2076. Côte est des Etats-Unis. Megalopolis est le centre névralgique d'une guerre géo-politique mondiale depuis qu'un attentat biologique en 2026 a divisé l'humanité en deux populations bien distinctes : ceux qui se battent pour le futur, et ceux qui font avec le présent.
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 [CLOS] [Jerry/Lizzie] La cerise sur la farce

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'Quitte ou double' :
[CLOS] [Jerry/Lizzie] La cerise sur la farce - Page 2 De_2
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Lizzie savait ce que c'était de lâcher prise, perdre pied, s'abandonner mais c'était pour des circonstances voulues, quand elle voulait partir dans un ailleurs non naturel la c'était au naturel qu'elle perdait pied et c'était l'expérience la plus effrayante du monde.

Elle ne repoussa pas Jeremiah lorsqu'il la retint et elle s'accrocha même à lui.

Le grand père, a raison vu qu'il ne la connaissait ni d'Eve ni d'Adam ne semblait pas le plus enclin à laisser Jeremiah veiller sur elle en somme, c'était naturel.La tête des deux hommes en disait long sur le conflit intérieur que chacun d'eux menait alors.

Espérant ne rien enveminer elle dit d'une petite voix au vieil homme.

- Je suis Elisabeth Douglas Scott, chambre 815.

Si il voulait appeler voir si elle n'avait pas enlevé ou fait des choses terribles à Jeremiah il pouvait le faire. Le vieil homme n'était pas content mais il les laissa partir et la portière fut refermée avant que Shiban ne puisse sortir une plaisanterie qui aurait surement mis en rogne son oncle.

La jeune fille n'ajouta rien mais toujours appuyée sur son compagnon d'infortune du soir se dirigea vers le hall de l'hôtel ou le portier sembla inquiet en la voyant, c'était son métier de s'inquiéter des clients, elle le rassura et ils entrèrent. une fois devant les ascenceurs elle demanda le huitième.Sans un mot, sans qu'aucun musique pourrie n'accompagne la montée ils arrivèrent en haut. La chambre était au bout du long couloir luxueux et pour ouvrir la porte elle dut présenter sa puce électronique, c'était ainsi qu'ils sécurisaient les entrées.

Les lumières s'allumèrent en même temps que la porte s'ouvrait sur ce qui ressemblait plus à un petit appartement qu'à une chambre. Qu'allait elle pouvoir dire ou faire? Elle posa sa pochette sur un meuble près de l'entrée et laissa tomber au sol la couverture. Se tournant vers Jeremiah elle demanda.

- Vous voulez manger ou boire quelque chose? Je... je vais mettre de la musique, le silence, il est oppressant ce soir.

Elle s'approcha d'une commande murale et demanda du blues, elle n'était pas d'humeur à écouter autre chose.

Elle avait ensuite ouvert l'espace dédié aux commandes, elle sentait qu'elle aurait dévoré un curé et sa soutane maintenant pour combler le déficit énergétique provoqué par l'adrenaline.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Il arrivait à Jerry de s’en vouloir. La famille de son beau frère n’avait rien à voir avec la sienne. Chez lui, on était plutôt silencieux, pas démonstratif, assez froid, droits dans les traditions et l’éducation. Mais Shiban avait évolué dans un autre concept de l’éducation. Ca ne le rendait pas moins bien élevé, juste un éveil différent. Quand Jerry avait la maîtrise de ses émotions, son neveu les laissait s’échapper comme de l'eau entre les doigts. Et l’intérêt que son grand père portait à l'Australien le gênait régulièrement. Il ne lui devait rien, il n’était même pas son fils, ni son petit fils, il n’était rien, que le frère de sa belle fille disparue. Jeremiah se sentait sans arrêt redevable de toute la protection et la sécurité que le couple offrait autant à Shiban qu’à lui, comme s’il faisait partie de leur famille, intégralement. Et parfois, leur rendre la pareille n’était pas chose aisée. Il joua de la mâchoire avant d’inspirer profondément.

« Je ne disparaitrai pas. »

Entre Lizzie et Jeremiah, le grand père s’avoua vaincu et soupira.

« Très bien. »

Le jeune homme regarda la voiture disparaître, regrettant une seconde de ne pas avoir incité Lizzie plutôt à venir chez eux. Une seconde vite passée car il n’était pas certain d’avoir réussi à supporter l’inquiétude du couple, doublé de son neveu, tout en devant protéger une inconnue de ce feu ardent qu’est la compassion et l’amour… Il n’en avait pourtant pas manqué. Mais on ne lui avait jamais fait une démonstration comme cette famille là.

Dans l’ascenseur, Jeremiah oscilla légèrement, ses yeux se fermant tous seuls dans le silence, alors que la pression retombait de plus en plus. Dans l’appartement, il défit son noeud lentement en regardant autour de lui, ses yeux roulant d’un côté comme de l’autre et il soupira avec un bruit de vêtements froissés alors qu’il se débarrassait totalement de son noeud. S’il s’écoutait, il serait tombé par terre et aurait dormi pendant douze heures d’affilée. Mais la voix de Lizzie le réveilla et il tourna la tête vers elle, intéressé.

