2076. Côte est des Etats-Unis. Megalopolis est le centre névralgique d'une guerre géo-politique mondiale depuis qu'un attentat biologique en 2026 a divisé l'humanité en deux populations bien distinctes : ceux qui se battent pour le futur, et ceux qui font avec le présent.
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 [CLOS] [Alex/Angie] Questions pour la Championne 2

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Alex Peterson
Alex Peterson
« Arrête, je t’ai vue le regarder. »

J’ai secoué la tête avant de la tourner vers elle pour rire.

« Je vous vois toutes le reluquer dès qu’il a le dos tourné. Y a pas une nana qui rentre pas dans le bar sans jauger Matt de la tête au lardon ! J’en ai vu qui souriaient comme des affamées ! Si tu savais le nombre de donzelles devant lesquelles j’ai fait barrage tellement j’avais peur qu’elles lui filent des coups de dents… C’est Lexy qui l’a recruté, tu crois que c’était pour son CV ?! J’étais là avant elle, sinon elle m’aurait jamais pris. Tu sais quoi, t’es une nymphomane. T’entends ce que je te dis ? T’es une affamée ! Tu t’es vue te planter sur le pas de ma porte à poil dans mon t-shirt ‘J’arrive pas à dormiiiir’. T’es une foutue nymphomane… Mais pendant un temps, j’ai vraiment cru que t’étais juste trop timide. Mais en fait, t’es une grosse rentre-dedans, et sans complexe, c’est incroyable. »

Je souriais en regardant le ciel alors qu’il ne restait plus qu’une fine demie-lune du soleil et que les lampadaires de la chaussée s’allumaient, progressivement. Matt devait avoir les oreilles qui sifflent mais c’était pour son bien. Pensif, j’ai repris.

« Matt, c’est… Particulier. Un rien l’effraye. C’est lui le Positif, c’est moi le Candidat, mais c’est lui que personne peut approcher. Il est né avec ça, il a encore moins eu le choix que moi. Et pourtant, j’ai pas l’impression que ce soit ça son plus gros problème, même si c’est ce que j’ai pensé quand il est arrivé. Et elle, elle est spéciale. Je veux dire, pour lui. Tu sais que c’est la seule nana que je regarde, en dehors de Jenna, où je me dis pas qu’elle me plairait bien ? C’est vraiment trop étrange. Je l’ai vue foutre un pied au bar, un jour, je me suis dit ‘Celle-ci, elle vient pas pour moi.’ Tu l’aurais vue poser les yeux sur Matt, j’ai cru perdre un oeil tellement elle rayonnait dans un seul sourire quand il a mis un seul pied dans la pièce. Elle porte bien son nom, si tu veux mon avis. »

J’ai froncé les sourcils en me souvenant d’un détail datant de janvier.

« Je sais pas de quoi elle est capable et si Matt le sait, il ne me l’a pas dit. Tu me diras, c’est pas comme si on se disait grand chose. » J’ai poussé un profond soupir. « Elle ne le forcera à rien. Elle a plus de douceur dans le regard que dans toutes les mains de cette fichue ville réunies. Je pense qu’elle saura l’approcher… Quand le moment sera le plus opportun. Elle n’a pas l’air d’être irréfléchie, c’est une fille bien. Je voudrais tellement être un PSY pour savoir ce qui se passe dans leurs têtes… Mais peu importe ce qui tracasse Matt, elle saura quoi faire. Et pas parce que c'est son job, mais parce qu'elle a un don avec les gens. »
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Angela Foster
Angela Foster
Je levai les mains et écarquillai les yeux, jouant l’innocente à la perfection. Moi, regarder Matt ? Non, jamais ! Alors qu’en fait… si, c’était vrai. Hey, je ne pouvais pas nier que physiquement, je le trouvais plutôt à mon goût. Attendez, Matt était quand même sacrément mignon. Mais il lui manquait un petit quelque chose. Quelque chose qui faisait que je lui préférais Alex. Matt était discret, adorable, un peu trop gentil peut-être. Il était un peu comme un prince charmant. Un garçon qui ne se laisserait approcher que par la femme qui le mériterait vraiment. Alex était plus… sauvage, il m’apparaissait plus dangereux également. Et le fait est que je ne recherchais pas un prince charmant alors que le danger m’attirait comme la lumière attire les moustiques.

Et quand il m’accusa d’être nymphomane, ma première réaction fut de mimer l’indignation la plus complète tout en levant un doigt pour protester. Mais il ne m’en laissa pas le temps. Qu’à cela ne tienne, je protesterais plus tard.

