2076. Côte est des Etats-Unis. Megalopolis est le centre névralgique d'une guerre géo-politique mondiale depuis qu'un attentat biologique en 2026 a divisé l'humanité en deux populations bien distinctes : ceux qui se battent pour le futur, et ceux qui font avec le présent.
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 [CLOS] [Hayley/Alex] Au coin de la rue...

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Hayley Ryan
Hayley Ryan
Novembre 2074

Marchant d'un bon pas, son attaché-case dans une main, son parapluie dans l'autre, Hayley rentrait du boulot l'air morose. Certes, la pluie n'aidait pas à améliorer son humeur, mais son principal soucis était le dossier qu'elle se voyait contrainte de ramener chez elle. Elle qui rêvait d'un bon bain chaud, il faudrait qu'elle attende d'avoir clôturé cette affaire. Son bien-être était généralement la priorité de ses soirées... sauf en de rares occasions comme c'était le cas aujourd'hui.

Les yeux rivés vers le sol pour ne pas marcher dans une flaque, et bousiller en même temps ses chaussures qui lui avait coûté les yeux de la tête, elle pestait intérieurement contre sa chef qui, non contente de partir dieu sait où, avait laissé à Hayley un cyborg recalé aux tests que le client attendait pour la fin de semaine. A cause de cela, Hayley devait bosser non seulement à son bureau mais aussi chez elle si elle voulait tenir les délais. Car, si Sydney ne se préoccupait guère de ces derniers, Hayley mettait, elle, un point d'honneur à les respecter.

Elle en était là de ses incriminations lorsque son pied glissa sur le trottoir. Une seconde plus tard, elle se retrouvait agrippée au lampadaire, un talon cassé et ses affaires trempées par la pluie.

- Et mer... credi !


Non, une jeune femme qui jure, ce n'est pas joli, mais c'est diablement libérateur. Envolée la retenue à la japonaise, Hayley était bien trop énervée pour rester calme.
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Alex Peterson
Alex Peterson
Dans le genre "bonnes idées", j'en avais eu des meilleures. Me rendre chez ma mère, à l'improviste, en me demandant si j'allais y trouver ma soeur en prime, ce n'était assurément pas du tout la meilleure idée que j'ai eue. Un instant de faiblesse et sûrement une bonne dose d'espoir. De la stupidité, surtout. J'avais d'ailleurs rebroussé chemin. Je m'apprêtais à rentrer, mais ma voiture était restée en carafe. Après plusieurs essais, j'avais fini la tête sous le volant à tenter de connecter des fils entre eux... à l'ancienne.

C'est sûrement quand elle a finalement décidé de démarrer que la jeune femme a dû glisser. Ou bien, hilare, elle s'est exprimée en la voyant glisser. J'avais appris, au contact de Matt, que les machines - voitures comprises - avaient un sacré sens de l'humour. Je me suis redressé, ma tête à présent visible par le pare brise et je l'ai vue tomber. Ou du moins, s'accrocher au lampadaire comme on se retient à la vie. Je me suis extirpé de la voiture - celle-ci retrouvant son silence assourdissant - et me suis précipité vers la jeune femme.

"Tout va bien ?"

J'ai tendu un bras pour soutenir le sien et l'aider à se redresser.

"Qu'est-ce que ça va être quand les sols seront gelés ! Ca va aller ? Je suis désolé, je vous ai fait peur ?"

Cette ville était si calme de ce côté. Il ne se passait jamais rien. La Ville Médiane était si endormie à côté des deux autres que dès qu'il y avait un peu de vie, on se serait cru au carnaval ! Avec une envie de se secouer le popotin et de danser la Lambada au milieu des rues en hurlant à tout le monde d'allumer ses lumières de Noël, comme dans un compte de fée.

Moi ? Je faisais tomber les femmes de leurs talons !
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Hayley Ryan
Hayley Ryan
La voiture démarra au moment même où Hayley s'agrippait au lampadaire. Comprendre qu'une autre personne venait d'être témoin de sa maladresse, et de sa situation totalement ridicule, acheva de la mettre de mauvaise humeur. Pestant intérieurement, elle jeta un regard noir à la personne qui s'empressait de sortir de la voiture pour venir à son secours. Comme si elle avait besoin de se sentir encore plus misérable ! Elle était trempée, elle avait mal à la cheville, sa chaussure était foutue, et ses affaires baignait dans une immense flaque d'eau. Qu'importe si l'homme était prévenant, Hayley n'était tout simplement pas d'humeur. Elle aurait voulu lui dire qu'elle allait bien, mais il n'était pas dans ses habitudes de mentir, loin de là. Aussi répondit-elle avec véhémence.

- Non ça ne va pas, vous le voyez bien. Je me suis fait mal à la cheville et je me sens parfaitement idiote de m'accrocher comme ça à ce satané poteau !

Poussant un soupir excédé, elle releva la tête vers son "sauveur". Pas un canon, c'était certain, mais pas hideux non plus. Il avait l'air gentil, c'était déjà ça. En tout cas, il semblait avoir de l'humour... et même si Hayley n'était pas tout à fait bien disposée en cet instant, elle ne put réprimer un sourire sarcastique.

- Quand les sols seront gelés, j'imagine que ce sera les deux chaussures que je me casserai !


Elle se redressa et, s'appuyant sur sa cheville par inadvertance, grimaça de douleur. Et dire qu'elle était presque arrivée chez elle ! Allait-elle devoir rentrer à cloche-pied ? A moins que...

