenir oui mais c'est bien la seule variable qui existe.

J'avais des idées et finalement je me lançais.

- Le fond de mon problème c'est que je suis sensée être née négative tout comme ils le sont tous dans ma famille. Il y a donc une possibilité qui me révulse mais que ma mère ait pu fauter en un sens mais même ainsi cela me semble impossible que l'argent ait eu le pouvoir de cacher ma nature, auraient-ils payé pour falsifier tous les examens médicaux? Ou alors... j'en suis venue à me demander si un pouvoir pouvait me faire passer pour négative ou un truc chimique... que quelque chose d'extérieur ait pu dissimuler ma nature ? C'est fou je sais et j'ai l'impression de virer chèvre à songer à diverses théories plus capilotractées les unes que les autres.

La suite par contre...

- J'aurais du y aller à Noel, cela faisait six mois que mes parents insistaient pour qu'on aille en Afrique du sud rendre visite à Edward, j'ai fini par leur dire que non je n'irai pas, ils me donnaient l'impression que j'avais besoin d'y aller, je pensais qu'ils voulaient que je tombe dans les bras du jeune et riche King, parce que oui l'apport d'argent de roturiers est acceptable quand il sert les intérets des grandes familles, belle hypocrisie en soit. Et du coup même si j'appréçiais Edward j'ai refuse d'y aller. Et... je n'ai pas osé l'appeler... Je ne sais pas quoi lui dire... Salut Ed, je vire folle, je crois que ton père et toi vous m'avez fait un truc bizarre tu pourrais m'en dire plus?
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Le moins que l'on puisse, c'était que Jeremiah s'en trouvait plus que perdu. Largué, pour ainsi dire. Quoi qu'il en soit, il ignorait en quoi elle avait besoin de lui, sinon pour un câlin. Il l'écouta sans rien dire, pas certain de quoi penser. Il ne put se demander si Lizzie savait déjà tout ça et s'il l'avait trompé depuis le départ ou bien si, réellement, elle était aussi larguée que lui. En tout cas, il se découvrit plus qu'une aversion pour les Positifs ce qui, jusque là, était surtout une grande distance. Il ne voulait pas franchement en mettre entre Lizzie et lui, mais il le fit tout de même, sans s'en rendre vraiment compte.

"Peut-être que tu pourrais..." Il s'éclaircit la voix. "Lui expliquer les choses telles que tu viens de me les dire ?"

En attendant, elle lui fournissait l'information que la King Cybernetics fournissait des sortes de... Vaccins ? Bien qu'il eut entendu parler d'une chose pareille plusieurs mois plus tôt, le fait que Lizzie en apporte la preuve était quelque chose d'assez grandiose à laquelle il devrait sûrement réfléchir plus avant.

"Je suis désolé, Lizzie, je ne vois pas ce que je peux faire pour toi si tu as déjà toutes les réponses... Je ne vais pas appeler cet... Edward pour toi. A moins que ce soit ce que tu veux ?"

Sa propre dureté le laissa sans voix. Il devenait ceux qu'il avait finalement toujours détesté.
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Lizzie Scott
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En fait elle se sentait perdue et blessée en un même temps, c'était stupide elle le sentait bien au fond d'elle même mais elle aurait souhaité autre chose, une réaction différente. Elle avait l'impression de s'être totalement mise à nue, elle venait d'avouer l'horreur, le pire qu'il puisse exister à ses yeux, parce qu'elle cherchait juste un soutien.

Comment expliquer qu'appeler c'était avoir la preuve que ce qu'elle craignait était vrai et que pour le faire elle avait besoin qu'on lui tienne la main? Allait-elle devoir encore se rabaisser et supplier? Ses épaules étaient basses, ses yeux trop rougis d'avoir pleuré ses derniers jours pour que de nouvelles larmes ne viennent, elle était vidée.

- Je ne peux pas l'appeler c'est le problème, et si c'est vrai?

Si elle était ce qu'elle détestait, comment vivre ainsi? Comment se regarder dans un miroir? Elle aurait sur elle le même regard que lui renvoyait Jerry.

Dans un murmure elle trouva la force d'ajouter cependant en un ultime aveu de demande d'aide.

- Je peux pas le faire toute seule, j'ai besoin d'un ami, de quelqu'un qui saura être avec moi après, quand j'aurais la vérité, je pensais que tu pourrais l'être.

Elle ne lui demandait pas d'appeler mais juste d'être la, à ses côté si il en était capable du moins ce dont elle commençait à douter vu sa froideur.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Que Lizzie le manipule volontairement ou non, ça faisait son effet. Jeremiah n'était pas du genre à ne pas répondre à un appel à l'aide. Qui plus est, il y avait cette chose qui faisait qu'il réagissait comme n'importe quelle personne qu'il n'aimait pas et ça, c'était assez perturbant. Pour la première fois, il se retrouvait de l'autre côté de la mutation et il n'aimait pas beaucoup.

"Pourquoi tu..."

Pourquoi ne pouvait-elle pas appeler Edward, c'était un peu bête comme question et il tapa à nouveau à côté. Il se massa une arcade sourcilière en réfléchissant et soupira. Il ne serait pas un de ces types. Il ne serait pas de ceux qui lâchent une amie dans le besoin. Et il était vrai que Lizzie était ce qui s'approchait le plus d'une amie, après tout. Finalement, il acquiesça en relevant la tête.

"Bien sûr, oui."

Il porta son regard dans le sien et lui sourit. Du moins, autant qu'il en était capable. Ses sourires francs étaient assez rares. Sans être quelqu'un de triste, Jeremiah affichait rarement un visage très expressif.

"Je serai là."

