Ce que l'homme désire est rêve et fantasme. Ce à quoi l'humanité aspire n'est que vanité et utopie. Les cicatrices du monde sont autant de symboles de notre insurrection dont le fer est forgé dans notre fantasme de liberté. Dans sa quête de la puissance, l'homme cherche avant tout sa propre sécurité, un trône sur lequel s'asseoir et dominer par un subtil esclavage, autrui, mais aussi un peu de lui-même. Qui se mesure à lui-même est conscient de n'être qu'une larme et n'en vénère aucun dieu sinon notre planète. C'est le maître d'esprit, admirable et fort de sa lucidité, qui pousse le plus jeune des agneaux dans les retranchements obscures de son âme, ces ténèbres que seul un jouet de la folie pourrait en déchiffrer le language complexe. Ainsi, l'homme fait de lui-même son propre otage à la vie.

Il n'existe du destin que ce que nous en faisons. Chaque jour est une page vierge sur laquelle se dessine timidement au fusain un avenir incertain.

A trop vouloir écrire l'histoire, nous en tirons notre fin.

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Septembre
• Sympathie for the devil [Sunny/Sky]