Je l’écoutai me parler de Matt et de Sunny jusqu’au bout et finis par hocher la tête.

- Ca serait bien pour lui. Je veux dire, il a l’air tellement… solitaire. C’est bizarre, cette distance qu’il met entre lui et les femmes en général. Même avec moi, alors que c’est juste un collègue et je n’attends rien de plus de lui. C’est comme s’il ne voulait pas se laisser approcher. Je me suis souvent demandé ce qui avait pu le rendre aussi méfiant. Il a du vivre une expérience particulièrement difficile pour vouloir se protéger de la sorte. J’espère que Sunny arrivera à percer sa carapace. Je n’imagine pas de femme qui pourrait mieux lui convenir.

Je relevai les yeux sur Alex et lui décochai mon plus beau sourire.

- Quant à ton « accusation »… Je n’emploierai pas ce mot. Il me parait un brin au dessus de la vérité. J’aime bien les hommes, je ne m’en suis jamais cachée. Mais si j’étais vraiment nymphomane, je ferais ce genre de truc…

Mon regard se fit plus coquin. Je pivotai légèrement et enjambai Alex de façon à me retrouver assise à califourchon sur ses cuisses, comme tout à l’heure, quand nous étions dans l’herbe. Je glissai une main dans ses cheveux et rapprochai mon visage de lui jusqu’à poser mon front contre le sien.

- Tu as raison finalement. Je le suis peut-être. Ca te déplait ?
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Alex Peterson
Alex Peterson
Pour une fois que je ne m’y attendais pas… J’ai retenu un juron sur mes lèvres quand je l’ai vue se redresser avant que je n’ai le temps de comprendre ce qu’elle faisait. On a beau être Candidat, on a les mêmes réactions que n’importe qui. Je me demandais comment on avait pu passer de Matt à Sunny à… Angela assise sur moi, sa main dans mes cheveux. J’ai essayé de me reculer, mais c’était un peu trop tard. Je commençais à me demander ce qui pouvait arrêter Angela. Elle ne cessait de dire qu’elle n’était pas pour une relation « stable », mais je ne pense pas avoir été stupide quant à sa façon d’être avec moi, si ? En vérité, je crois que je ne la comprenais pas vraiment.

Instinctivement, j’ai posé mes mains sur ses reins pour éviter qu’elle ne tombe et j’ai évité, dans un premier temps, que ses lèvres ne touchent les miennes. Je n’étais pas totalement certain de vouloir en arriver là. Cependant, il allait falloir que je réfléchisse plutôt vite, malgré mon souffle coupé.

« Je mentirais si je disais que je n’aimais pas les femmes entreprenantes. »

C’est marrant… J’aurais pensé que lui parler de ma femme et de Cosima l’aurait repoussée ! Mais il faut croire qu’elle était un peu plus comme moi que je ne le pensais. Des deux Angela qu’elle m’avait montrées, je préférais celle que j’avais vue plus tôt… Mais celle que j’avais là, à ce moment-là, au moins je savais qu’il n’était pas question de s’attacher ou de ressentir quoi que ce soit. Elle ne voulait pas de prince charmant. Ca tombait bien que je n’en sois pas un, parce que je n’avais strictement rien à lui offrir. J’espérais qu’elle ait au moins compris ça. En tout cas, j’ignore pourquoi mais mon coeur s’était remis à battre comme un tambour. Je la retenais du front pour l’empêcher d’aller plus loin le temps que je réfléchisse. Il a dû se passer bien des secondes avant que je n’envoie tout bouler dans ma tête. Adieu raison et autres bonnes résolutions… Mes doigts se sont refermés sur sa taille, remontant sous son pull pour sentir sa peau sous ma paume. Et puis je l’ai embrassée. Brièvement. Recoucou ma copine impulsion.

« Pour le coup, on risque vraiment d’être en retard. »

Je me suis redressé à mon tour, en la tenant dans mes mains pour la resserrer contre moi. Et j’ai à nouveau franchi les quelques centimètres de trop qui séparaient nos lèvres en inspirant profondément. Ah si seulement je pouvais savoir que Matt communiquait avec mon Bronco… J’ai enserré sa tête entre mes mains, écartant ses cheveux de son visage, et je l’ai empêchée de même essayer de s’écarter en pressant mes lèvres contre les siennes.