De là à s'excuser pour son comportement, cela viendrait peut-être, mais plus tard. Il aurait voulu tenir sa main ou lui donner au moins un geste compatissant mais ses muscles refusèrent de bouger. Il détestait ce sentiment mais ne pouvait s'empêcher de le ressentir. Si elle était véritablement Positive, le fait d'imaginer ce dont elle était capable lui glaça le sang, mais il fit montre d'une grande discrétion quant à ses pensées.

"Tu veux l'appeler maintenant ?"
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Elle ne savait pas à quoi s'attendre, pas sur quel pied jouer, elle avait dit ce qu'elle ressentait et avait de l'espoir en l'amitié précieuse qu'elle avait à ses yeux envers Jeremiah.
Et finalement il accepta et si l'angoisse sourde grondait toujours en elle, elle avait maintenant un rocher qui se tenait à ses côtés et sur lequel elle avait choisi de s'appuyer.

Elle regarda son ami qui n'avait pas bougé d'un iota. Et elle attrapa son HP, elle l'observa de très longues secondes avant de se décider et de l'allumer avant de dire.

- Appel Edward King.

Et l'appareil numérota de lui même pour contacter le jeune King, responsable de l'entreprise familiale. Elle ne respirait plus et en son fort intérieur, elle espérait ne pas obtenir de réponse, reporter à plus tard surement.
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Edward King
Edward King
La nuit tombait sur Ongha. On levait les barrières de protection et on se dirigeait vers les zones de détente. Edward fit un dernier tour de plateau dans les laboratoires pour s'assurer que toutes les expériences menaient leur bon train. Il rêvait d'un bon verre pour se reposer. Il avait quitté Megalopolis pour Ongha, mais son combat continuait. En général, il recevait les nouvelles de ses informateurs, dont Maddison. Mais dernièrement, celle-ci ne répondait pas. Un autre de ses contacts faisait le mort et ça commençait à le titiller. Pourtant, il avait du travail ici et ne pouvait pas partir sur une simple inquiétude.

Il se dirigeait vers les cabanes, certain que les laboratoires étaient sous surveillance, quand son téléphone sonna. L'indicatif des USA, qui plus est de Megalopolis, lui fit froncer les sourcils. Sous la nuit étoilée, avec quelques arbres fruitiers comme compagnie et la chaleur apaisante de l'heure, Edward répondit, un peu curieux de voir un tel numéro s'afficher.

"Edward King, j'écoute."
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Pour être honnête , elle avait espéré que personne ne réponde et qu'elle entende la voix synthétique lui proposant d'enregistrer un message vocal ou vidéo à l'attention du destinataire. Quand la sonnerie fut coupée et qu'elle entendit la voix de son ami Edward, son coeur eut un loupé, c'était le moment de vérité, l'opportunité d'avoir la vérité une fois pour toutes.

Elle observa Jerry, cherchant un soutien qu'elle sentait trop fragile pour elle, plusieurs secondes s'écoulèrent même avant qu'elle ne trouve le courage de parler.

- Bonjour Edward, c'est Elisabeth. J'espère que... que je ne te dérange pas?


Elle n'avait même pas réfléchi au décalage horaire et la d'un coup elle se demandait l'heure qu'il pouvait être en Sfrique du Sud.
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Edward King
Edward King
Jerry ne savait pas vraiment quoi faire. Si son soutien était fragile, c'était surtout qu'il ne savait pas quoi faire de ses mains. Sa présence aurait dû suffire, mais il eut un doute. Alors, un peu maladroitement, il posa sa main sur la sienne pour serrer ses doigts au creux de sa paume.

Edward, quant à lui, fronça les sourcils au silence.

"Allo ?"

Quand il reconnut la voix de la jeune fille, un sourire se dessina sur ses lèvres.

"Lizzie ! Bonsoir, comment ça va ? Tu ne me déranges pas, non."

Il trouva bien curieux qu'elle l'appelle et sourit toujours en fronçant les sourcils.

"Que me vaut le plaisir de ta voix ? Je suis loin, tu ne veux pas que je te rappelle, la connexion risque de te coûter cher."
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
La réaction de Jerry soulagea Lizzie, ce simple contact même léger était rassurant et tellement humain et normal qu'elle aurait presque pu pleurer de soulagement sauf que c'était pas le lieu ni le moment.

Edward de l'autre bout du monde semblait content de l'entendre, c'était déjà ça non?

- Je fais aller dirons nous.

Un infime instant un sourire se dessina sur son visage soucieux, Edward se souçiait du monde qui l'entourait plus qu'elle ne l'avait jamais fait.

Que devait-elle faire ou dire? Dans son monde on avait l'art et la manière de ne jamais dire les choses simplement mais c'était déjà tellement compliqué dans sa tête qu'elle en avait le tournis.

- Ed, dis moi... Pourquoi je venais seule avec mes parents?

Ok c'était tordu comme question mais dur pour elle de faire mieux comme ça en entrée en matière sans aller se perdre dans les conversations superficielles sur le beau temps, comment ils allaient, que faisaient-ils de leurs journées?
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Edward King
Edward King
"Je te demande pardon ?"

Que Lizzie esquive sa question intrigua Edward. Mais surtout, il sentit sa nervosité et songea qu'elle ne l'appelait sûrement pas pour prendre de ses nouvelles. Alors, quoi ?

"Parce... Qu'il n'y avait que tes parents et toi dans ta famille ? Tu es fille unique, non ? Je ne comprends pas ta question. Est-ce que ça va ?"
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Alors la pour le coup c'était notre écossaise qui tombait des nues. Elle n'avait été fille unique, elle était la puînée de la famille.

- Fille unique? Bien sûr que non, je suis la puînée d'une fratrie de quatre enfants Ed.

Par contre le reste? Elle secoua la tête et lâcha l'aveu si couteux.