- Dîtes, je suis désolée d'avoir à vous le demander mais... vous pourriez me ramener chez moi ? J'ai l'impression que je me suis foulée la cheville avec cette glissade.
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Alex Peterson
Alex Peterson
Est-ce que les propos de la jeune femme m'ont fait reculer ? Non, pour ainsi dire, elle m'a surtout fait rire. Mais j'étais plutôt bon public. Un sourire s'est étiré sur mes lèvres au fur et à mesure qu'elle pestait. Elle m'amusait, ce n'était rien de le dire. Je l'ai aidée à se redresser en la soutenant par le bras.

"Allons, venez je vais vous aider."

Sa demande m'a tiré un franc rire et j'ai haussé les sourcils. Si j'avais entendu ses pensées, et le fait qu'elle me trouvait "gentil", j'aurais sûrement été d'autant plus interdit. Les seules personnes à me trouver "gentil" étaient les employés du bar, ce qui était amusant car je les considérais comme ma famille... Mais ma vraie famille, elle, ne m'aurait jamais qualifié de... "Gentil." J'imagine que tout ça est très subjectif. Mais de là à la ramener ?

J'ai relevé la tête pour regarder autour de nous. Je ne savais pas où elle habitait mais j'avais finalement rebroussé chemin, ce n'était pas pour repartir m'aventurer dans cette rue. Malgré tout, c'était un peu ma faute et je n'étais peut-être pas aussi "mauvais" que je l'estimais. J'ai fini par acquiescer en lui tendant mon propre bras pour qu'elle s'y appuie.

"De quel côté vous vivez ?"

J'avais espéré qu'il ne s'agissait pas du côté duquel ma mère vivait. Mais peut-être qu'à cette heure-ci, il serait plus facile de passer inaperçu, surtout avec une femme au bout du bras... N'importe qui me connaissant aurait presque pu croire que je draguais cette ravissante jeune femme ! Chers spectateurs, détrompez-vous. Je sais aussi me tenir et être correct face à une jolie fille.

"Si vous voulez, je pourrai regarder votre cheville. Je ne suis pas infirmier mais ma mère l'a longtemps été pour moi, je crois que j'ai développé quelques aptitudes bien utiles !"
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Hayley Ryan
Hayley Ryan
Prenant appuie sur le bras si diligemment offert, Hayley fit un pas vers ses affaires. Pas question de les laisser là. Tant bien que mal, elle se baissa pour les ramasser, profondément désolée pour sa sacoche et pour le dossier qu'elle contenait que la jeune femme espérait pas trop mouillé. Elle soupira une nouvelle fois, puis inspira profondément. Ce qui était fait était fait, et elle n'y pouvait rien. Passer ses nerfs sur son interlocuteur n'y ferait rien.

- Merci. Je suis navrée d'avoir été si peu cordiale alors que vous n'avez que de bonnes intentions. C'est juste que... je suis pas mal stressée en ce moment alors disons que j'ai un peu perdu le contrôle. ]

Elle était sincère, comme toujours. Puis, elle indiqua la direction du parc, contente que l'homme accepte de la ramener.

- J'habite à deux rues d'ici, près du parc. Une petite maison avec une porte rouge, vous ne pouvez pas la louper, c'est la seule du quartier. Mais peut-être êtes-vous familier des lieux ?

Simple question. Après tout, qui donc pourrait bien venir dans cette partie de la Ville Médiane si ce n'était les riverains ? Ou alors c'était un visiteur ? Ou alors... un voleur ? N'était-il pas en train d'essayer de voler cette voiture à l'instant ? Non, c'était ridicule, un tas de ferraille pareil ! Hayley chassa ses idées saugrenues d'un haussement d'épaule. Elle avait d'autres préoccupations bien plus urgentes en cet instant. Sa cheville pour commencer. Elle accueillit la proposition de l'inconnu avec reconnaissance.

- Ma foi, oui avec plaisir. J'ai de quoi faire des bandages chez moi - un reste de sa vie de couple assurément - et je devrais pouvoir trouver du gel pour apaiser la douleur.

Elle le regarda dans les yeux et lui fit un sourire cordial.

- Je m'appelle Hayley au fait.
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Alex Peterson
Alex Peterson
Des filles peu cordiales, j’en ai connu beaucoup. Avec du caractère d’autant plus. Celle-ci ne faisait pas exception, elle n’était pas une rareté en soi et elle ne me faisait certainement pas peur, ni même fuir. J’en avais vues d’autres. J’ai secoué la tête pour signifier que tout ça n’avait pas d’importance pour moi. Après tout, lorsque je me faisais mal, toutes les insultes du monde - peu importe la langue - franchissaient la barrière de mes lèvres.

« Familier, je ne sais pas mais j’ai de la famille, ici oui. Mais je crois qu’à son grand malheur, je ne viens pas assez souvent. Venez, je vous raccompagne. Je me suis souvent demandé pourquoi une porte rouge ! Pour se démarquer, sûrement, j’imagine ? » - Je l’ai soutenue et j’ai commencé à marcher avant de lui sourire. « Alexis. Que fait une femme comme vous dans la vie pour avoir des talons si hauts et un vocabulaire si développé ? »

Plus une manière d’entretenir la conversation que de la réelle curiosité. Je me suis retourné vers elle et je l’ai détaillée de haut en bas. « Vous savez quoi ? On irait même plus vite si je vous portais. Je sais qu’on ne se connaît pas mais je vous ai entendu proférer des menaces envers le Tout Puissant alors… Vous auriez moins mal sans votre autre chaussure mais ça voudrait dire rester pieds nus sur le trottoir. Je sais que la Ville Médiane est une ville propre et bien sous tout rapport mais tout de même, quand un homme fort se propose… »

J’ai souri en ouvrant les bras. A défaut d’être dragueur, j’étais au moins charmeur...
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