Lieu et date de naissance Abergavenny, Pays de Galles, le 8 novembre 2044
Déclaré(e) [x] OUI - [ ] NON
Identité(s) connue(s) /
Activité Chercheuse à la Waleman Dynamics, Soigneuse pour l’Underground
Situation célibataire
Groupe Underground

Description comportementale Echo est une femme au caractère affirmé dans le sens où elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Si elle est parfaitement capable de reconnaitre quand elle a tort et de se remettre en question, elle n’hésite pas cependant à se battre pour ses opinions quand elle sait qu’elles sont justes. C’est une jeune femme stable, droite dans ses bottes. Bien sûr, il lui arrive de douter, mais elle sait prendre les décisions quand il faut, et s’il arrive qu’elle se plante, elle corrige du mieux qu’elle peut et continue à avancer.

C’est également une jeune femme assez simple. Enfin simple… dans le sens où elle ne se prend pas la tête à essayer d’être ce qu’elle n’est pas. Pour elle, le naturel est le plus important. Elle a sa propre personnalité, et estime qu’elle a le droit d’être appréciée pour ce qu’elle est et non pour ce qu’on voudrait qu’elle soit.

Ceux qui la connaissent disent d’elle qu’elle est très sympa, souriante et compréhensive. Echo est le genre de personne en en qui on peut avoir confiance. C’est une amie fidèle et attentionnée. Elle sait rester à l’écoute des gens auxquels elle tient, n’hésitant pas à s’arrêter dans ce qu’elle fait lorsque l’un de ses amis a un problème. Elle est l’incarnation parfaite du « tu peux m’appeler n’importe quand, même en pleine nuit, je répondrai ».

Description physique Du haut de son 1m72, Echo est une belle brune aux yeux d’un vert particulier, tirant sur le marron suivant la lumière. Elle a les cheveux longs, qu’elle porte généralement tombant en cascade sur ses épaules. Enfin généralement… quand elle n’est pas au travail ou en mission pour l’Underground. Les cheveux longs, c’est beaux, mais pas très pratique. Dans ces cas là, elle les rassemble en un chignon vite fait (pas très bien fait) qu’elle attache avec l’élastique qu’elle porte toujours au poignet.
Niveau vestimentaire, Echo est une fille qui fait attention à sa façon de s’habiller sans pour autant tomber dans le fashion. Un simple jean bien taillé, une veste en cuir sur un débardeur et une paire de bottes sans talons, voilà le genre de tenue qu’elle affectionne particulièrement : sobre, élégant et pratique, surtout.

Particularité(s) /

Ville Basse
Quartier de l'Underground Résistance

Histoire

Citation :

« 8 novembre 2043, 5h37, maternité d’Abergavenny, Pays de Galles

- Vous y êtes presque, allez-y Madame Llewelyn, poussez !

Arthur serra la main de sa femme, Crystin, entre les siennes. Il n’osait pas regarder, de peur de se sentir mal. Il gardait les yeux fixés sur sa femme, si pâle, le visage marqué par la douleur. Et il s’efforça de lui transmettre sa force à travers ses mains. En cet instant, elle lui semblait être la personne la plus courageuse sur terre.

- Voilà ! C’est une belle petite fille !

La sage femme se releva, tout sourire, tenant le bébé entre ses bras.

- Vous voulez couper le cordon Monsieur Llewelyn ?

Arthur s’approcha de la sage femme d’un pas mal assuré. Elle lui remit une paire de ciseaux et lui expliqua comment procéder.

- Alors, comment allez-vous l’appeler cette petite ?

Arthur et sa femme se regardèrent un instant, se sourirent, et lâchèrent, d’une même voix :

- Echo.

Tout à son nouveau bonheur d’être père, Arthur ne voit pas sa femme fermer les yeux doucement.

- Oh mon dieu…

L’air soudain grave, Arthur suit le regard de la sage femme qui se pose sur Crystin. Celle-ci continue de saigner abondamment. Avant qu’il ait le temps de comprendre quoique ce soit, la sage-femme passe le bébé à une infirmière et il se retrouve poussé vers la sortie sans la moindre explication. »

C’est ainsi que commença ma vie. On pouvait dire que je prenais un bon départ, non ? Papa a été anéanti. Et ça a duré longtemps, très longtemps. Grand-Pa et Grand-Ma Llewelyn se sont installés chez nous dès que Papa m’a ramenée de la maternité. Il était incapable de s’occuper d’un bébé dans l’état dans lequel il était. Vous vous doutez bien que je ne me souviens absolument pas de cette période. C’est Grand-Ma qui m’en a parlé. Elle m’a aussi dit que pendant ces heures sombres, j’avais été le seul rayon de soleil dans la vie de mon père. Et je crois qu’elle avait raison.