- Non cela ne va pas, pas du tout Ed, je ne sais pas ce qu'il m'arrive et dans ma tête j'ai des images qui me reviennent, de quand on venait chez toi, mais ce sont toujours les mêmes, hormis nos jeux, le reste, c'est comme si, il se passait toujours exactement la même chose, je... je suis assez intelligente pour comprendre que c'est pas normal et puis il y a eu... cet incident avec la drogue qui touche que les positifs et...

Pour le coup on eu dit qu'elle venait de se faire atteindre de logorrhée, par contre elle s'arrêta la, il fallait laisser le temps à son interlocuteur de répondre, il fallait qu'il ait des réponses, sinon? Elle ne savait pas.
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Edward King
Edward King
Edward avait toujours cru que Lizzie était fille unique, aussi, il ne comprit pas vraiment le fondement de sa question.

"Lizzie, je..."

Mais elle était lancée et il s'arrêta de marcher en l'écoutant. Quand elle parle de Positifs, Edward fronce les sourcils.

"Quelle drogue, de quoi tu parles ?"

Il s'était envolé pour Ongha avant que cet épisode ne fasse surface à Megalopolis, mais il en avait tout de même entendu parler. Pourtant, il ne comprenait toujours pas le rapport avec lui. Lizzie avait son âge, ou presque. Il l'avait toujours connue et considérée comme une soeur, presque. Si elle avait été Positive, il l'aurait su, non ? A moins que...

"Lizzie, tout ce que je sais, c'est que tu venais en vacances chez nous, nos parents s'entendaient bien et nous aussi. Qu'est-ce que tu veux dire ? J'ai entendu parler de cette drogue, oui, mais elle ne touche pas que les Positifs, elle touche aussi les Négatifs, tu sais ?"
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Lizzie était perdue, la réaction d'Edward n'était pas celle qu'elle avait attendu, elle espérait avoir des réponses, elle avait le pressentiment que ces visions similaires pour chacune de ses visites chez les King avaient un sens auquel elle n'avait pas fait attention jusqu'à présent tout simplement.

- Je...

C'était devenu plus qu’embarrassant tout cela mais après tout, elle avait si Edward n'était pas son meilleur ami il était un bon ami qu'elle appréciait et avec qui elle avait parlé de certaines de ses expériences adolescentes quand elle avait intégré l'internat à Eton.

- Je parle de la kryptonite, la drogue qui est sensée faire planer tout en gardant une part de lucidité. Je sais ce que font les drogues courantes, je peux t'assurer c'était autre chose, le dealer, celui qui se faisait appeler le Rêveur et qui est mort d'après les rumeurs... il m'a demandé de tuer quelqu'un... je.. j'ai essayé de le faire réellement, c'était un cauchemar éveillé, mon corps voulait répondre à son ordre alors que j'en avais pas envie... Et... j'ai perdu connaissance pendant deux jours pratiquement ... c'est sensé n'arriver aux positifs Ed...
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Edward King
Edward King
Une information qu'elle avait subtilement omis de transmettre à Jeremiah dont le visage fut bien pâle sous ses nombreuses taches de rousseur. Il entrouvrit les lèvres, se demandant comment réagir. La facilité le frappa alors que Lizzie était au téléphone. Au moins, pendant ce temps, il put réfléchir à loisir à quelle attitude adopter face à ces révélations.

Edward en demeura également interdit. Les yeux dans le vague, il répéta les mots de Lizzie dans sa tête et tourna sur lui-même pour essayer de comprendre.

"Lizzie, cette drogue a des effets sur tout le monde, mais..."

Mais le fait qu'on ait tenté de lui donner un ordre et qu'elle y répondu força Edward à manquer d'arguments. Il se passa une main sur le visage et soupira. Ce n'était pas seulement l'annonce de Lizzie qui le laissait silencieux, mais les suppositions qui firent irruption dans sa tête.

"Il faut que je te rappelle."

Un peu pressé, l'Edward qu'il était. Il lui aurait bien dit de ne pas s'inquiéter, mais l'héritier n'avait aucune sympathie pour The Cure. Il soutenait l'Underground depuis des années, ainsi que de nombreuses oeuvres de charité dans le monde. Alors si Lizzie était Positive, ce n'était pas grave.

"Je dois vérifier quelque chose, et je te rappellerai, d'accord ?"
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Elle avait réussi à plomber aussi sa conversation avec son ami d'enfance , bordel mais qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez elle , à quoi elle jouait? Elle virait folle ou stupide au choix et dans les deux cas cela lui déplaisait totalement de ne pas se reconnaître et d'agir de manière irrationnelle.

Elle avait un cerveau et un bon, pourquoi il refusait de marcher dans son cas précis! Elle n'avait pas grillé ses neurones non plus fallait pas déconner, c'était ça de se sentir impuissant surement, une nouveauté pour elle qu'elle détestait.

Ed reprenait la parole et elle cru qu'elle allait avoir des réponses mais la suite?
Elle ne réussit qu'à dire un "ok, rappelle moi vite"

Son téléphone éteint, elle se sentait encore moins avancée et dans un geste de colère elle jeta l'HP contre le mur et comme tout appareil normalement constitué il explosa et son écran se brisa... Mais dans le fond cela ne la soulageait pas.

Elle releva son regard vers Jerry et dit.

- Ca m'aide pas... Je... je m'excuse de t'avoir fait venir, je dois juste être à la rue ou que sais-je encore... Je vais retourner me coucher j'ai rien de mieux à faire.

Autant dire que depuis l'épisode du Reveur, sa thèse était en mode stand by total.