« Ou alors franchement pas en avance. »

Chassez le naturel… Il revient au galop.
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Angela Foster
Angela Foster
Vous savez, quand je disais que je ne voulais pas de relation stable, j’étais sincère. Et ce qui se passait avec Alex, j’étais loin de qualifier cela de relation stable. C’était juste quelque chose dont j’avais envie, là, tout de suite. C’était quelque chose de spontané et d’éphémère. Enfin, c’est ce que je me disais. Pour moi, tout cela n’engageait à rien. Tant qu’il n’y avait pas de sentiments qui entraient dans l’équation, pourquoi se poser des questions ? Je n’avais pas envie d’être la troisième femme dans la vie d’Alex. Et je n’avais pas envie qu’il soit le deuxième homme dans la mienne.  Je n’étais pas prête à ça, je l’ai déjà dit. Non, pour moi, cela n’engageait à rien. La première fois, cela n’avait pas changé grand-chose à notre façon d’être l’un et l’autre. Nous étions avant tout des collègues, des amis aussi peut-être. Des amis qui couchaient ensemble, occasionnellement. Mais cela n’impliquait rien de plus. C’était comme ça que je voyais les choses en tout cas. Mais peut-être que je me leurrais, encore une fois.

Je souris à sa remarque. Pour être entreprenante, c’était clair que je l’étais. Quand je voulais quelque chose, à fortiori un homme, je n’étais pas du genre à attendre pendant des semaines que ça se produise. Je faisais le premier pas quand le moment s’y prêtait. Et si on m’envoyait bouler, et bien tant pis pour moi, j’étais frustrée, mais c’était le jeu. Mais je devais avouer que ça ne m’était pas arrivé bien souvent.  

- J’ai de la chance alors.

Il résistait, semblait en butte avec lui-même, comme s’il réfléchissait. Il me maintenait à distance sans en avoir l’air. Et j’attendis, patiemment, qu’il décide si oui ou non, c’était ce qu’il voulait aussi. Et il décida.

Je ne parvins pas à retenir un léger soupir tandis que ses mains glissaient sur ma peau. J’aimais cette sensation, et je l’appréciais d’autant plus aujourd’hui que ça faisait des mois que je m’en privais volontairement. Mais je n’en pouvais plus de me priver. Je me sentais comme un barrage prêt à sauter sous la pression de l’eau. Au diable mon pouvoir, je lui interdisais formellement de se déclencher. Et de toute façon, Alex n’était pas malade.

Je le débarrassai de sa veste et ris contre ses lèvres en entendant sa remarque.

- Tu es ton propre patron, tu peux te permettre d'avoir un peu de retard. Et je dirai à Matt de le retenir sur ma paye.

Je l’embrassai à nouveau et m’écartai légèrement de lui pour me dégager momentanément de son étreinte. Hey, c’est qu’on était quand même sur le toit d’une voiture, ça n’était pas non plus hyper pratique. Je me laissai glisser contre le flanc du bronco, incitant Alex à me suivre en le tirant par la main. Etrangement, mon pouvoir ne se manifesta pas. A croire qu’il avait compris l’importance de me laisser tranquille.
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Alex Peterson
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Je me suis laissé glisser au sol à côté d'elle et je n'ai pas attendu pour retrouver ses lèvres, la poussant jusqu'à ce que son dos retrouve la voiture. J'ai dézippé son pull en embrassant son menton, puis son cou et j'ai fait glisser ses manches de ses bras jusqu'à l'en débarrasser. J'ai alors ouvert la portière passager pour jeter le pull à l'intérieur sans y prêter un regard. Mes mains ont retrouvé ses hanches d'où j'ai soulevé son débardeur pour laisser mes doigts glisser sur sa peau. Ils ont longé sa taille jusqu'à ses reins et ont fini par retrouver la ceinture de son jean. Je l'ai soulevée sous les fesses. Je me fichais pas mal qu'on nous voit, pour le coup, je n'étais pas quelqu'un de très pudique...

J'ai ouvert la portière arrière mais à peine j'ai voulu renverser Angela sur la banquette que j'ai senti une résistance dans son dos. Je me suis détaché de ses lèvres à contre coeur pour regarder et j'ai me suis surpris à éclater de rire, laissant Angela glisser pour retrouver le sol. Je ne riais pas tellement de la situation... Mais plutôt du fait que Matt trouvait toujours un moyen de participer à ma vie dans des moments les plus... Compromettants. Il y avait eu Cosima (plusieurs fois), et maintenant Angela. Son carton de consignés était là, sur la banquette ainsi que des pots de peinture que j'étais allé lui chercher pour refaire mon ancienne chambre à son goût.

D'un bras, j'ai tout repoussé vers le fond, autant que possible et surtout, de plus en plus vite. L'avantage du Bronco, c'était sa largeur. Surtout dans le coffre. Ca a dû me prendre bien deux très longues minutes pour avoir néanmoins assez de place pour deux. J'ai ressorti la tête de la voiture pour retrouver celle d'Angela entre mes mains et contre mes lèvres. Heureusement que la nuit tombait vite une fois le soleil descendu...