En grandissant, j’ai appris à vivre sans maman. Enfin appris… je ne l’ai jamais connue alors ce n’était pas bien difficile. Tant que je n’avais pas mis les pieds à l’école. Parce qu’une fois qu’on y est, qu’on rencontre d’autres enfants qui eux ont une maman, on se rend compte de la différence. On se rend compte aussi de ce qu’on n’a pas. Quand j’avais 10 ans, je me prenais à rêver que Maman était toujours là, et qu’elle était exactement comme grand-Ma me l’avait décrite. Une maman formidable, bien mieux que celles de mes camarades. Je me souviens que ce rêve avait pris tellement pas sur la réalité que mon père avait été convoqué à l’école un soir. J’avais noté sur la fiche de renseignements qu’on vous donne à la rentrée que ma maman était assistante maternelle. L’enseignante ne comprenait pas. Elle disait que j’avais un problème. Mais Papa ne m’en a jamais reparlé. Je crois qu’au fond, lui aussi il rêvait qu’elle était encore là.

A part ça, j’ai grandi comme une petite fille à peu près normale. Grand-Pa et Grand-Ma étaient restés vivre chez nous finalement. Ils disaient qu’ils se faisaient un peu vieux pour vivre tous seuls et que nous les manquerions s’ils retournaient à leur maison. Alors ils étaient restés, pour mon plus grand bonheur. Grand-Ma me faisait des pâtisseries pour le goûter, et grand-Pa me racontait toutes sortes d’histoires. A cette époque-là, je nourrissais le rêve de devenir danseuse étoile. J’avais intégré la petite école de danse classique d’Abergavenny et j’adorais ça. Ma professeur disait que j’étais douée, elle me faisait préparer le concours d’entrée au conservatoire le plus proche. Papa avait accepté que je tente ma chance à condition que je continue à bien travailler à l’école. Et j’avais réussi.

Mon enfance s’est passée plutôt sans heurts. Je crois pouvoir dire que j’ai été heureuse. Il y avait toujours ce vide laissé par maman, bien sûr, et je souffrais, à l’adolescence, de ne pas pouvoir parler de certaines choses avec une femme. Mais à part ça, ça se passait bien. Je m’entendais bien avec Papa, ainsi qu’avec Grand-Pa et Grand-Ma. Je n’étais pas une ado difficile, loin de là.

Au lycée, je m’étais découvert une passion pour la science. Au point que je doutais de vouloir continuer la danse, du moins professionnellement parlant. A la fin du lycée, j’ai dû faire un choix. Et j’avais opté pour la Science, finalement. Il faut dire qu’à 17 ans, c’est dur de se conformer aux attentes du conservatoire. Il fallait que je suive un régime stricte, j’avais des cours tous les jours après l’école, je n’avais pas le temps de voir mes amis, de sortir. Et j’avais une cheville fragile. J’aurais pu continuer à danser avec, mais c’était prendre le risque de me blesser gravement un jour. Et puis, oui, la Science m’attirait de plus en plus. J’avais envie de faire quelque chose de ma vie, quelque chose d’utile, qui servirait aux autres.

J’ai intégré le cursus de Sciences de l’université de Cardiff. Et plus j’avançais dans l’année, moins je regrettais mon choix. Je sentais que j’étais faite pour ça. Ca me plaisait et je m’imaginais parfaitement travailler dans un labo à longueur de journée, tout au long de ma vie. J’ai obtenu mon doctorat de biologie en 2067 et la promesse d’avoir un poste en tant que chercheuse dans la même université. Papa était venu à la remise des diplômes, avec Grand-Pa et Grand-Ma. Ils étaient fiers de moi, je l’avais lu dans leurs yeux au moment où j’avais fait basculer le cordon de ma toque de l’autre côté.