Elle se leva et se dirigea vers la porte , elle se mit à ronger ses ongles plus vraiment manucurés et attendit, le regard rivé au sol, trop honteuse pour en rajouter ou demander quoi que ce soit d'autre, elle avait déjà trop livré d'elle et que du mauvais.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Si Jeremiah ne s'était pas attendu à quelque chose, c'était bien au lancer de HP. Il écarquilla les yeux et sursauta. Lizzie put se targuer de le surprendre. Il tourna les yeux vers elle et entrouvrit les lèvres pour parler, mais elle le devança et il fronça les sourcils, sans comprendre. Secouant doucement la tête, il voulut la retenir de se lever, mais déjà, elle était à la porte, comme pour l'inviter à s'en aller. Si Jerry avait voulu partir, il l'aurait déjà fait. Depuis un moment. Il n'avait pas décidé de rester malgré tout, pour tourner les talons maintenant. Non, il ne l'abandonnerait pas.

Il se leva à son tour, sans la quitter des yeux et s'approcha, comme s'il allait accepter de sortir. Pas véritablement expansif, Jeremiah garda le silence et avança lentement jusqu'à elle et il s'arrêta à sa hauteur. D'un index, il lui releva le menton et lui sourit - autant que possible - avant de lui retirer les doigts de la bouche. C'est pas joli, chez une fille.

"Je n'irai nulle part."

S'il avait été maladroit plus tôt, il se rattrapait maintenant. Comme tout être humain, Jeremiah était sujet à des doutes. Et, comme tout être humain, avec un peu de recul et de réflexion, il était capable de corriger ses erreurs. Il posa sa main sur son épaule.

"Je reste avec toi."

Ce ne serait pas la première fois, d'ailleurs. Il lui dégagea une mèche pour lui ramener derrière l'oreille et son sourire s'étira un peu plus pour lui redonner un peu de moral.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Lizzie était enfermée dans une espèce de bulle dangereuse pour elle, car c'était ce genre d'isolement qui pouvait la faire replonger dans ses travers. Elle était persuadée qu'avec ce qu'il venait de voir de son comportement Jeremiah n'aurait qu'une envie fuir, d'ailleurs elle même aurait fait cela, fuir plutôt que d'affronter une situation qui la dépassait totalement.

Cependant une fois de plus il la surprit et en bien, il lui releva le menton et lui enleva le doigt à l'ongle maltraité de la bouche et lui annonça qu'il ne partait pas.

Ces simples mots eurent l'effet d'une vague de chaleur sur Lizzie qui avait l'impression d'être vidée de toute vie ou énergie. Ces mots avaient un pouvoir bienfaiteurs pourtant ils étaient si banals en un sens.

Son regard croisa celui de son ami et malgré elle, elle esquissa un sourire.

- J'ai pas de room service ici par contre.


Tentative d'humour, elle ne pouvait faire mieux pour l'heure, mais elle avait refermé la porte.

Et sans prévenir, parce que si elle se laissait aller au naturel elle était quelqu'un d'expansif, elle serra Jerry dans ses bras, lui sautant presque au cou et murmurant un "merci"
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Humour s'il en est, Jeremiah se surprit à sourire. Il n'aimait pas la voir attristée et encore moins aussi vulnérable. Il se mettait à sa place et comprenait alors enfin sa terreur, son angoisse. Aussi, quand elle lui sauta au cou, il ne s'écarta pas et après une seconde d'étonnement, il referma ses bras dans son dos et la serra contre lui. Malgré tout, ça le secouait bien plus qu'il ne voulait l'admettre. Les yeux dans le vague, il songea à tout ce que tout ça représentait.

Lizzie, Positive, c'était impossible. Il se refusa à y croire. Il devait tout simplement y avoir une explication rationnelle et logique. Il croyait tout ce qu'elle disait, il avait confiance en elle, elle ne pouvait pas lui mentir. Selon lui, quelqu'un lui jouait un mauvais tour et il se donnait pour mission de le trouver et de lui faire mordre la poussière. Il s'écarta d'elle et posa sa main sur sa joue pour reculer ses cheveux.

"Tu n'es pas Positive."

S'il n'y croyait pas, alors Lizzie finirait par ne plus y croire et son angoisse baisserait pour lui permettre de redevenir cette jeune femme pleine de vie qu'il appréciait tant. Et par "appréciait", il se surprit, en la dévisageant, à entrevoir autre chose. Elle ne lui plaisait pourtant pas, il ne ressentait aucune attirance pour elle. Absolument aucune. En vérité, c'était presque l'inverse. Pourtant, elle était si jolie, il aimait son petit nez et son sourire. Ses grands yeux bleus étaient si expressifs et elle avait les cheveux doux, une véritable peau de pêche et quelque chose l'attendrissait dans la façon dont ses taches de rousseur dansaient sur ses pommettes. Et, parce que selon lui, elle était était une femme parfaite sous tous rapports, il se rendit compte qu'elle devait bien lui plaire. C'était obligé. Personne ne pouvait lui passer à côté sans la voir, sans s'intéresser à elle, sans aimer le son de sa voix et l'éclat de son rire. Non, de but en blanc, Jeremiah ne vit pas en quoi elle ne pouvait pas l'attirer.

C'était comme ce baiser qu'ils avaient "échangé" lors de leur mission d'infiltration à la conquête du maire de la ville. Même Lizzie l'avait trouvé froid, mais il ne voyait pas où était le problème. Il n'était pas confortable dans le jeu de comédie, il n'était pas mauvais, mais ce n'était pas non plus son terrain de prédilection. Et embrasser une fille, pas besoin de se retourner devant tout le monde, lèvres contre lèvres, ça aurait dû suffire, non ? Il n'avait même pas souhaité en obtenir plus, d'ailleurs, à bien y réfléchir. Pas qu'il ne voulait pas d'elle... Ca ne l'intéressait... Tout simplement pas. Il caressa sa pommette de son pouce et ajouta d'une voix douce.

"Je te promets de le prouver."

