2076. Côte est des Etats-Unis. Megalopolis est le centre névralgique d'une guerre géo-politique mondiale depuis qu'un attentat biologique en 2026 a divisé l'humanité en deux populations bien distinctes : ceux qui se battent pour le futur, et ceux qui font avec le présent.
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 [CLOS] [Alex/Yuna] One does not simply take a walk

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Yuna Crescent
Yuna Crescent
Yuna Crescent était du genre nomade: elle était plus du genre à passer d'un endroit à l'autre, sans attaches, qu'à se poser... jusqu'au jour où elle avait intégré l'Underground. Là-bas, elle avait trouvé des gens qui ne lui tombaient pas trop sur les nerfs - et même des gens avec qui elle s'entendait bien ! - et... une maison. Ce sentiment qui nous envahit lorsqu'on rentre au bercail après un long voyage, Yuna l'avait ressenti quand on l'avait guidée à l'intérieur de l'Underground pour la première fois, et pour rien au monde elle n'avait l'intention de s'en départir.

Néanmoins... enfin, il fallait bien admettre que ça ne s'appelait pas l'Underground pour rien, et que rien ne remplaçait une bouffée d'air frais et la présence du soleil au-dessus de sa tête. Yuna, contrairement à ses habitudes, était donc montée en surface. Le temps était plutôt frisquet malgré la présence du soleil bien haut dans le ciel, elle portait donc une veste kaki style militaire par-dessus son débardeur gris, assorti à son pantalon - le grand chic, quoi ! Quel sens de la mode ! Ainsi vêtue, Yuna se promenait à travers les passants, jusqu'à ce qu'elle ait un accrochage avec une autre femme, nettement plus âgée.

"Pardon," marmonna-t-elle machinalement.
"Non mais regardez où vous allez !" râla l'autre femme.

Yuna la fusilla du regard.

"Ça va, hein, j'ai dit que je m'excusais !"

La femme s'éloigna en vociférant sur cette foutue jeunesse qui ne respectait rien, alors que Yuna levait les yeux au ciel avant de reprendre son chemin vers... mes amis... le stand de hot-dogs.

"Un hot-dog à la moutarde avec extra oignons," dit-elle en déposant devant le jeune homme qui tenait le stand le billet qu'elle venait d'emprunter à la dame. "Merci."

Yuna s'éloigna tranquillement, croquant à belles dents dans son hot-dog obtenu de façon pas très légitime mais QU'EST-CE QU'IL ÉTAIT BON !!!
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Alex Peterson
Alex Peterson
C'était la première fois que je sortais de mes activités du bar - et les rénovations pour le club - depuis des mois. Entre le changement de personnel, Jane, les services sociaux et j'en passe, j'avais dû refuser plusieurs contrats. Mais il m'en restait un, que je n'avais jamais réussi à honorer. On m'avait dit "Prends ton temps. Tout ce qu'il te faut." Comme d'habitude, je n'avais pas posé de question. J'avais un nom, une photo et un lieu. Mais cette fois, c'était différent. Ils avaient fait appel à moi parce qu'ils n'arrivaient pas à trouver cette personne, on ne m'a pas dit pour quelle raison. Il ne s'agissait pas de faire parler, ni d'extirper des informations contre la volonté de qui que ce soit. Non, on voulait cette fille-là.

En vieillissant, j'avais de plus en plus de difficultés à ne pas poser de questions. Angela ou Matt, c'était une chose mais pour les contrats sur des têtes comme ça ? Je flairais le truc louche et je n'aimais pas ça du tout. Je l'ai vue en sortant de l'immeuble de ce qui s'apparentait le plus à un architecte. J'étais là pour régler les détails des murs du club, la déco et quels murs casser. J'avais eu l'idée d'un hotdog également, mort de faim depuis le matin. Depuis que j'avais accepté ce contrat l'année passée, j'avais pris une habitude, un tic obsessionnel de dévisager toutes les personnes que je croisais. J'avais pourtant bien cru à un moment qu'ils avaient demandé à quelqu'un d'autre de faire le travail. Mais régulièrement, ils m'appelaient et me demandaient où j'en étais. Jusque là… Je n'avais rien eu de plus à leur dire. Toujours est-il que lorsque je l'ai vue, malgré ses cheveux plus longs que la photo, je l'ai tout de suite reconnue.