Et je me suis lancée dans mes recherches. J’avais décidé de m’orienter vers la régénération cellulaire. Il y avait encore beaucoup de progrès à faire dans ce domaine et j’espérais apporter ma pierre à l’édifice. Malheureusement, les équipements de l’Université de Cardiff n’équivalaient pas à ceux que pouvaient proposer une agence comme la Waleman Dynamics, Megalopolis, USA. Quand j’avais vu l’offre d’emploi dans une revue professionnelle, je n’avais pas hésité longtemps. J’imaginais sans peine la façon dont les équipements que cette société pouvait mettre à ma disposition allaient m’aider à avancer. J’avais envoyé ma candidature et j’avais été prise. Ce fut un déchirement pour mon père et pour Grand-Ma (Grand-Pa nous avait quitté à l’automne précédent) de me laisser partir aussi loin. Mais je leur avais promis que je reviendrais régulièrement. Et je comptais tenir ma promesse.

J’ai toujours su que je possédai l’anomalie génétique permettant à un organisme humain d’intégrer Yu sans tuer son hôte. Je l’avais découvert quand je devais avoir 8 ou 9 ans. Je fouillais dans la chambre de mon père à la recherche de mon cadeau de Noël et j’étais tombée sur mon carnet de santé. Ce n’est pas tellement qu’il était caché, mais je ne m’étais jamais intéressée à son contenu avant. C’est là que j’ai appris. J’étais loin d’imaginer qu’un jour, cette information pourrait me servir. Cela faisait des années qu’on parlait de Yu. Certains scientifiques à la Waleman travaillaient dessus. Ils cherchaient à comprendre ses propriétés à trouver un moyen de l’utiliser pour aider à guérir des maladies ou des malformations, ce genre de truc. Et petit à petit m’est venu l’idée qu’il pourrait peut-être être utilisé également dans le cadre de la régénérescence cellulaire. Malheureusement, pratiquer des tests sur un cobaye humain est interdit (et moralement condamnable). Je commençais à voir toutes ces possibilités se refermer devant moi lorsque je m’étais rappelé de mon anomalie. Je m’étais procurée une faible quantité de l’agent Yu et je me l’étais injecté. J’étais trop ambitieuse pour me laisser quoique ce soit me freiner dans mes recherches.

La douleur que j’ai ressentie au moment où Yu pénétrait dans mon organisme. Je ne saurais vous la décrire. Elle était trop intense, trop forte. A tel point que j’ai souhaité ardemment venir à en mourir, juste pour que ça s’arrête. Elle m’a paru interminable. Je sais maintenant que ça a duré des jours. Et qu’il m’en a fallu tout autant, sinon plus pour être de nouveau d’attaque.

Quelques jours après avoir repris le boulot, un de mes collègues est venu me voir en catastrophe. Il venait de se couper la main en nettoyant une boite de pétrie ébréchée. Le verre avait entaillé sa paume assez profondément, mais pas suffisamment néanmoins pour nécessiter des points de suture. Alors que j’étais en train de lui faire un pansement, j’ai senti une drôle de chaleur traverser ma main et sa plaie a disparu, comme par enchantement. C’est comme ça que j’ai découvert mon pouvoir.

Par la suite, j’ai bien entendu fait quelques expériences personnelles, pour tenter de le comprendre, d’apprendre à le maitriser. Je me suis vite rendue compte qu’il ne fonctionnait pas sur moi, et que le commander n’était pas si simple. Je me suis vite rendue compte aussi que j’étais incapable de guérir des plaies trop profondes sous peine de perdre connaissance et que je ne traitais les blessures qu’en surface. Je reconstituais l’épiderme, rien de plus. Une plaie infectée, le restait. Vous n’imaginez pas ce que j’ai pu ressentir en me rendant compte que mon pouvoir était dans la lignée de mes recherches. Je n’en avais pas tant espéré en m’injectant Yu, mais j’allais vraiment pouvoir avancer dans mes recherches maintenant.

Quelques temps après ça, la Waleman m’a contactée pour me proposer une nouvelle mission. Ils avaient, dans leurs sous-sols, des laboratoires bien particuliers, dans lesquels des scientifiques menaient des travaux tout aussi particuliers. Avec mon entrée dans le club très fermé des Candidats, mes recherches avaient pris une nouvelle tournure et s’orientaient plus sur Yu et la possibilité de l’utiliser dans le cadre de la régénérescence cellulaire, comme le permettait mon pouvoir, finalement. Mes supérieurs en avaient eu vent et avaient décidé de m’intégrer au programme de recherche sur Yu. Ce que j’ai découvert en descendant dans ces sous-sols, jamais je n’aurais cru cela possible.