« Vous devriez aller prendre un bain, ça vous fera du bien. Je n’ai pas faim, c’est gentil, je vais juste prendre un verre d’eau. Mais si vous voulez, je peux vous faire quelque chose. Ce sera prêt quand vous sortirez. »

Sa soeur lui avait demandé une fois comment il faisait pour n’employer qu’une seule corde vocale. Fatigué, énervé, calme, joyeux, furieux… Sa voix n’oscillait jamais et gardait toujours le même ton clair et grave à la fois. Il n’avait su quoi répondre, il était simplement…  Peu enclin à montrer ses émotions, il ne savait pas comment faire et n’avait jamais été face à quelqu’un que cela intéressait. Sauf son père, peut-être. Mais ça, c’était une autre histoire. Ce dernier voulait le meilleur pour son fils, et celui-ci préférait jouer les tontons du crayon à l’autre bout du monde. Jeremiah était un savant mélange entre son père et sa soeur. Au final, il tirait assez de sa mère et faisait preuve d’autant de neutralité qu’il le pouvait.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
La jeune fille resta un instant interdite, en proie à la réflexion.

- Je doute que vous trouviez grand-chose pour faire un repas ou même un semblant, je… ne cuisine jamais et même si j’ai les commodités ici je me sers du room service.

Devait-elle avouer que faire cuire des pâtes devait être la seule cuisine dont elle était capable ? En tout cas il ne trouverait que de quoi faire des expressos, du lait, des céréales diverses, du sucre, du lait et quelques cochonneries diverses et variées dans le coin dédié à l’espace cuisine.

- Mais je mangerai bien des pâtes à l’arabiata avec du chianti.


Il saurait commander non ?

- Je vais me doucher vous avez raison.


Elle ne voulait pas prendre un bain de peur de vouloir s’y noyer, de se fondre dans l’eau, de rester dessous, loin de tout. Elle rejoignit d’un pas lent la salle de bain, jeta ses vestiges de bas dans la poubelle, fit glisser sa robe et ôta ses sous-vêtements avant d’entrée dans la douche à l’italienne. Elle fit couler l’eau jusqu’à ce qu’elle soit chaude, trop peut-être selon les critères standards, la salle de bain se retrouva rapidement dans un nuage de buée. Elle se glissa sous l’eau et grimaça les premières secondes, sa peau supportant mal la chaleur mais cette dernière était vitale pour qu’elle se détende. Elle resta de longues minutes sans bouger, l’eau glissant le long de son corps. Elle aurait pu rester des heures mais elle ne voulait pas s’y perdre. Elle prit un savon et se frotta, comme si elle voulait enlever tout souvenir de la soirée de sa peau, elle frotta jusqu’à être rouge partout et une fois rincée elle sortit.

Elle se drapa du peignoir et sortit de la salle de bain pour rejoindre la partie chambre, laissant goûter ses cheveux mal essorés sur le parquet. Elle observa ses habits, bien rangés dans l’armoire et attrapa un tee shirt et un short, une tenue pour dormir, loin des standards de mode et d’élégance qu’elle affectionnait en temps normal, elle prit un gilet, antique visiblement et l’enfila. Il était doux et surtout avait un goût des madeleines de Proust. Une pince à cheveux plus tard, ses cheveux étaient relevés en un chignon haut sur sa tête.

Quand elle revint, une bonne demi heure avait du s’écouler, elle avait l’air d’une jeune femme normale approchant de la trentaine, sans maquillage ni artifice, ce qui était rare pour elle.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Ce fut au tour de l'Australien de rester interdit. Rien dans les frigos ? Ni dans les placards ? Etait-elle à ce point riche qu'elle en oublie les commodités les plus simples et banales ? Loin de lui l'idée de la juger, aussi il acquiesça, juste, avant de la laisser filer. Il attendit qu'elle ait fermé la porte de la salle de bain pour soupirer et se relâcher. Il ne voulait pas être seul, pas toute la soirée, mais ces quelques minutes étaient une bénédiction. Il expira lentement en s'approchant d'une fenêtre pour regarder la ville s'étendre sous lui. Juste quelques secondes et il revint vers la kitchenette pour commander ce que Lizzie désirait. Il le fit sans grande conviction, juste, sujet verbe complément, remerciements. Et, les mains dans les poches, il repartit à la fenêtre, en s'épaulant contre un montant.