J'ai entraîné Angela à l'intérieur et j'ai refermé la portière derrière nous. J'avais connu tellement moins gênant et carrément plus confortable. Mais depuis qu'Angela avait fait ce geste pour m'embrasser quelques jours avant, je me sentais tendu, sous pression. Et chaque fois que je sentais celui de ses mains dans les miennes qu'elle repliait contre elle pour se protéger, mon coeur ratait un battement. Ce n'était pas tant que j'avais des sentiments pour elle ou qu'elle m'attirait outre mesure plus qu'une autre. mais ces simples gestes m'avaient été donné à moi, c'était une attention particulière, de celles que je n'avais plus outre des gestes amicaux de Lexy ou de Yuna... Mais ce n'était pas pareil. Angela n'avait rien d'une soeur ou d'une amie, elle était autre chose. Elle n'était pas Lexy, mais elle n'était pas Cosima non plus. J'ignorais encore ce qu'elle était mais je ne voulais pas non plus qu'elle soit une inconnue comme j'en avais connu. Nous travaillons ensemble, on se voyait tous les jours, elle n'était pas une étrangère.

J'ai retiré mon t-shirt pour libérer mon pendentif jusque là retenu prisonnier contre mon torse. Tout ce que je faisais, je le faisais en me détachant le moins possible de ses lèvres ou de sa peau. Je couvrais son cou de baisers jusqu'à sa gorge et je l'ai aidée à retirer son débardeur.

"Je suis désolé, c'est pas hyper romantique... Mais c'est toi qui a commencé..."
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Angela Foster
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Une chose était sûre, quand les barrières d’Alex cédaient, elles ne faisaient pas semblant. Il se lâchait complètement, semblait presque insatiable. Et ça n’était pas pour me déplaire. J’avais déclenché ça volontairement et je n’en attendais pas moins que lui. En fait, pour tout vous dire, j’étais dans le même état que lui. Le barrage se fissurait, le torrent menaçait de tout submerger. Et je n’avais pas envie de l’en empêcher.

Il aurait pu faire encore jour, il aurait pu y avoir des centaines de personnes dans ce parc que je m’en serais même pas préoccupée. Je me moquais de l’endroit où j’étais. Je crois que j’avais même oublié où j’étais. La seule chose qui m’importait, c’était Alex. Je ne voyais plus que lui, je n’entendais plus que le bruit de son souffle lorsqu’il sortait précipitamment de ses poumons, je ne sentais plus que l’odeur de sa peau. Je n’avais pas d’autre sensation que celle de ses baisers et de ses mains sur ma peau. Il aurait pu me prendre devant des dizaines de spectateurs, je m’en serais moquée royalement, pour la simple et bonne raison que plus rien n’existait en dehors de lui.

Je laissai échapper un soupir de frustration tandis qu’il s’écartait de moi et me laissait glisser au sol pour nous libérer de la place dans sa voiture. Mais l’attente fut de courte durée. Et je sentis à nouveau les lèvres d’Alex sur les miennes. Je le laissai m’entrainer à l’intérieur de la voiture et glissai mes mains sous son t-shirt, l’aidant à le faire passer par-dessus sa tête.

Je posai mes paumes contre son torse, fis courir mes doigts sur son dos. J’aimais le toucher, sentir les muscles de son dos et de son torse sous mes mains. Alex ne se décrivait peut-être pas comme exceptionnellement beau (je n’étais pas entièrement de cet avis), mais il fallait reconnaitre qu’il avait un corps d’Apollon. De larges épaules, des muscles bien dessinés, j’étais bien mince en comparaison. Pas étonnant qu’il craignait de me briser l’autre fois.

Je fis descendre mes mains le long de son dos jusqu’à sa taille, m’attardant un peu sur ses reins, et m’attaquai à sa ceinture. Sa remarque m’interrompit alors que j’en détachais la boucle. Je relevai les yeux sur lui et esquissai un sourire.

- Ca tombe bien. Je n’aime pas trop le romantisme.

Gardant une main sur la boucle de sa ceinture, je glissai l’autre sur sa nuque et l’attirai à moi pour retrouver ses lèvres. Je l’embrassai avec bien plus de douceur qu’on aurait pu s’y attendre étant donné l’empressement dont je faisais preuve. Comme quoi, j’étais capable de faire preuve d’un peu de douceur aussi. Mais la douceur céda vite la place à la fougue. Ma deuxième main quitta sa ceinture pour venir se poser dans son dos, réclamant qu’il se rapproche encore de moi si c’était possible. J’avais envie que chaque centimètre carré de mon corps soit en contact avec le sien.