Certains préfèrent l'approche discrète : je te file jusque chez toi. D'autres suggéraient l'attaque massive : je te vois, je te veux je te prends et tant pis si je m'éclate les rotules contre un mur en passant parce que je n'ai pas pris le temps d'étudier mon sujet ! Moi, j'étais… Partisan du moindre effort. On ne se méfie jamais assez de ce que l'on a juste sous le nez. Vous savez, j'ai eu ma période petit voleur à la tire. Je suis loin d'être un saint et pour ainsi dire, je ne l'ai jamais été. Je suis peut-être juste un peu plus gentil que les autres, mais ça s'arrête là. A une époque, on m'a demandé comment un type comme moi avait pu attirer une femme comme la mienne. La remarque s'était répétée sur plusieurs filles mais la vérité, c'est que je ne faisais rien. Enfin… Pas toujours. Quoiqu'il en soit, celle-ci, il n'était pas question de la laisser m'échapper.

Je me suis dressé sur son chemin avec un léger sourire et j'ai considéré son hotdog, puis elle. "Hey baby." J'ai regardé par dessus son épaule pour voir la femme qui lui avait si charitablement donné trois dollars cinquante pour son hotdog sans tomate en poudre, laissant ainsi entendre que je l'avais vue. "Si tu veux mon avis, c'est de l'arnaque…"
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Yuna Crescent
Yuna Crescent
Le hot-dog en bouche pour une deuxième mordée, Yuna haussa les sourcils. Faut dire, avec son air pas trop commode, elle n'était pas vraiment le genre de fille qui se fait aborder à tout va - ou alors, ça ne présageait rien de bon - et force était d'admettre que jusqu'à présent, personne n'avait vraiment eu le réflexe de l'appeler "baby". Elle considéra l'homme en silence, mâchant sa bouchée de hot-dog sans se presser: c'était pas souvent qu'elle sortait, encore moins qu'elle pouvait se payer un hot-dog bien à son goût, alors elle allait le savourer, mec inconnu ou pas, merci bien.

**C'est qui, ce gars ?**
**Connait pas. M'enfin, il peut pas être bien dangereux.**
**Tu rigoles ??? Et s'il est de la police ?**
**S'il était de la police, on en serait déjà plus aux "hey baby" !**

"Quoi ?" fit-elle, un peu beaucoup sur la défensive. Suivant son regard, Yuna eut tôt fait de comprendre qu'il avait compris: la jeune femme haussa les épaules en engouffrant une autre grosse bouchée de son hot-dog payé par ses talents de pickpocket. Son ton était désinvolte lorsqu'elle reprit la parole: "Ce qu'elle ne sait pas ne lui fait pas de mal, etc, etc, etc. Vous n'allez pas me dénoncer pour une connerie pareille, si ? Et puis de toute façon, c'est pas comme si je pouvais lui rendre, j'ai déjà mangé plus de la moitié de son billet."

Et, pour bien appuyer ses dires, Yuna y alla d'une autre bouchée. Ah, c'est qu'il n'avait pas été radin sur l'extra oignons, en plus ! Trop bon. Bon, elle aurait une haleine horrible après, mais elle n'avait pas spécialement prévu d'embrasser qui que ce soit, de toute façon.
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Alex Peterson
Alex Peterson
Au moins, elle avait un peu de caractère, ce qui y ajoutait un peu de piment. J’ai ri en secouant la tête. Non, je n’étais pas là pour la dénoncer. J’étais là pour autre chose. Je ne suis pas sûr qu’elle n’aurait pas préféré la police, pour le coup. J’ai sorti un billet de ma poche pour lui montrer et l’agiter sous son nez. Des billets comme ça, j’en avais quelques uns. On ne me payait pas officiellement sur ma puce, mais en liquide, cela ne laissait pas de traces et surtout, on évitait de me soupçonnait quand une grosse somme d’argent intervenait sur mon compte.