Avec les nuages, la pollution lumineuse de la ville se reflétait et Jeremiah en oublia son verre d'eau. Il n'aimait pas beaucoup se servir chez les autres, même pour un simple verre d'eau. Mais ces quelques minutes, seul, lui firent beaucoup de bien. Il se sentit même lourd sur ses jambes mais il n'avait pas envie de s'asseoir. Le bruit de porte le fit légèrement sursauter et il tourna la tête en se redressant. De la lumière s'échappait du couloir mais pas de Lizzie encore. Et quand il la vit enfin arriver, il se décolla de la fenêtre et retira les mains de ses poches. Ses lèvres s'entrouvrirent et il cligna des paupières, pas certain de la reconnaître. Et surtout... Il ne s'était pas imaginé la voir aussi dénudée euh... Aussi vite. Il s'éclaircit la gorge en passant un pouce sur sa lèvre inférieure.

"J'ai commandé, ça ne devrait plus tarder, maintenant." Il fit un ou deux pas dans sa direction. "Vous n'avez pas peur d'avoir froid ?" Ou d'être à moitié à poil devant un étranger ? Décidément, Lizzie n'était pas une jeune femme bien farouche, ce n'était pas la première fois de la soirée qu'il se passait la réflexion. "Comment vous sentez-vous ?"
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Lizzie avait beau être sur les rotules, fatiguée elle vit le regard de Jeremiah et sa gêne en quelque sorte. Elle s'arrêta un instant.

[CLOS] [Jerry/Lizzie] La cerise sur la farce - Page 2 Effy-Stonem-effy-stonem-20544476-1599-1046

Et hésita d'approcher plus avant, aussi elle demanda tout en refermant le gilet sur elle.

- Je n'ai pas l'impression d'avoir froid mais je peux mettre un peignoir.


Elle peinait à voir en quoi sa tenue était dérangeante, sa robe du soir était aussi courte que son short et le décolleté de cette dernière provocateur contrairement à ce vieux tee shirt. Mais après tout elle ne voulait pas faire fuir Jeremiah, il était son phare ce soir, la lumière qui éloignerait les ténèbres et envahiraient sa nuit.

- J'ai l'impression horrible d'être passée sous un rouleau compresseur et c'est tout sauf agréable. Mais j'imagine que vous ne devez pas forcément vous sentir beaucoup plus vaillant non?

Elle aurait aimé dire merci pour sa présence mais elle ne savait pas comment faire, tout lui était du dans sa tête et elle découvrait un peu la vie sous un autre angle ce soir.

La sonnette retentit à ce moment la, elle alla ouvrir et remercia le room service avec un pourboire avant de refermer la porte. Des pâtes et une bouteille de chianti en main elle alla tout déposer sur la table basse faisant face au canapé. Et retourna chercher des couverts et des verres.

- Vous boirez un peu de vin ou vous persistez à vous en tenir à de l'eau? Je dois avoir du soda sinon...
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne manquait pas de le faire réagir, même s'il ne montrait rien. Et sa réflexion sur le peignoir lui arrache un léger rire en baissant la tête. Le genre ressemblant plus à un sourire qu'on dissimule parce qu'il n'y a rien de drôle. Ou bien que l'on ne veut pas montrer que quelque chose nous plaît alors qu'on tente de garder la tête haute. Quant à son intérêt pour lui, il haussa une épaule. S'étendre ne servirait à rien et puis elle venait de très bien résumer la situation. Et elle lui aurait dit merci qu'il n'aurait pas été plus loquace.

A la sonnette, il tourna la tête et la laissa s'en occuper avant de libérer de la place sur la table. Elle revint ensuite et... Il lui sembla avoir perdu sa voix depuis qu'elle était sortie de sa douche. Allez savoir pourquoi. Il ne savait quoi répondre, ni ce dont il avait envie. Il aurait bien tourné au vin - voire à une bonne bière fraîche et australienne - mais ne voulut pas ressembler à une girouette qui changeait soudain d'avis maintenant qu'elle avait quelque chose qui l'intéressait. Alors quoi ? Que voulait-il ? L'eau lui sembla bien stupide tout à coup. Il ouvrit la bouche et chercha bien quelque chose d'intelligent à dire, ou juste simple.

"Je vais... vous suivre au vin, je crois."

Rien n'était naturel, lui qui était pourtant simple et peu souvent gêné par quoi que ce soit. Il avait "accidentellement" tué un homme ce soir, avait volé un téléphone sans souci, tenu une arme et avait visé et aussi tiré. Il s'était également retrouvé plutôt près d'une femme qu'il ne connaissait pas et se tenait à présent au milieu de sa chambre d'hôtel. Pour ainsi dire, Jeremiah ne sut pas quoi faire de lui-même en cet instant.

Aussi, il... S'installa simplement par terre, dos contre le canapé et avec une jambe étendue. Lui prendre le canapé ? Si elle voulait s'allonger, au moins il ne la gênerait pas. De plus, il était plutôt bien comme ça. Il était habitué de toute façon. Ce côté désinvolte irait très bien avec celui de Lizzie. Et dans un soupir, il se passa la main dans les cheveux pour les décoiffer. C'est qu'il apparaissait toujours bien chic à côté d'elle, maintenant...
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Lizzie Scott
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Lizzie fut presque surprise de voir le jeune homme sourire, il semblait tellement maître de ses émotion et de lui-même que c’en était déroutant pour elle. Néanmoins ce presque silence était reposant même si elle aurait aimé peut-être plus d’échange mais d’un côté, elle avait ce dont elle avait besoin, une présence rassurante à ses côtés ni plus ni moins. Elle aurait pu se planter sur toute la ligne mais elle n’imaginait que ce jeune homme fut un terroriste ou une brute dissimulée sous des dehors aimables.