A commencer par le fait que si elle l'était, il ne prendrait pas le risque qu'elle le contamine en l'embrassant. Il parcourut la distance qui le séparait de Lizzie pour poser ses lèvres contre les sienne, décidé à lui donner le baiser qu'elle méritait.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Lizzie ne savait pas vraiment quoi dire ou rajouter, la jeune femme se sentait vidée de toute sa substantifique moelle comme le disait si bien ce cher Rabelais. Elle avait lutté en vain, s'était épuisée seule à combattre des démons qui l'effrayaient au plus haut point et elle ne pouvait que remercier cette lueur d'intelligence qui l'avait frappé quand elle avait finalement trouvé le courage d'appeler Jerry à l'aide.

Il était convaincu qu'elle n'était pas positive et il allait tout faire pour le prouver, elle avait quelqu'un à ses côtés.

Son courage revenait petit à petit en même temps qu'elle se demandait ce qu'il se passait, elle était du genre "tactile" mais elle avait bien compris que ce n'était franchement pas le cas de son ami.

Il ne s'était pas reculé quand elle l'avait enlacé, et au contraire il avait caressé sa joue de son pouce, c'était rassurant, agréable et elle n'avait pu retenir un léger frisson.

Elle aurait pu même tomber des nues quand il franchit la distance les séparant pour l'embrasser, elle n'avait pas imaginé qu'il puisse le faire, et pourtant elle ne se fit pas prier. Ses lèvres posées sur les siennes, c'était comme un phare dans une nuit pleine de brouillard, elle avait besoin autant qu'envie de pouvoir s'y accrocher. Elle n'hésita pas à goûter et savourer pleinement ce baiser qui pour la première fois depuis des semaines lui fit se sentir à nouveau vivante, à nouveau elle même, une jeune femme pleine de vie et d'envies.

Elle ne savait pas cependant si elle pouvait demander plus à Jerry et elle n'osait faire plus que de rendre ce baiser, de s'y plonger entièrement.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Ce n'était pas si difficile, finalement. Jeremiah se laissa prendre au jeu en encadrant son visage de ses deux mains pour faire durer ce baiser qui leur aurait sûrement porter plus de chance lors de leurs entrevues "professionnelles". L'empathie de Jerry l'avait conduit à se rapprocher de Lizzie. Ce n'était pas tant par envie qu'il l'embrassait, que par sympathie, que parce qu'elle en avait besoin, qu'elle l'avait appelé pour qu'il soit là pour elle. Selon lui, c'était la meilleure chose à faire pour consoler la jeune femme. Il se rendit compte que même pour lui, c'était agréable. Ne plus se sentir si en marge à défaut d'être seul. D'avoir quelqu'un pour vous réchauffer...

Jeremiah laissa son front rouler contre celui de Lizzie et son pouce glissa sur ses lèvres. Il joua de son nez contre le sien, ses doigts se mêlant à ses cheveux. Les gens avaient tort de le croire si froid et distant et intouchable. Il l'était, oui, par pudeur, par crainte d'être mis à nu devant n'importe qui, des inconnus, des gens pouvant s'en prendre gratuitement à lui. Il se protégeait ainsi. Mais en vrai, c'était un homme bon et aimant, proche de ceux qu'il aimait. Son père... C'était autre chose. Mais il laissa entrevoir à Lizzie la douceur dont il était capable.

Une seconde, il eut envie de s'excuser, mais si elle avait répondu à son baiser, alors il n'avait pas à être désolé. Pour cette raison, il eut un sourire en coin et embrassa à nouveau ses lèvres alors que ses mains glissaient de ses épaules le long de ses bras. Toutes ses craintes qu'il nourrissait depuis des semaines, voire des mois si on partait du moment où il avait quitté l'Australie pour arriver là en fermant la porte à tout le monde, se rendant intouchable. Tous ces doutes, Jerry les recala dans un tiroir profondément enfoui dans son esprit et ne profita que de Lizzie, la première à l'avoir percé à jour. Finalement, c'était à croire qu'elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. C'était dérangeant et agréable à la fois.

"Ta coloc est là ?"

Bien sûr que non, Lizzie n'aurait pas appelé Edward avec des oreilles indiscrètes non loin ! Mais elle aurait pu revenir. Il se montra même joueur, ses lèvres s'aventurant dans son cou et ses mains serrant sa taille. On sous estimait combien le toucher d'un corps de femme pouvait faire chavirer l'esprit d'un homme ! Celui de Jerry n'était pourtant pas facile à pencher, mais Lizzie était différente. Elle faisait de lui quelqu'un de différent.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott

Lizzie était bien moins que Jerry dans l'introspection ou le questionnement, ce qu'elle voyait, ce qu'elle sentait et qu'elle vivait surtout c'était ce contact humain. Jerry l'attirait, son côté réservé, sa façon de voir le monde, son petit air parfois cynique ou joueur, et son sourire quand il se laissait aller. Oui elle l’appréciait plus que de bien nombreuses personnes et il avait un je ne sais quoi d'exotique, ce métissage qui avait le don de pouvoir la faire chavirer (et surtout qui était à cent mille lieues du stéréotype anglais ou écossais auquel elle avait pratiquement toujours été confrontée)

Un instant trop long à son goût, il quitta ses lèvres mais ce fut pour mieux revenir et s'enhardir aussi ce qui n'était pas sans déplaire à la jeune femme. Elle aussi joua avec les cheveux de Jerry avant de descendre le long de son cou.

Quand il finit par lui demander si sa coloc était là elle esquissa un franc sourire en répondant.

- Elle ne vient que le soir après ses cours, c'est un fantôme.

La jeune femme réalisant par la même que nulle fuite vers l'avant ne semblait vouloir atteindre Jerry se rapprocha de lui alors qu'il embrassait son cou. Ses mains entourèrent le jeune homme et cherchèrent à soulever le pull de ce dernier, un obstacle bien trop désagréable pour elle qui n'avait qu'une seule envie, parcourir la peau du jeune australienne du bout de ses doigts fins.