« Que dirais-tu d’un… VRAI hot-dog ? » J’ai penché la tête sur son machin pour mieux le voir et j’ai grimacé. « Il n’y a rien là-dedans. C’est une fausse saucisse, pas d’assaisonnement et je suis sûr qu’il y a un arrière goût un peu pâteux comme si on te faisait avaler du caoutchou. » J’ai soupiré en reportant mes yeux dans les siens. « Je sais reconnaître une arnaque quand j’en vois une et je n’ai pas le coeur de te voir piquer une femme qui, de toi à moi pour posséder un billet vert, doit être potentiellement louche, tout ça pour un truc qui n’a pas de goût, qui va te rester entre les dents alors qu’un mec, tout ce qu’il y a de plus réglo et de bonne compagnie peut t’inviter galamment à déguster un met pur Yankee que tu n’es pas prête d'oublier. » J’ai alors grimacé, anticipation sa réaction. « Ne me regarde pas comme ça, je suis né en Iran. » Ce qui justifiait mon propre billet vert, quand bien même j’avais une puce depuis que j’étais enfant. J’ai haussé les sourcils et j’ai agité le billet à nouveau avec mon sourire le plus ravageur. « Alors ? »
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Yuna Crescent
Yuna Crescent
Yuna haussa un sourcil lorsqu'il agita le joli petit billet vert sous son nez. Bon, okay, l'argent, c'était toujours tentant, il ne faut pas le nier: elle était loin, l'époque où elle pouvait se trouver un boulot. Révolue de chez révolue, cette époque ! Néanmoins, elle n'était pas stupide pour autant: quand on est une Positive reconnue et en fuite, on se méfie, ou bien on ne demeure pas en fuite bien longtemps - et Yuna cavalait depuis un bon moment déjà, mine de rien, c'était dire comment elle savait se méfier. Elle ne dit rien lorsqu'il commenta son hot-dog en termes peu élogieux: bon, au fond d'elle, elle savait bien qu'en terme de qualité, on faisait nettement mieux, mais pour nettement plus cher, aussi. En terme de petit luxe personnel, celui-ci faisait bien le travail, et elle pris sa dernière bouchée en l'écoutant parler.

La jeune femme haussa un sourcil suite à l'offre qu'il lui fit, offre qui se révéla... hum... douteuse ? Étrange ? Salace ? Allons-y pour salace. "Ne me regarde pas comme ça," dit-il d'un ton qui se voulait rassurant, "Je suis né en Iran." Yuna s'était levé du bon pied (pour une fois), et ne put s'empêcher un léger rire à ce commentaire. Il agita le billet à nouveau, avec un sourire qui se voulait ravageur mais qui était, aux yeux de Yuna... euh... allons-y pour salace encore.

**Ce mec est louche, dégage**
**Mais non. Enfin, mais si, il est bizarre, je suis bizarre, on est tous un peu bizarre dans notre tête**
**C'est sûrement un flic !**
**Non, vraiment ? J'AI plus l'air d'un flic que ce gars-là ! MOI !**
**Et c'est quoi ce mec qui t'aborde pour t'offrir sa saucisse ?**
**MAIS PAS LA SIENNE DUCON !!! Et puis il va m'arriver QUOI !**
**C'est une vraie question ? Il va t'embarquer, oui ! Ta mère t'a prévenue au sujet des étrangers !!!**
**Bitch please, I'm uncatchable**
** *SOUPIR* **

Après ce débat mental des plus colorés, Yuna reporta toute son attention sur Alex, l'étudiant des pieds à la tête: "Et j'ai le droit d'avoir votre nom, ou c'est en option ?"

**Tu vois comme ça il me dit son nom et c'est pas un étranger**
**Ouais et après tu lui dis le tien ? Bravo quoi...**
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Alex Peterson
Alex Peterson
C’était mon tour d’avoir un léger rire. Avais-je vraiment l’air « salace » lorsqu’on ne me connaissait pas ? Cela faisait si longtemps que je n’avais plus croisé de nouvelle tête, mais je n’étais pas non plus sorti du bar depuis un bon moment. J’ai acquiescé en tendant ma main pour lui serrer la sienne.