Elle prit donc un second verre et revint vers le canapé avec un ouvre bouteille aussi, cela elle maîtrisait depuis longtemps.

Elle se laissa plus ou moins tomber sur le canapé avant de s’y installer en tailleur.

Elle servit deus verres et en tendit un à Jeremiah. Puis le levant pour faire un toast elle annonça en souriant.

- Au pire vernissage de galerie de l’histoire et à la soirée la plus étrange et effrayante qu’il me fut donnée de vivre jusqu’à maintenant.

Elle bu une gorgée du vin vrai et soupira, soulagée. Elle attrapa le plat de pâtes et demanda.

- C’est sûr rien à manger ? Pas de regret à venir ? Je dis ça car une fois que je me lance on m’enlève plus rien de l’assiette je pourrais même mordre.

Elle était exténuée mais avait envie de se détendre aussi.
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Jeremiah Yarrow
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Jeremiah suivit le verre des yeux avant de le prendre pour trinquer avec elle, un léger rictus en coin. Il lui restait encore un peu d'humour pour réchauffer l'atmosphère.

"Certains prennent l'art très au sérieux."

Il but une gorgée à son tour, en silence, se demandant bien si les infos en parlaient et ce qu'ils avaient à en dire. Qui étaient ces types, qu'est-ce qu'ils voulaient ? Son esprit songea à des Positifs en colère qui ne manquaient pas de culot à venir jouer de la bataille en Ville Haute. Mais il n'aimait pas porter des accusations à tort. Il aimait bien savoir, montrer du doigt ce qu'il pouvait prouver. Perdu dans ses pensées, le regard sur l'écran de télé éteint, il garda le verre contre ses lèvres jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole. Il tourna la tête et releva les yeux sur elle, et mit un certain temps à reconstruire le puzzle. Sa concentration était mise à rude épreuve !

Amusé par sa spontanéité, les épaules de Jeremiah se soulevèrent légèrement dans un nouveau rire, à peine entendu mais qui étira ses lèvres en un sourire. Il secoua doucement la tête.

"Non ça ira, merci."

Il n'était déjà pas un gros mangeur (ça change...), mais il avait surtout l'estomac complètement retourné et se demandait s'il arriverait à manger quelque chose sans le rendre. Une chose qu'il préféra taire devant la jeune fille.

"Mangez à votre faim, ne vous inquiétez pas pour moi."

Il jeta un oeil autour de lui.

"Vous êtes plutôt bien installée pour une chambre d'hôtel... A part pour le room service, c'est presque facile d'oublier où l'on se trouve."

Et il lui servit à nouveau un sourire, à peine moins étiré que le précédent.
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Lizzie Scott
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Lizzie répondit d'un franc sourire malgré elle.

- Pour cela que je pense qu'il vaut mieux vivre sans trop se prendre la tête. Le monde nous rappelle vite combien les gens sont ternes et sérieux.

Elle bu une nouvelle gorgée du vin frais et en savoura son goût avant de s'attaquer à la nourriture. Le mot était bien lié à une attaque, son estomac lui semblait crier réellement famine, le stresse l'avait affamée. Elle donna un premier coup de fourchette et soupira de satisfaction, nulle pâte n'avait jamais eu un tel goût qu'en ce moment.

- Vous ne savez pas ce que vous manquez Jeremiah.

Elle en était à une nouvelle et savoureuse bouchée quand Jeremiah parla de l’hôtel. Son regard balaya la pièce et elle haussa les épaules.

- C'est parfait pour quelques jours oui mais il n'y a pas d'âme la dedans, rien pour se sentir chez soi. Et je ne compte pas rester à Megalopolis juste quelques jours, je pense que c'est ici que je vais trouver l'inspiration pour écrire ma thèse, je tourne en rond depuis des mois c'est d'une rare frustration.

Avisant la pièce elle ajouta.

- J'ai besoin de me trouver mon havre à moi mais la Ville Haute est très aseptisée, j'aime le confort, le luxe soyons honnête mais mon appartement d'étudiante à Oxford me manque.


Et son colocataire aussi, champion d'aviron il avait de grandes qualités intellectuelles et physiques... Mais cela s'arrêtait à cela, un sex friend.
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Jeremiah Yarrow
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Jeremiah la regarda dévorer son plat avec un demi sourire. Au moins mangeait-elle avec un fort appétit, mais ça ne lui donnait pas plus faim. Elle se nourrissait bien assez pour deux. Il sirota le vin en espérant que son estomac l'accepterait. Il se sentit un peu... péteux d'être celui qui avait du mal à digérer quand elle dévorait un plat. Logiquement, cela aurait dû être l'inverse, non ?