Réussissant sans trop de mal sa manœuvre, elle put laisser glisser ses doigts le long de la colonne vertébrale de Jerry tout en l'embrassant presque goulûment.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Le moins que l'on puisse dire, c'était que Lizzie était entreprenante. Il aurait dû s'y attendre et pour le coup, elle ne lui offrit pas la désagréable mésaventure de la réflexion. Les frissons lui parcoururent même la peau en sentant sa main dans son dos pour soulever son t-shirt. Voilà bien longtemps que cette sensation l'avait boudé. Aussi, il s'en sentit tout ragaillardi ! L'audace de Lizzie força la sienne et il la souleva dans ses bras par la taille pour la ramener vers le canapé - à défaut de lui pouvoir lui demander où était sa chambre, tant ses lèvres étaient occupées.

Puisqu'elle avait ouvert les festivités vestimentaires, il ne se fit pas prier pour l'imiter. Pourtant, malgré tout, une part de lui restait pudique, une part de son intimité qu'il avait toujours du mal à dévoiler pleinement et c'était d'autant de l'ordre physique que psychologique. Dans ces cas-là, Jerry se retrouvait toujours à jouer de l'humour et d'un zeste d'ironie.

"Et c'est genre dans combien de temps, le soir ?" En l'embrassant, il conserva son sourire en coin que s'il avait la peau plus claire, peut-être qu'elle aurait pu remarquer un léger rougissement. "Parce que je suis vierge du sol américain, alors je ne sais pas vraiment comment ça se passe par chez vous."

Un peu d'humour devrait l'aider à se détendre. Il fut persuadé que si elle riait, il s'abreuverait de cette mélodie pour se rassurer lui-même.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Elle avait eu peur que Jerry ne recule, ne rationalise ou n'essaye de nouveau de parler qui sait mais par chance il n'en fit rien. Elle se laissa porter vers le salon et son canapé sans rien perdre de la douceur de ses lèvres.

Il ne semblait pas en reste et rapidement ses propres affaires s'envolèrent pour atterrir sur le sol en parquer du salon. Son humour la déstabilisa un instant, guère plus. Un sourire mutin s'accrocha aux lèvres de la pétillante écossaise qui répondit presque avec sérieux.

- Dans de bien nombreuses heures, comme si elle était un animal nocturne.

Car oui il fallait l'admettre sa coloc était bizarre, étrange et pas vraiment normale à ses yeux, mais c'était aussi un sujet d'étude non? Encore qu'elle n'avait pas franchement pu en profiter vu qu'elle était préoccupée par son propre cas étrange et mystérieux.

- Je suis Ecossaise, on se moque des américains ne crois tu pas?

Après tout, elle non plus n'y connaissait pas grand chose en moeurs du coin, mais celles d'un australien, cela l'intéressait bien plus. D'un geste sûr elle défit la ceinture du jean de jerry pour pouvoir l'en délester rapidement. Elle ressentait un besoin presque pressant de sentir sa peau sur la sienne et pas uniquement celle de ses lèvres.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Se moquer des américains, c'était peu dire ! Jeremiah ne s'y faisait pas des masses, d'ailleurs. Ils étaient tous si opportunistes, m'as-tu-vu, dramaturges et bien d'autres qualificatifs encore exacerbés. D'ailleurs, Lizzie se fondait plutôt bien dans la masse, mais comme pour tout, Jerry s'arrêtait à certains détails comme le fait qu'elle était écossaise, et riche. Il n'aurait pas dû, c'était encore une preuve de sa facilité à juger, bien qu'il en pensa le contraire. Disons qu'il partait facilement avec des à priori.

Pour l'heure, il avait entendu tout ce qu'il voulait. Il était suffisamment pudique pour ne pas vouloir croiser sa colocataire, mais assez à l'aise pour ne pas se préoccuper qu'il s'agisse d'un canapé ou d'un lit. Il aurait bien préféré ce dernier, d'ailleurs, mais il n'était pas non plus du genre à s'inviter dans la couche d'une Lady. Il avait tout de même un pédigrée de Clochard à respecter.

Quand il cessa de se poser des milliards de questions dans sa tête, sa rencontre avec Lizzie lui sembla plus simple, voire même si naturelle. Quelque part, il se rappela quelques années plus tôt, avant d'arriver ici, quand l'inquiétude ne fronçait pas son front et que les questions sans réponses n'envahissaient pas ses journées, qu'il y avait là une habitude qu'il retrouvait. Tout aussi naturellement. Juste pour défier son père, sortir avec des grandes gigues blondes aux yeux bleus dans la menace d'un métissage, était son sport favori. Donner des idées à son père sur ce qu'il avait pu faire - ou oublier de faire - quand il ne rentrait pas à la maison le soir, rendait folle sa mère à force de médiations entre deux scènes de colère.

Mais ici, rien de tout ça n'avait d'importance. Ses parents n'étaient pas là, il se fichait pas mal de sortir avec qui que ce soit, ses priorités avaient tellement changé que son propre père ne l'aurait pas reconnu. Il l'aurait même, très probablement, beaucoup plus apprécié maintenant qu'au pays. Ironie s'il en est... La seule curiosité qu'il s'octroyait étant qu'il ne ressentait rien pour Lizzie. Il n'aurait jamais cru arriver jusque là sans une once de sentiment pour une fille. Femme. Encore qu'il l'appréciait beaucoup. Elle avait du charme, c'était indéniable, et elle le rendait si important, d'une certaine manière. Grâce à elle, il n'avait pas l'impression de brasser de l'air impur, il se sentait du bon côté, oeuvrant pour quelque chose de bien !