M’inoculer Yu, à moi, relevait d’une décision personnelle. Je savais ce que je faisais et voulais ce que je faisais. Je m’étudiais moi-même, j’étais plus que consentante. Dans les sous-sols de la Waleman, des négatifs étaient exposés à Yu et étudiés comme de vulgaires rats de laboratoire. Je n’étais même pas certaine qu’ils aient donné leur accord à tout ce qu’on leur faisait subir. Certains d’entre eux étaient bien trop jeunes pour avoir vraiment su ce que tout cela impliquait réellement. Cela me révoltait, mais je ne savais pas trop ce que je pouvais faire pour améliorer leur condition.

Et puis un jour, j’ai entendu parler de l’Underground et de son action. Et plus j’en apprenais sur eux, plus je me sentais proche d’eux, de leur façon de penser. Rapidement, je me suis surprise à guetter le mot Underground dans les conversations, à chercher un moyen de les contacter. Des mots chuchotés au coin d’une ruelle, quelques tags sur les murs à la manière d’un jeu de piste et j’ai fini par les trouver. J’ai rencontré leurs leaders, expliqué mes motivations, fait part de mes idées et de ce que je voulais faire pour aider les gens comme moi, les mutants.

Après un entretien poussé et des tests qui ne l’étaient pas moins, j’ai fini par intégrer le quartier Résistance, sous les ordres de Maze Ellis. Grâce à mes compétences et à mes connaissances, on m’a affectée à l’infirmerie. Là-bas, j’aide les membres de l’Underground dans le sens propre du terme. Je leur procure les soins dont ils ont besoin. J’ai l’impression, pour la première fois de ma vie, de faire quelque chose de vraiment bien et je me sens utile.

En parallèle, je continue mes recherches à la Waleman, bien que cela ne me réjouisse pas vraiment. Mais j’ai la sensation que mes recherches sur l’utilisation de Yu a des fins médicales sont importantes et que les résultats auxquels nous pourrions aboutir, à terme, pourraient être bénéfiques à un grand nombre de personnes et j’ai conscience que je n’y arriverai pas sans le matériel mis à ma disposition par la Waleman.

Opinion : Que pensez-vous des Positifs et des Candidats ? Etant candidate moi-même, je ne peux qu’être de leur côté. Sinon, aurais-je cherché à rejoindre l’Underground ? Je pense que parmi les positifs et les candidats se trouvent des gens bien, qui méritent de vivre une vie normale, à l’exemple des négatifs.

Regard : Que pensez-vous du monde actuel ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans notre monde. Mais si on y réfléchit bien, ça a toujours été le cas, non ?

Sondage : Si vous étiez Slider avec la faculté de voyager à travers le temps, changeriez-vous l'histoire ? Si oui, quel événement ? On m’a toujours dit que changer l’histoire pouvait être dangereux. Mais au fond de moi-même, je ne peux m’empêcher de me dire que si j’en avais la possibilité, j’aimerai pouvoir connaitre ma mère. C’est un peu égoïste, n’est-ce pas ? J’aimerai pouvoir changer d’autres choses, mais c’est la seule qui me semblerait ne pas avoir un trop grand impact sur le présent. Mais ce n’est pas parce que j’aimerais que je le ferai.

Statut Pht
Signe distinctif /

Catégorie Complémentaire
Classe Copycat
Pouvoir Echo copie les pouvoirs des autres mutants.
Lorsqu’elle touche un mutant, elle s’approprie immédiatement son pouvoir et peut l’utiliser à n’importe quel moment (cela ne veut pas dire pour autant qu’elle le maitrise, ce qui peut rendre les choses assez dangereuses). Elle conserve le pouvoir jusqu’à ce qu’elle touche un autre mutant, auquel cas, le nouveau pouvoir vient remplacer le précédent. Il s’agit d’une copie conforme, ni plus ni moins puissante que l’originale.


Bonus Avec tout ce qu’elle inflige à son organisme, Echo a un système immunitaire en béton.
Malus ] A chaque fois qu’elle reçoit un nouveau pouvoir, Echo a la sensation que son corps cherche à le rejeter tout en sachant qu’il l’assimilera quand même. Suivant la puissance du pouvoir, cela peut aller de simples crampes à la perte de conscience pour les plus puissants (en passant pas les migraines, les nausées, les grippes avec fièvre). Mais cela ne dure que quelques heures à chaque fois, le temps que son corps s’habitue.