"La Ville Haute ne me plait pas beaucoup. Il y a trop de monde. Je viens d'un endroit où il y a 10 habitants au kilomètre carré. Je préfère la Ville Médiane. Les gens y sont moins ternes... Moins sérieux. Plus vivants avec moins de pouvoirs magiques et moins de métal."

Il s'étira en inspirant profondément et s'accouda sur le siège du canapé pour tenir sa tête dans une main et lui faire un peu plus face.

"Entre Oxford et Megalopolis, la vie doit bien vous changer, aussi." Il fronça les sourcils. "Je vous trouve bien courageuse de débarquer ici sans connaître personne."

Lui-même avait traversé la planète pour venir ici mais il se demanda s'il l'aurait fait sans les parents de son beau frère. Probablement n'aurait-il pas eu le choix pour son neveu. Mais il aurait pu venir le chercher et faire le chemin en sens inverse sans se poser d'autres questions. Ne pas partir à la recherche de sa soeur, ramener son neveu dans... A le voir ce soir, il comprit que l'erreur aurait été monumentale de le faire venir en Australie dans une famille qui restait si différente de ce qu'il avait connu, même si c'était la sienne. Il n'y avait qu'à voir pour commencer le gouffre qui le séparait de son oncle.
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Lizzie Scott
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Lizzie continuait de dévorer comme si combler son estomac de nourriture pouvait l’aider à mieux assimiler la soirée et les événements. Elle écouta Jeremiah avec attention parler de la ville qu’il connaissait mieux qu’elle forcément.

- On s’habitue aux villes, à leur bruit, leur vie de fourmilière mais d’un autre côté on y est terriblement seul. J’ai grandi dans le Nord de l’Ecosse, les champs à perte de vue bordaient le Castel et j’aimais cela enfant.

Elle fut surprise par l’histoire des pouvoirs magiques mais finalement comprenait.

- J’appréciais aussi la simplicité du lieu et des ses habitants.

Elle n’avait pas cotoyé de positifs en fin de compte, jamais et elle le vivait bien, les gens engagés étaient tous negatifs, question de sécurité, pas de mauvaise surprise comme cela disait son père ou Rupert. Elle fut surprise néanmoins d’entendre dire qu’elle était courageuse, au contraire elle se trouvait assez faible.

- Affronter Megalopolis me semble pourtant moins effrayant que d’avoir à dîner avec tous les fils de untel que connaissent mes parents, voyez vous j’ai presque dépassé l’âge de péremption pour prétendre à une union digne de ce nom selon les standards familiaux, ils n’imaginent pas que je puisse vouloir vivre pour moi et pas pour mon nom. Alors c’est dur oui mais cela en vaut la peine, si ma thèse est validée par le Clarendon, le monde s’ouvrira à moi, à Elisabeth Scott, pas à la fille du Duc.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Jeremiah haussa les sourcils. Voilà une chose qu'ils avaient enfin en commun : la volonté paternelle d'un mariage arrangé à cause de leur âge jugé avancé. Le poing fermé contre sa tempe, il l'écouta parler avec intérêt, les lèvres étirées en un fin sourire en coin. Il pouffa même d'un léger rire à sa dernière phrase. Il baissa les yeux en jouant avec le bord de son verre, posé au sol.

"Si vous êtes périmée, je n'ose pas demander votre âge. J'ai bien peur d'être moisi, si l'on continue sur cette paire d'idées !"

En souriant, il redressa la tête pour reposer le regard sur elle à nouveau.

"Je viens d'une petite ville de l'est de l'Australie et je suis venu ici un peu pour les mêmes raisons que les vôtres, sauf que je n'ai pas de thèse. Mais un neveu."

Il secoua la tête avec un large sourire.

"Je suis désolé pour lui, il est un peu... Trop curieux. Ses parents ont un peu oublié de lui apprendre certaines tenues, mais malgré ça, je préfère le savoir curieux de tout qu'indifférent au monde."

Il fronça légèrement les sourcils.

"Rappelez-moi sur quoi est basée votre thèse ?"
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Lizzie esquissa un franc sourire avant de laisser perler un rire cristallin, elle se détendait enfin, loin de l'apparat a la galerie, loin du stress de la prise d'otage.

- Nous dirons que j'ai dépassé le quart de siècle pour rester un tant soit peu imprécise, mais je n'avais pas l'impression que vous soyiez moisi enfin à vue de nez comme ça.

Cela étant dit elle se pencha vers Jeremiah, faisant mine d'observer le haut de son crâne, non pas de trou de cheveux à venir, pas de racines blanchissantes.