Il ne lésina sur aucune caresse, ses mains découvrant son corps svelte et féminin. Elle le réchauffait et son empressement lui laissa entendre qu'elle en voulait toujours plus. A aucun moment il ne s'imagina qu'elle puisse, elle, ressentir quelque chose. Selon lui, ce genre de choses était à double sens et se ressentait à deux. S'il n'éprouvait rien, alors il partait du principe que ça devait être de même pour elle. Ce qui rendait les choses bien plus faciles, comme ça. Il bénit son corps de tous les baisers qu'il ne lui avait jamais donnés quand il aurait dû - et il y avait eu un paquet d'occasions... - regrettant de ne pas s'y être essayé plus tôt. Finalement, il se rattrapait.

Il se laissa penser que Lizzie était une danse bien gracieuse à laquelle il se laisserait volontiers inviter à nouveau. Elle avait toujours eu ce don pour le mettre à l'aise, même dans les pires situations. Et ils en avaient connues certaines bien cocasses. Si au début, il l'avait laissée prendre les devants, c'était pour mieux la guider entre ses bras, la serrant contre lui, la protégeant à son tour comme elle l'avait toujours fait avec lui. Et quand il sentit le long frisson lui courir dans le dos, il serra dans sa main sa cuisse contre sa hanche, laissant un soupir s'échapper de ses lèvres dans son cou. Cou au creux duquel il promena quelques baisers avant de retrouver ses lèvres généreuses. Ses doigts profitèrent de sa peau douce encore un moment avant de venir se mêler à ses cheveux.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
En ce moment mademoiselle Elizabeth Eleonore Samain Montagu Douglas Scott voyait les choses très simplement pour sa part. Elle n'était pas amoureuse elle non plus, il lui en faudrait plus qu'une nuit aussi torride puisse-t-elle devenir pour s'amouracher de quelqu'un, mais la elle profitait de la vie et de ses plaisirs et physiquement Jerry avait ce côté exotique juste ce qu'il faut pour l'attirer et la faire chavirer.

Les mains du jeune australien en avaient fini de se montrer prudes et parcouraient son corps avec délice et elle aimait cette sensation, la chaleur qui lentement avait grandi dans son bas ventre pour se diffuser à tout son être. Leur souffle chaud devenait court à mesure que l'excitation montait et Lizzie bien qu'aimant cet été état d'envie préférait de loin profiter pleinement de la situation et avoir encore et toujours plus que de simples caresses.

Ses propres mains avaient parcoures la peau de Jerry, glissant le long de son dos, comptant les vertèbres, enfin non elle ne comptait rien, s'amusait juste. Mais maintenant il était temps d'obtenir son dû ? ;) Sa main droite descendit vers l'entre jambe de Jerry pour se saisir de son membre turgescent, il avait l'envie d'elle et son souffle chaud dans le creux de son cou le lui prouvait autant que ce que sa main éprouvait.

[CLOS] [Lizzie/Jerry] In my head... Tumblr_inline_mmz2m1M1bb1qz4rgp
L'heure de plaisanter était terminé pour la fière Ecossaise qui avait donc pris les choses en main. Elle repoussa Jerry afin qu'il se retrouve assis sur le canapé et qu'elle puisse venir s'installer et le chevaucher.... (fin de mon craquage)
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
En bon australien, Jeremiah avait le sang chaud qui lui cognait aux tempes. A peine assis que ses doigts prirent d'assaut la chevelure de Lizzie pour la serrer contre lui. Ses lèvre dévorèrent les siennes, étouffant ses soupirs. Une de ses mains s'échappa, glissant dans son dos jusqu'à inciter ses reins à se arquer et il embrassa sa gorge offerte. Son souffle réchauffa sa peau alors qu'il promenait ses baisers ardents sur sa poitrine. De son autre main, il serra sa cuisse, la relevant légèrement contre lui pour l'accompagner dans sa danse. Quand il retrouva ses lèvres, une fougue l'enivra alors que les battements de son coeur commençaient à lui tourner la tête. Il sentait même ceux de Lizzie et sa poitrine se gonfler contre lui.

Il en avait oublié tout ce qui se passait autour d'eux, comment ils s'étaient retrouvés là et encore plus pourquoi. Aussi, quand il reconnut la sonnerie du téléphone de Lizzie, il resserra l'emprise de ses doigts dans ses cheveux.

"Laisse sonner. Ca rappellera."

A ne plus vouloir lâcher Lizzie alors que ses lèvres retombaient dans son cou, il se demanda comment il avait pu faire sans même y penser une seconde toutes ces dernières années. Et puis, ils étaient toujours dérangés par quelqu'un - des fauteurs de troubles, des kidnappeurs - ou quelque chose - de la drogue. Jerry voyait en Lizzie une partenaire idéale pour lui mais dont tout le monde essayait de le séparer. Alors, il refusait que ce téléphone ne vienne à nouveau se mettre entre eux.

Et de toute façon, même si Lizzie venait à décrocher, il ne la lâcherait pas pour autant, se transformant en beau diable pour lui murmurer des soupirs à l'oreille et la couvrir de caresses audacieuses. C'était un bon diesel. Une fois chaud, le moteur vous permettait de voyager jusqu'à la lune !
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Plaisir des sens, sens en émoi,
Lizzie était au comble de la joie
Quand le téléphone se secoua
Son coeur à battre échoua.

Tiraillée par la curiosité,
C'était son défaut attitré,
Elle laissa son oeil regarder,
Quelle mauvaise idée!

Le prénom la fit hésiter
Que faire, encore profiter?
Ou bien le moment briser
Pour une chimère rêvée?

Ses mouvements perturbés
Le rythme se fit saccadé
Et les pensées égarées
Adieu la belle envolée

Elle grogna de colère
Et ne savait plus quoi faire
Ses envies satisfaire
ou abandonner la chair?

Son regard bleu rivé
Dans celui du métissé
Elle implora sa pitié
En décrochant son HP !


- Ed? T'as déjà des infos?
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
"Non, Lizzie, n..."