Sans prévenir, je le fis basculer sur le dos et me retrouvai au dessus de lui. Je restai un instant penchée au dessus de lui, avec un sourire.

- Dominatrice, hein ?

Mes lèvres rencontrèrent son cou, le creux de son épaule, tandis que mes mains revenaient défaire le bouton de son jean. Le vêtement était devenu de trop, il était temps que je l’en débarrasse.
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Alex Peterson
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La définition de la douceur, par Angela, était un peu rocambolesque, et je n'étais pas certain que nous avions la même. Surtout alors qu'un gros pinceau me rentrait dans les omoplates. J'ai crié en me contorsionnant et j'ai passé une main sous mon dos pour récupérer l'objet avant de le jeter dans le fond du coffre. Pour ma part, je n'avais rien contre le romantisme, j'estimais juste qu'il se méritait. Je n'en donnais qu'aux femmes à qui je voulais donner une part de moi. Mais… Le romantisme à tout prix me laissait froid. Cela dit, je ne serais pas allé jusqu'à dire que je n'aimais pas ça. C'était sûrement ce qui faisait barrière entre Angela et moi ? Au moins, les choses étaient claires, nous n'étions pas amenés à être ensemble.

Cela dit, j'aimais les filles entreprenantes… Dominatrices, moins. Ou du moins, si j'ose dire, pas quand le coffre de ma voiture me rentrait dans les os ! J'avais assez donné d'abnégation comme ça. Aussi, Angela a retrouvé du même coup sa position initiale avant que je ne la débarrasse à son tour du surplus de jean. Ma main a glissé sur sa cuisse jusqu'à sa hanche pour relever légèrement sa jambe contre moi. J'étais déjà essoufflé et mon visage n'exprimait que du sérieux alors qu'il se tenait à quelques millimètres du sien.

"Moins."

J'aimais conserver mon contrôle et assurer mon propre rôle. Me laisser faire n'entrait pas vraiment dans ma ligne de conduite. De plus, j'aimais trop prendre soin des autres. Mes lèvres ont retrouvé les siennes comme une bouffée d'oxygène alors que mes mains parcouraient sa peau pour en épouser chaque forme. Et enfin, il n'a plus existé que nous.



J'ai tiré la couverture dont je me servais sur le siège conducteur parce que la mousse du fauteuil se faisait la malle dessous, et j'ai attirée sur nous alors que je sentais ma peau frissonner, malgré la chaleur dans l'habitacle. Je n'avais pas quitté Angela et j'en tremblais même presque contre ses lèvres. J'en avais oublié le bien que ça faisait et la soulagement que ça me procurait de penser à autre chose que tout ce qui me faisait ma vie actuellement. J'ai couvert son visage de baisers jusqu'à son cou et j'ai laissé ma tête retomber contre son épaule pour reprendre totalement mon souffle. Une chose était certaine : le coffre était peut-être large, mais ce n'était franchement pas des plus pratique. J'ai senti un autre pinceau et je l'ai récupéré pour l'envoyer vers l'autre.

"Matt, tu fais chier, range tes jouets."

Je me suis laissé glisser sur le côté pour étirer la couverture et j'ai calé mon dos contre les fauteuils avant. J'ai reposé ma main sur sa joue pour l'attirer à moi et l'embrasser à nouveau, plus doucement. Angela était pourtant la dernière avec laquelle j'imaginais me retrouver aussi fréquemment. Mais je devais bien admettre que tout ça me faisait du bien.
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Angela Foster
Angela Foster
Je ne pus m’empêcher de rire en voyant le pinceau voler à l’autre bout du coffre. Un rire clair et joyeux. Ce coffre, c’était certain que j’avais connu mieux. Mais j’avais connu pire aussi. Vraiment pire, croyez-moi. Une chose était certaine en tout cas, ce n’était pas tant le lieu mais la personne avec qui j’étais qui m’importait le plus. Et aujourd’hui, c’était Alex.