« Je m’appelle Alex. » C’était en général à ce moment-là que l’interlocuteur donnait son propre nom. Je lui ai montré une rue un peu plus loin. « En fait, je travaille dans un bar, un peu plus haut. Si le ventre vous en dit, vous pouvez venir, je vous invite à vous rincer de ce truc infâme que vous venez d’engloutir, j’ai mal à l’estomac pour vous. C’est pas parce qu’on vit dans cette partie de la ville qu’on est obligé de renoncer à ce qui fait du bien à notre estomac. Le bar s’appelle ‘Alice was a Junkie’ et en fait, puisque je vous tiens… »

Je me suis redressé en gesticulant légèrement, cherchant quelque chose dans la poche arrière de mon jean. J’en ai sorti un papier plié en 4 avant de lui tendre. « Toutes les semaines, on organise des petites soirées à thème. Cette semaine, toute la recette du bar ira à la fondation ‘Mutant&Proud’, je sais pas si vous connaissez. » Je lui ai désigné un coin du flyer en haussant les sourcils, l’air intéressé. « C’est mon numéro là. ‘Appelez Alex’, c’est moi. Faut pas hésiter. »

Je lui ai à nouveau souri avec un clin d’oeil complice. Non, je n’étais pas flic, loin de là et pour ainsi dire, je les fuyais comme la peste. Peu importait ce qu’ELLE avait fait. Mes cadavres de placards n’avaient pas bougé du jardin de ma mère. Non, j’étais pire qu’un flic, mais était-elle capable de s’en rendre compte ?

« Si le coeur vous en dit, bien sûr ! »

S’il ne lui en disait rien… Je trouverai une autre façon de l’approcher. Mais qui pouvait résister au grand dadet charmeur, adepte des actions de charité en plein coeur de la Ville basse ? Vraiment !

[HJ : Vise plus bas comme je suis trop like a boss, quoi... SIS' !!!!]
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Yuna Crescent
Yuna Crescent
[Je suis pliée à les imaginer, lol]

Yuna gaugea la main tendue pendant une fraction de seconde avant de la serrer machinalement. Elle n'était pas vraiment du genre protocolaire, bonnes manières, prends toujours la bonne fourchette, mais elle avait quand même un minimum de savoir-vivre. Quant à son nom, euh... voilà, quoi. Elle hésita encore une fois un court instant avant de lui répondre: "Yuna." Pour le nom de famille, il pouvait toujours courir - déjà qu'il n'avait pas donné le sien, fallait pas pousser la mémé mutante dans les orties mutantes non plus.

Elle l'écouta parler de son bar sans trop broncher, même si les petites voix dans sa tête s'activaient, entre "tiens, la bonne idée" et "MAIS T'ES FOLLE OU QUOIII", ça y allait joyeusement et ça s'en donnait à coeur joie. "Pourquoi pas," dit-elle, un léger sourire sur les lèvres. "Plutôt original le nom du bar, vous avez une dent contre Alice aux pays des merveilles, c'est ça ?" Curieuse de nature, elle prit le bout de papier qu'il lui tendait et le déplia, lisant ce qui était écrit jusqu'à ce qu'il lui fit remarquer la présence du numéro de téléphone. Yuna roula les yeux, mais ne put s'empêcher de rire de bon coeur.

Sa méfiance avait baissé déjà de plusieurs crans: il n'avait pas l'air dangereux, ou méchant, juste... euh... particulier. Et en tant que "particulière" elle-même, elle avait du mal à lui en vouloir. "Je vous donne cinq points parce que vous n'avez pas froid aux yeux !" lui fit-elle en riant. "Pourquoi pas ? Je vous laisse me montrer le chemin."

** *SOUPIR* **
**Ah, t'es là, tu m'étonnes d'avoir rien dit**
**Non, j'abandonne, démerde-toi**
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Alex Peterson
Alex Peterson
Elle se décidait à dire oui et je dois reconnaître que j’en étais plutôt content ! Rouillé à l’idée de draguer une fille, comme à l’idée d’en faire enfermer une pour un contrat, le « ça passe ou ça casse » était plus que l’improvisation pour moi. En effet, je n’avais pas froid aux yeux. Beaucoup pensaient même que je n’avais peur de rien. C’était faux. J’avais peur pour ma famille, ma fille, Matt, Lexy, ce bar, tous ceux que j’aimais. J’avais peur des clowns, aussi, comme beaucoup de gens. Et des oiseaux. Si vous riez, c’est qu’aucun oiseau ne vous a déjà foncé dessus, tout bec tendu pour vous marteler le front comme un Woody Wood Pecker.