- Non vous avez encore de la marge.


il livrait enfin une information sur lui et cela restait assez bref, il venait pour un neveu, il y a avait le grand père, y avait-il des parents à ce neveu? Néanmoins la pensée du jeune garçon était loin de la contrarier.

- C'était rafraichissant et exactement ce qu'il me fallait pendant le trajet en voiture, un enfant curieux qui m'a évité de regarder mon nombril et faire que je pleure comme une madeleine en réalisant qu'on aurait pu y passer ce soir. Alors remerciez le surtout pour moi d'être curieux.


Elle reposa son assiette pratiquement vide et prit son verre de vin.

- Ma thèse? pour faire simple je dirai que je vais tenter d'expliquer pourquoi le monde se doit de guider ses nouveaux enfants, je veux dire les positifs, ils ne doivent pas faire n'importe quoi mais bien au contraire apprendre des gens qui peuplent notre société actuelle comment s'y fondre, comment s'adapter. Et Megalopolis me semble être un lieu plein d'exemple pour étayer mes idées... Enfin c'est une version courte et sans réflexion après une nuit atypique je développerai avec plaisir mais pas forcément maintenant j'en serai incapable.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Dans un réflexe, Jeremiah a reculé la tête quand elle s'est approchée. Non qu'il ait eu peur d'elle mais plutôt de ce qu'elle était capable de faire. Elle était plutôt engageante comme jeune femme, il se reconnut plutôt intimidé. Oui oui. Mais son regard tenait plus de la curiosité que de l'affront. Et quand elle retrouva sa place, il n'en ressentit pas non plus du soulagement. Jeremiah avait toujours été entouré de personnes avec beaucoup de tenue malgré son ascendance... Dirons-nous, "sauvage". La tendance avait fini par s'inverser et au lieu d'un patrimoine héréditaire en voie d'extinction, les aborigènes avaient renversé la balance. Alors que Lizzie s'en trouve aussi simple d'accès le fascinait et en même temps, ça la rendait totalement imprévisible.

"J'ai dépassé les 25 ans depuis un moment, je crains. Les 30 aussi, d'ailleurs. Mais je crois que nos pères ont les mêmes standards. Mais... C'est gentil de me rassurer."

Son sourire est reparu sur son visage. Il avisa l'assiette pas totalement nettoyée et s'en trouva amusé. Il aurait cru qu'elle nettoierait tout. Quant à sa thèse, il aurait volontiers débattu toute la nuit si cela n'avait pas concerné les Positifs, sujet qu'il n'était pas spécialement prêt à aborder ce soir. Il soupira et sa main, qui tenait sa tête, glissa sur son front alors qu'il fermait les yeux.

"Vous m'avez déjà perdu, je suis désolé."

Il sourit pourtant, rassuré qu'elle-même ne soit pas plus vaillante que lui. Ce à quoi il eut un léger rire.

"Je crois que le vin n'aide pas."

Il n'était pourtant pas contre l'alcool. Par ailleurs, n'importe lequel de ses amis proches le dirait : il avait une descente qu'il ne fallait pas remonter. Mais Lizzie faisait appel plutôt au Jeremiah soutenu, poli et gendre idéal, pas spécialement au garçon détendu avec ses amis en soirée en laissant tomber tous les codes moraux et sociaux pour ne songer qu'à s'amuser. Il redressa la tête pour la dévisager quelques secondes.

"A vous voir, on dirait que a fatigue ne vous atteint pas... A part vous assommer, je me demande bien ce qui pourrait pour faire dormir."
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Lizzie Scott
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Qu'est-ce qu'elle pouvait rajouter à cela? Que leurs pères respectifs vivaient dans un monde qui n'étaient pas réellement le leur finalement? Quand on imaginait qu'il avait failli faire une crise d'apoplexie quand elle avait refusé des les accompagner en Afrique du Sud passer les fêtes de Noel auprès d'Edward King on voyait bien qu'elle peinait avec ses histoires d'âges.

- Je ne le dis que parce que c'est vrai sinon je serai juste passée à autre chose.

La jeune femme rit de bon coeur et leva son verre.

- Le vin n'aide pas et c'est normal que je vous ai perdu déjà.

Elle fini son verra malgré tout, on ne gâche pas et le reposa avant de replier ses jambes sur le canapé et enserrer ses genoux de ses bras. Le visage enfoui dans ses jambes elle répondit d'une petite voix.

- J'ai peur de fermer les yeux ce soir.
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Son sourire s'effaça de son visage progressivement. Jeremiah la dévisagea quelques secondes avant d'inspirer profondément et de laisser la main qui soutenait sa tête retomber sur le bord du canapé. Il saisit alors soudain sa détresse mais ne sut absolument pas comment y répondre. Ils se connaissaient depuis heures à peine et il n’était pas sûr de trouver les bons mots, il avait besoin de mieux savoir de quoi elle était faite, pour ça. Et puis, il repensa à la légère faiblesse qu’elle avait laissée entrevoir en sortant de la voiture. Il avait eu la même, juste, il ne l’avait pas exprimée de la même manière. Il fallait reconnaître que beaucoup de monde touchait Jeremiah mais que l’inverse n’était pas très fréquent. Une main sur son bras ou sur sa joue lorsqu’il s’agissait de la grand mère de Shiban. Des petites batailles amicales avec son neveu mais… Finalement, il n’engageait jamais le contact physique, ce qui lui sembla étrange à réaliser car il n’avait jamais rien eu contre.