Je ne me serais pas attendue à ça. Si on me l’avait dit, au moment où je l’ai rencontré, qu’un jour, il se passerait ça, j’aurais ri au nez de la personne qui aurait eu l’audace de me prédire mon avenir. Mais Alex était passé au dessus du premier de mes principes en matière d’hommes : jamais avec quelqu’un que je côtoyais fréquemment. C’était ma règle d’or, que j’avais instauré après la mort de Peter. J’avais trop souffert de m’être attachée à quelqu’un et d’avoir dû le regarder mourir sans rien pouvoir faire. J’aurais voulu être assez altruiste pour affirmer en toute sincérité que j’agissais de la sorte parce que je ne voulais pas faire vivre ça à quelqu’un. Mais je crois que ce n’était pas l’entière vérité. C’était vrai, bien sûr, mais quelque part, je cherchais aussi à me protéger. Certaines expériences peuvent vous rendre très méfiant. Mais Alex avait envoyé ce premier principe aux oubliettes. Il avait également fait partir en fumée mon deuxième principe : une fois, mais pas deux. Ce principe-là servait le même but que le premier : éviter qu’on s’attache à moi. Et que je m’attache à quelqu’un.

Alors qu’Alex m’attirait à lui pour l’embrasser, je devais bien m’avouer que c’était trop tard désormais. Je n’étais pas assez prétentieuse pour affirmer qu’il tenait à moi. Mais moi… je m’étais attachée à lui. Quelque chose me disait que ce n’était pas bon. Qu’un jour, ça allait forcément me revenir dans la figure. Ca me revenait toujours dans la figure. Mais qu’est-ce que je pouvais y faire maintenant ? Le mal était fait.

Et je ne le considérais pas comme un mal, d’ailleurs. En fait, je ne savais pas précisément ce qu’Alex représentait pour moi. Mais je savais que je me sentais incroyablement bien dans ses bras. Ce qu’il avait fait dans le parc tout à l’heure, quand il s’était glissé derrière moi et qu’il m’avait laissée me blottir contre lui, ça avait été la chose la plus agréable que j’avais connue depuis des mois, des années peut-être. A force de tenir les gens à distance, on finit par ne plus savoir ce que c’est que d’être simplement dans les bras d’un homme qui n’en demandait pas plus. On finit par oublier le bien que ça peut faire, la sensation de douceur, de sécurité, comme si rien ne pouvait nous atteindre tant qu’on restait lovée contre lui.

Je posai la tête sur son épaule, espérant profiter d’un peu de répit. Je savais qu’on allait vraiment finir par être en retard au bar, si ce n’était pas déjà le cas d’ailleurs. Mais je ne voulais pas bouger, pas encore. Je me sentais bien…

Tellement bien que je ne tardai pas à m’endormir. Maintenant que j’y pense, j’ai un peu honte de moi sur ce coup là. Mais à cette époque-là, je ne prenais pas tellement le temps de me reposer. Je travaillais au bar jusque tard le soir, et quand je rentrais du boulot, je bossais mes cours pour le lendemain matin. Je ne sais pas comment je faisais pour tenir. Enfin, si, je sais, j’avais acquis la capacité de m’endormir n’importe où, dès que j’avais un moment de calme. Et pour l’heure, ma foi… l’épaule d’Alex offrait un oreiller plutôt confortable et j’étais bien au chaud contre lui. Que demander de plus ?


L’homme était encadré par deux autres. Ils le tenaient fermement par les coudes et le tiraient derrière eux tandis qu’il se débattait, pour essayer de s’échapper. Je sentais la main de ma mère qui tenait la mienne pour que je ne m’éloigne pas. Elle me tirait vers la voiture, n’avait pas vu le trio qui venait de passer devant nous. Mais je n’avançais plus, hypnotisée par la scène qui se déroulait devant mes yeux. Le prisonnier avait réussi à se libérer. Il courait dans notre direction, pour échapper à ses assaillants. On se trouvait pile entre lui et la sortie du parking. Mais il ne courait pas assez vite. Il fut vite rattrapé par les deux autres. Pour le punir, ils se mirent à le rouer de coups en l’insultant, le traitant de « sale positif ». Ma mère s’était penchée vers moi, elle avait pris ma tête entre ses mains pour me forcer à la regarder elle, mais je n’arrivais pas à détacher mon regard de l’homme, je ne savais pas ce qu’il se passait, je ne comprenais pas pourquoi ils lui faisaient ça. Il n’avait pas l’air si méchant…

Et puis tout à coup, ce ne fut plus l’homme que les deux autres rouaient de coups. C’était moi. J’étais adulte maintenant, et ils me passaient à tabac dans les règles de l’art. Le mot « Candidate » résonnait dans mes oreilles. Je voulais que ça s’arrête. Mon regard se voilait, je sentais mon esprit se détacher de mon corps…



Je me réveillai en sursaut, le souffle coupé, le regard perdu. Il me fallut quelques secondes pour me rendre compte que j’étais toujours dans la voiture d’Alex et pour remettre à respirer, rapidement. Je me redressai, m’adossai contre le siège avant et me passai les mains dans les cheveux.