Je l’ai accompagnée jusqu’au bar et j’ai répondu à sa question sur le chemin. « L’ex-femme de notre gérant s’appelle Alice. On aurait pu changer le temps quand il est mort, mais on est pas mal populaires dans le quartier, ce serait bête de changer de nom. Et puis c’est marrant. Du coup, je vais nommer mon club pour que ça soit assorti. Ce sera très bien. Les gens viendront de la Ville Haute pour danser sur nos tables ! »

Je lui ai ouvert la porte pour la laisser entrer. Il n’y avait pas beaucoup de monde encore, il n’était pas assez tard. Au moins, je savais qu’entourée de monde, elle serait moins méfiante avec moi, pensant que n’importe qui pourrait venir l’aider si je venais à devenir trop entreprenant. Probablement. Je l’ai invitée à s’asseoir à une table, tirant la chaise pour qu’elle s’y installe. Je lui ai fait un clin d’oeil et en un éclair, j’étais à la cuisine. Je suis revenu quelques minutes après avec deux énormes hot-dog dans une banette et des frites. Je me suis alors assis en face d’elle en posant un soda à côté.

« Ca ! C’est un vrai hot-dog avec de la vraie viande dedans. » Je l’ai dévisagée une seconde avant de reprendre. « Vous avez l’air affamé mais pas suffisamment farouche pour vivre dans la rue. Pickpocket de métier ou c’est juste pour le fun ? » Je n’étais pas sûr qu’elle me réponde mais je n’avais rien de mieux pour entretenir la conversation alors que je portais mon propre hot-dog à ma bouche.
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Yuna Crescent
Yuna Crescent
Yuna ne put s'empêcher de rire de bon coeur à l'explication pour le nom de l'endroit: ça avait le mérite d'être original. Elle se demanda même, pendant une fraction de seconde, s'il ne se payait pas sa tête avec un nom et une raison pareils, mais lorsqu'ils arrivèrent à destination, elle fut bien forcée d'admettre qu'il avait été honnête: en arrivant, il lui ouvrit la porte et la laissa entrer en premier.

**Ben dis donc, pour un peu je croirais qu'il essaye de me draguer**
** ............................... vraiment ? faint **

Sur ses gardes tout de même, Yuna balaya la pièce du regard, prête à disparaître - littéralement - si toute cette histoire s'était avérée un piège... mais non. Tout ce qu'elle voyait à l'intérieur, c'était quelques personnes atablées discutant ensemble autour d'une grosse assiette de frites, et quelques types assis au bar, une bière à la main: l'ambiance était plutôt tranquille, mais vu l'heure et le fait qu'on se trouvait dans un bar, on pouvait s'y attendre. Il tira la chaise pour qu'elle s'assoit, ce qu'elle fit en le remerciant - sa mère lui avait quand même appris les bonnes manières, jadis - et elle le suivit du regard lorsqu'il disparut en cuisine.

Il ne fut pas absent longtemps, revenant avec une assiette de frites et deux hot-dogs bien chauds: ça sentait si bon qu'elle en salivait déjà avant même qu'il les dépose sur la table !

**De la vraie bouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuffeeeeeeeeeeeee je défaille **
**Mais calme-toi, bon Dieu, suffit qu'il t'offre une vraie saucisse pour que tu t'énerves comme une gamine !**
** happy **

Sans demander son reste, Yuna s'empara d'un hot-dog et y mordit à pleines dents. C'ÉTAIT SI BOOOOOOOOOOOOOOOON ! Dire qu'à une époque, c'était supposé être "pas de la viande" et "ils mettent n'importe quoi là-dedans" ! Pour peu, elle se serait jetée à son cou en disant "vous êtes un Dieu !", et elle le ferait peut-être un peu plus tard, d'ailleurs, on sait jamais, mais là, elle était OCCUPÉE à MANGER !

La question la prit un peu au dépourvu alors qu'elle s'attaquait à une frite - bien dorée, bien chaude, YUM.

**Ah, voilà, tu vois, les questions, C'EST CLAIREMENT UN FLIC**
**Mais il fait juste la conversation, tu te calmes oui ??**

"Disons..." elle chercha ses mots un court instant - pas question de parler de l'Underground, ça c'était sûr - si elle compromettait les lieux, la seule raison pour laquelle Maddison ne la buterait pas, c'était que Maze allait le faire avant elle. "Disons que j'ai un toit, mais les vieux réflexes ont la vie dure quand une occasion se présente. Et vous, vous offrez un repas gratuit à toutes les pickpockets que vous croisez, ou c'est juste moi ?"
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