Il baissa les yeux et se hissa lentement sur le canapé jusqu’à la rejoindre. Il leva un bras pour aller lui entourer les épaules et la ramener contre lui.

« Alors, ne les ferme pas. » 

Il posa son menton sur le haut de sa tête pour regarder à travers la fenêtre. Il aurait pu essayer de la rassurer, lui parler, peut-être lui dire des choses pour lui rendre confiance en elle, l’aider à rester forte, mais il n’était pas tellement sûr qu’elle ait besoin de ça. Elle n’était pas une enfant et qu’il sache, elle avait déjà fait preuve d’une certaine force toute la soirée.  Quoiqu’il en soit,  rien de mieux ne lui était venu à l’esprit.
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Lizzie Scott
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La jeune femme n'avait plus forcément l'énergie pour rire ou plaisanter et quand Jeremiah se leva elle cru l'avoir fait fuir. Allait-il partir et la laisser seule, la maintenant, comme ça? Sa gorge se noua et son visage changea d'expression instantanément.

Il vint finalement s'asseoir à ses côtés et elle respira profondément, soulagée de ne pas le voir s'enfuir, ce qui aurait pu avoir lieu clairement. Il leva son bras pour lui entourer les épaules et elle se laissa faire, se laissant glisser contre lui pour se retrouver caler. Ce bras était rassurant, un phare dans cette nuit sans fin. Blottie contre Jeremiah elle sentit le menton du jeune homme se poser sur le sommet de sa tête et elle sourit.

Sans rien dire elle garda les yeux ouverts, ne regardant rien en réalité, son esprit guidé par la musique qui continuait d'emplir la pièce. Combien de minutes s'écoulèrent avant qu'elle ne bouge à nouveau, amusée par sa propre pensée qu'elle dévoila sans avoir la moindre honte finalement.

- C'est la première fois que je ramène un homme chez moi en pleine nuit et qu'aucun de nous n'entreprend quoi que ce soit...

Parce que dans le fond, pour éviter de trop penser, ou de fermer les yeux et de sombrer dans un sommeil agité, existait-il meilleure thérapie qu'une bonne partie de jambes en l'air?

Néanmoins même si l'idée lui semblait des plus attrayantes sur le coup elle se demandait si Jeremiah pouvait être réceptif à ce genre de propositions sorties de nulle part; d'un autre côté, ne l'avait-elle pas surpris plusieurs fois?
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Dans ce silence reposant, Jeremiah ferma les yeux et il n’en aurait pas fallut beaucoup plus pour qu’il s’endorme ainsi. Ils étaient enfin au chaud, confortablement installés, plus un bruit… Il remplit son esprit d’images à l’opposé du reste de la soirée, se concentrant sur des images et des souvenirs positifs. Les battements de son coeur s’apaisèrent au fur et à mesure et il se força à lui caresser doucement le bras pour rester éveillé. Alors que son mouvement faiblissait de seconde en seconde, la voix de Lizzie le ramena à la réalité, mais il ne rouvrit pas les yeux.

S’il n'avait pas été épuisé, il aurait sûrement ri. Il sourit néanmoins, sans rien répondre et il réfléchit. Il ne voulait pas jouer d’humour, ce n’était pas tellement sa mode opératoire. Il ne voulait pas non plus paraître farouche, chose qu’il n’était pas qui plus est, malgré son origine aborigène pour ce qu’il en restait, mais il préférait dans ce cas le terme de « sauvage ». Le temps qu’il mit à réagir était symptomatique de sa fatigue et Lizzie aurait facilement pu croire qu’il s’était endormi si sa respiration n’était pas restée régulière. Il garda les paupières closes et répondit enfin d’une voix aussi basse qu’un murmure.

« Je ne me suis encore jamais ramené chez une femme sans rien entreprendre tellement je crains de m’endormir… »

C’était une invitation ?! Si c’était le cas, c’était bien la première fois qu’il ne savait pas comment y réagir. Chez lui, ce genre de choses n’arrivaient pas. Mais depuis qu’il était aux Etats-Unis… Les femmes semblaient apprécier le côté exotique qui faisait son petit effet de ce côté là de l’hémisphère. En temps normal, il n’aimait pas beaucoup ça. Il préférait être celui qui surprend, qui attire dans ses filets. Mais il lui sembla vivre l’inverse avec Lizzie et il ne savait pas encore si ça lui plaisait ou non.