Je n’avais pas dormi très longtemps, quelques minutes tout au plus. Mais il ne fallait jamais longtemps pour les cauchemars surgissent.
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Alex Peterson
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Profiter du moment de calme m'aimait très bien. J'étais content qu'elle l'impose sans que j'ai besoin d'être rabat joie. J'ai emmêlé nos jambes en la resserrant contre moi, ma main coulant de sa hanche à son épaule en caressant son dos. J'ai déposé un baiser sur son oeil en la reposant contre moi et puis, j'ai fermé les yeux. J'étais fatigué et il n'aurait pas fallu grand chose pour que je m'endorme aussi mais mon esprit est parti ailleurs, à réfléchir encore...

Je ne pensais pas au passé mais plutôt au futur, ce que tout ça signifiait, dans quelle mesure j'avais changé, pourquoi... Pour qui. J'aimais ce que je devenais et en même temps, il demeurait une fausse note. Quand le froid m'a gagné, j'ai doucement caressé l'épaule d'Angela. Elle n'a pas répondu et j'ai froncé les sourcils. J'ai décalé la tête pour la voir et sa respiration avait changé et un sourire est revenu sur mes lèvres. J'ai embrassé son front pour la réveiller.

"Angie... On va nous attendre."

Mais la réponse que j'ai reçue m'a un peu surpris. Elle a rouvert les yeux et semblait tellement perdue... Et terrifiée. De mes bras, je l'ai à nouveau encerclée pour la ramener contre moi et remonter la couverture sur nous. Ma main soutenait ses reins et j'ai cale sa tête contre mon épaule pour la bercer.

"Tout va bien, c'est fini."

Ma mère disait qu'enfant je faisais beaucoup de cauchemars, que c'était pour ça qu'elle avait quitté mon père pour rentrer aux États Unis. Elle pensait sûrement que mes cauchemars cesseraient si je ne voyais plus mon père dont les mutations étaient bien visibles. Je ne m'en souviens plus. Ni des cauchemars, ni de mon père. Il n'a pas cherché à me retrouver et moi non plus de toute façon. Il devait avoir peur de mes réactions... Et aux dires de ma mère, j'avais honte des miennes. Surtout compte tenu que j'étais devenu comme lui. Ma mère ne m'a jamais dit de quoi il était capable mais si j'étais bien son fils et si c'était un monstre... Allez savoir de quoi j'avais hérité.

J'ai caressé ses cheveux avant de baisser les yeux pour la regarder.
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Angela Foster
Angela Foster
J’eus un très léger mouvement de recul en sentant les bras d’Alex se refermer sur moi. Je relevai les yeux sur lui et fus rassurée en voyant son visage. Je me laissai alors faire sans rien dire. J’avais juste besoin d’un peu de temps pour retrouver complètement mes esprits et reprendre mon souffle. Et arrêter de trembler aussi.

Je n’arrivais pas à me souvenir d’une époque où je ne faisais pas de cauchemars. Ce n’était pas toujours les mêmes, ils avaient évolué avec le temps, en fonction des événements, de la tournure que prenait ma vie. Mais ils avaient toujours accompagné mes nuits. J’y étais habituée. Et cependant, il me fallait toujours un moment pour m’en remettre. Le temps que je me rappelle vraiment où j’étais, et que je n’avais rien à craindre.

La tête à nouveau sur l’épaule d’Alex, ses bras autour de moi, je commençai petit à petit à m’en souvenir. Je sentais sa main sur mes cheveux, dans ce geste qui avait toujours eu le don de m’apaiser dans ces moments là.

- Je suis désolée, je crois que je me suis endormie.

Ah bon ? Tu crois Angie ? Non absolument pas, tu étais parfaitement réveillée ! Le baiser d’Alex t’a juste surprise parce que tu ne t’y attendais pas ! C’est juste ça !

Petit à petit, mon cœur revenait à un rythme normal et mon souffle se calmait. Mais je continuais à trembler. Entre un reste de cauchemar et le froid qui commençait à me gagner. Je me collai un peu plus à Alex pour me réchauffer contre lui et resserrai un peu la couverture autour de nous.

- Ca va aller. C’est bon. Ca va passer.

C’était comme si je voulais le rassurer, comme si je voulais le convaincre qu’effectivement, ça allait passer vite. Comme s’il s’inquiétait, alors que je me doutais qu’il n’en était rien. Mais en réalité, c’était surtout pour moi que je disais ça. C’était ma façon de reprendre pied.
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Alex Peterson
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"C'est rien... Quelques minutes avant, je me serais vexé, oui..."