Jeremiah soupira en la regardant à contre coeur étirer son bras pour décrocher son téléphone. Il y avait des priorités dans la vie, et décidément, ceci expliquait pourquoi il était célibataire. A croire que tout les séparait ! Il n'en ressortit que plus frustré. Pour autant, il ne s'éloigna pas et promena ses baisers dans son cou, histoire qu'elle prenne son message et que d'ici quelques secondes, elle n'ait pas oublié où ils en étaient.

Mais le nom de Ed le fit dessaouler presque aussi vite que le désir lui était monté à la tête et sa tête tomba contre l'épaule de Lizzie alors qu'il insultait intérieurement le bonhomme de l'avoir sorti de sa rêverie. Il ne pensait plus à ces histoires de Positif.

"Oui... Mais pas au téléphone. J'ai trouvé ton dossier dans les archives de mon père. Je serai à Megalopolis demain matin, heure de là-bas. Dis-moi où je peux te retrouver et je t'expliquerai tout."

Jeremiah redressa la tête pour dévisager son amante et son expression ne lui laissa que peu de rêveries.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Elle aurait voulu, voire même elle aurait du ne pas répondre, elle le savait quand elle avait tendu son bras et qu'elle avait vu écrit Ed.King

Mais tout était revenu dans sa tête comme un boomerang oublié, elle venait de se prendre un coup de massue monumental quand elle avait décroché, la nausée au bord des lèvres alors que quelques instants avant elle savourait le plus exquis et délicieux des moments avec l'homme qui incarnait tout ce qu'elle appréciait.

Sa voix s'était nouée, elle avait à peine écouté, les mots avaient glissé sur elle alors que de la sueur perlait à son front. Edward King quittait l'Afrique Sud sur le champ pour venir lui parler de son dossier?

Elle avait le teint pâle au naturel mais là elle était livide.

- Chez moi , je serai chez moi je t'envoie l'adresse. A.. demain.

La conversation parmi les plus courtes qui soit et pourtant la plus effrayante. Son téléphone retomba au sol une fois éteint et elle posa son regard sur Jeremiah.

- Il y a un dossier à mon nom... il... il vient pour m'en parler...

Comment pourrait-on la convaincre maintenant qu'elle n'était pas une de ces erreurs de la nature, un abomination parmi tant d'autres?
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Jeremiah soupira en tournant la tête pour voir au-delà de Lizzie et il se passa une main sur le visage. Pour dessouler, c'était efficace, en effet. Mais que dire, il ne pouvait pas l'abandonner comme ça. Il s'ébouriffa les cheveux d'une main et baissa finalement les yeux dans les siens, ses lèvres se tordant à la réflexion. Il n'y avait rien à dire. Il possédait les mêmes craintes qu'elle. Après tout, ce n'était pas de sa faute, elle était née comme ça et ses parents avaient dû tenter des choses pour la déposséder de ce virus. C'était tout à leur honneur, finalement.

Il caressa sa joue, son pouce glissant sur ses lèvres. Puis, il écarta une mèche de cheveux derrière son oreille et la contempla de longues secondes avant d'embrasser son front. D'un bras, il la resserra dans une étreinte pour la garder contre lui. Le regard dans le vague, il caressa ses cheveux sur sa tempe.

"Ca va aller. Tout ira bien."

Il prononça les mots autant pour elle que pour lui. En attendant, cette histoire le mit bien à plat. Plus efficace encore qu'une douche froide.

"Je reste avec toi."

Plus facile à dire avec le pantalon sur les chevilles. S'il avait été habillé, il aurait probablement détalé. Par peur ou par crainte, ou simplement par honte... Allez savoir.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Voir que Jerry ne prenait pas ses pieds à son cou pour fuir loin d'elle la rassura elle devait l'admettre, elle n'était pas de taille à affronter les heures d'attente jusqu'au lendemain seule chez elle. Elle se connaissait, elle sortirait, et... déconnerait tout simplement comme elle savait si bien le faire, oublier la vie, sa vie quelques heures durant.

Blottie contre Jerry elle murmure.

- Je voudrais tellement qu'on puisse oublier toute cette histoire et qu'elle ne nous revienne en tête que demain matin... Ce serait tellement plus simple.


I wish...:
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Butterfly Effect
Butterfly Effect
Le membre 'Lizzie Scott' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'Quitte ou double' :
[CLOS] [Lizzie/Jerry] In my head... De_2

--------------------------------

#2 'Quitte ou double' :
[CLOS] [Lizzie/Jerry] In my head... De_1 [CLOS] [Lizzie/Jerry] In my head... De_1
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Jeremiah aurait aimé l'oublier tout court, cette histoire.

Ses lèvres contre la tempe de Lizzie, il ne répondit pas, songeant qu'il valait mieux qu'il ne dise rien, plutôt qu'il s'embourbe à nouveau dans des maladresses qui leur seraient fatales dans la situation donnée.

Il se demanda si c'était ce qu'un couple pouvait ressentir lorsqu'ils apprenaient que l'un d'eux était atteint d'une maladie incurable. Ils l'affrontaient ensemble, ou non ? Et puis, qu'est-ce qui faisait un couple ? Est-ce que Jeremiah et Lizzie en étaient un ? Si oui, devait-il vraiment la soutenir ? Si non, pourraient-ils le devenir avec tout ça ? Encore une fois, il se posait tellement de questions, et aucune réponse ne lui vint.

Il songea toutefois qu'il serait bien égoïste de l'abandonner là sans se battre. Si elle avait vécu ainsi des années, alors c'est qu'il existait un moyen de tuer ce virus et d'y survivre. Il cligna des paupières, son visage contre celui de Lizzie et continua de caresser doucement ses cheveux, pour l'apaiser, en réfléchissant. Déjà, il aurait aimé être là pour entendre ce que ce fameux Edward King avait à dire. C'était intéressant à savoir. D'une voix silencieuse, il lui proposa :

"Tu veux que je vienne avec toi ?"
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