Quoiqu’il en soit, c’était la première fois qu’il en ressentait de la nervosité.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Lizzie aurait surement pu s’offusquer de la réponse de Jeremiah, mais elle comprenait parfaitement ce qu’il voulait dire et elle se mit à rire doucement, amusée.

C’était finalement ce dont elle avait besoin, une présence, une âme sûrement presque aussi seule qu’elle en cet instant et pas autre chose. Oui elle n’aurait pas dit non à une partie de jambe en l’air avec le délicieux et appétissant métisse mais pas en ces circonstances.

- Je vais sauver nos honneurs respectifs en nous avouant vaincus par le stress mais…

Toujours blottie contre le jeune homme elle ajouta.

- La vie est une suite d’occasion non ?

Et demain serait un autre jour, moins étrange que celui-ci probablement.
Elle attrapa la couverture qui était non loin et l’attira sur eux. Elle ne tenta même pas de dissimuler le bâillement qui montait de manière irrépressible.

Elle était éreintée et finalement elle se sentait en sécurité dans les bras de ce presque inconnu qui lui avait sauvé la vie ce soir et avait tué pour leur survie. Oui elle pouvait se laisser aller, elle en avait la certitude et rapidement sa respiration s’apaisa, ralentit et finit par devenir un bruit de fond, constant et calme. Elle s’était endormie en un clin d’œil finalement, elle qui craignait de fermer les yeux quelques minutes auparavant..
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Jeremiah Yarrow
Jeremiah Yarrow
Jeremiah sourit d'autant plus à sa remarque et il eut même un léger rire. Pour autant, il ne répondit pas. Très vite, il entendit même sa respiration changer, plus profonde. Il la sentait contre lui, lourde de sommeil et il rouvrit les yeux pour pencher la tête et la dévisager, jusqu'à ce qu'un sourire protecteur naisse sur ses lèvres. Il la dévisagea, profitant qu'elle n'en soit pas consciente et il songea qu'il avait tout de même eu de la veine de la rencontrer, une jeune fille aussi courageuse et forte. A la regarder, elle ne lui parut pas être autre chose et il était bien rare qu'il se trompe sur quelqu'un.

D'un index, il déplia lentement une de ses boucles, simplement pour en admirer la torsion, de longues secondes. Il savait qu'elle détesterait savoir qu'il la regarde dormir et il ne voulait pas passer pour un pervers. Mais pour le coup, il était bien réveillé… Il releva la tête et glissa un regard autour d'eux avant d'inspirer profondément, son sourire s'évanouissant. Ca avait été une soirée plutôt chargée et riche et maintenant qu'elle dormait, c'était lui qui n'avait plus besoin de lutter. Néanmoins, il resta là, un long moment, avec elle dans ses bras, jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment endormie.

Délicatement, il fit passer un bras sous ses genoux, gardant l'autre dans son dos et il la souleva pour l'amener jusqu'à sa chambre et la déposer sur son lit. Il tira la couette sur elle et lui caressa doucement le visage d'une main avant de se redresser. Partir ne serait pas très aimable, mais il n'était pas non plus question qu'il dorme avec elle ! Ils ne se connaissaient pas, après tout ! De plus, il avait tout de même promis de rester avec elle, mais la bienséance lui dicta qu'elle serait bien mieux dans son lit que contre lui - qui n'était pas bien épais, du reste et donc peu confortable à son goût - et lui mieux sur le canapé !

Il la dévisagea encore quelques secondes et se résigna à tourner les talons.
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Lizzie Scott
Lizzie Scott
Lizzie dormait du sommeil du juste, rassurée, avec la certitude que son compagnon d’infortune du soir était quelqu’un de bien, elle réagit quand il la prit dans ses bras comme un enfant qui menace de s’éveiller et ronronne mais sans qu’il n’y parvienne.

Elle fut allongée dans son lit et la couverture la recouvrit, elle marmonna probablement ce qui devait être un merci avant de se rouler en boule dans les draps en position de chien de fusil. Son sommeil profond maintenant ne serait pas interrompu par quoi que ce soit jusqu’au petit matin quand le soleil vint à baigner sa chambre.

Elle s’éveilla, dans le brouillard d’abord et se rappela la veille. Jeremiah était-il encore la ? Elle prit une robe de chambre, et rejoignit le salon ou le jeune homme dormait ou plutôt était en phase d’éveil. Elle le salua et sourit doucement avant d’aller faire ce qu’elle faisait toujours, abuser de sa situation privilégiée et elle commanda un double petit déjeuner à l’anglaise, copieux donc accompagné de café.

Elle le partagea donc avec Jeremiah dans un silence assez étrange, comme si ils peinaient à trouver quoi dire tous les deux. Neanmoins ils finirent par terminer la collation matinale et Jeremiah se leva, son grand père risquait d’être inquiet après tout sans parler de son neveu. Ils échangèrent leurs coordonnées, se promettant de se revoir pour une soirée plus calme.

[hj] si cela te convient, histoire de clore, désolée du retard, j’ai honte.
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