Je pouvais concevoir qu'un cauchemar ce n'était pas grand chose. J'avais eu de la chance de ce cote là. Mon esprit avait totalement occulté tout ce qui m'était arrivé et mes cauchemars se faisaient rares. Tout simplement parce que j'acceptais bien ma condition, ma vie et chacun de mes choix, même si je les considérais plus comme des sacrifices.

Et puis j'avais le bar, le club... Je n'avais pas a me plaindre de ma vie. J'ai gardé Angela encore quelques minutes, le temps de sentir son coeur ralentir et je lui ai frotte le bras doucement.

"Il faut y aller."

J'ai attrapé ses vêtements pour lui tendre avant d'enfiler les miens dans un soupir.

"Tu veux que je revienne te chercher demain ?" A peine je finissais ma phrase que je me rendais compte du double sens induit. Cela dit, il n'était pas volontaire... "Pour entraîner ton pouvoir, je veux dire..." je lui ai souri en bouclant mon pantalon. Il se peut.... Que j'ai rougi. Je l'ai observée quelques secondes avant de reprendre.

"Ca va aller ?"

Est ce que j'étais inquiet ? Non, pas spécialement. Ce n'étais que des cauchemars après tout... J'étais plus étonné par sa rapidité à s'endormir. Elle était fatiguée et ça se voyait. À un regarde sur le bar et nous étions tous fatigués depuis plusieurs semaines. Quoiqu'il en soit, quand elle a été prête, j'ai enjambé les sièges avant pour me remettez au volant.
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Angela Foster
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J’acquiesçai tout en m’écartant de lui à regret.  J’étais bien dans les bras d’Alex, même après mon cauchemar. Je m’étais d’ailleurs totalement apaisée maintenant. Et la chaleur d’Alex m’avait réchauffée. J’aurais pu me rendormir, je crois, si j’étais restée quelques minutes de plus. Mais il était temps d’aller travailler. Je n’avais pas la moindre idée de l’heure qu’il pouvait être. Je savais que le soleil était couché (nous l’avions regardé disparaitre ensemble), mais depuis combien de temps ? Aucune idée. J’avais une drôle d’impression, comme si le temps s’était arrêté, depuis que nous étions redescendus du toit du bronco.

Je le remerciai tandis qu’il me rendait mes vêtements et sa question m’interpella quelque part entre le moment où je fermai le bouton de mon jean et celui où j’attrapai mon débardeur. J’interrompis mon geste et relevai les yeux sur lui, dans un regard indéfinissable.

- Euh…

Oh non Alex, s’il te plait, ne me fais pas ça ! Tant que ça restait spontané et sans préméditation, ça allait, mais à partir du moment où on commençait à prévoir, dans mon esprit, ça revenait presque à un début d’engagement. Heureusement, il précisa vite le fond de sa pensée et je laissai échapper un soupir de soulagement, malgré moi. Non pas que j’étais totalement opposée à l’idée de remettre ça, cela dit. Mais je vous l’ai dit, avec moi, la spontanéité, c’était la clef.

Je pris le temps de remettre mon haut avant de répondre. Loin de moi l’idée de le faire mariner, mais j’avais un peu froid.

- Pourquoi pas. Ou je te rejoins directement ici après les cours ? J’aurais ma moto demain.

Je lui rendis son sourire sans me rendre compte que ses joues avaient pris une jolie teinte rosée. Il faut dire qu’il faisait assez sombre maintenant, en cela, ce n’était peut-être pas plus mal.

J’étais en train de fouiller le coffre du regard à la recherche de mon pull quand sa question suivante me fit à nouveau lever les yeux sur lui.

- Oui.

Je me rapprochai légèrement de lui avec un sourire, glissai mes doigts dans ses cheveux et l’attirai doucement à moi pour l’embrasser, une dernière fois, comme je l’avais fait l’autre soir. Avec autant de douceur et de retenue que j’en avais fait preuve à ce moment-là.

- Ce n’était qu’un cauchemar. Ca m’arrive souvent, c’est rien. Je réfléchis trop je crois. Et je suis juste un peu fatiguée. Mais ça va aller.

Je le lâchai et m’apprêtai à me glisser entre les deux sièges avant pour rejoindre le siège passager. Je venais de me rappeler ce qu’Alex avait fait de mon pull.

- Allez, en route… oh ! Attends !

Je venais de me rappeler d’autre chose. J’ouvris ma portière, sortis de la voiture et me hissai sur la pointe des pieds pour récupérer sa veste qu’on avait laissée sur le toit.

- Je ne sais pas si c’est ta veste préférée, mais j’ai pensé que tu apprécierais de la retrouver.
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