[CLOSED] [Meredith/Robyn] Home over city troubles

Robyn venait de rendre visite à sa soeur venue faire un stage dans ses études à Megalopolis. Et pour quelques semaines, elle habitait dans le même immeuble que Meredith. Cela avait été un après-midi tranquille, à discuter juste entre soeurs, à s'échanger des nouvelles, à savoir si tout se passait bien. Et comme le temps avait filé assez vite, Robyn ne s'était rendue compte qu'avec retard de l'heure qui passait. Ce qui expliquait plus ou moins le pas rapide qu'elle affichait en descendant les escaliers de l'immeuble - comme si cela allait rattraper son retard, tiens ! Elle aperçut juste à temps en arrivant dans le hall une jeune femme qui rentrait - ou sortait - et qui résidait certainement dans l'immeuble, vu qu'elle tenait ses clés à la main.
Et la crevette rousse savait très bien le nombre de fois où elle était restée bloquée dans un hall d'entrée parce qu'elle n'avait pas de clés pour entrer ou sortir.

"Madame, s'il vous plaît ! Ne laissez pas la porte se refermer !"

Et elle accéléra le pas, pour ne pas faire trop patienter la jeune femme, si jamais elle lui tenait effectivement la porte - la maman de Robyn avait toujours dit : "abuser de la gentillesse des gens, non seulement c'est pas bien, mais en plus ils te refermeront la porte au nez aussi sec en ne faisant pas ce que tu leur demandes."

[jolie mise en jambe !]

- Meredith sortait. Elle n'avait aucune envie de rester enfermée dans son appartement. Son matériel était à jour, les réparations électroniques étaient toutes faites. Elle n'avait aucune raison de trainer seule chez elle. D'ailleurs, ca avait tendance à la rendre dingue. Elle avait donc décidé de sortir prendre l'air. Et qui sait où elle atterrirait.

Décidée donc, elle sortit de son appartement, portant une de ses confortables et élégantes tenues de promenade. Descendit les escaliers et ouvrit la porte du hall quand elle entendit une voix derrière elle. Meredith se retourna vivement pour découvrir une jeune femme qu'elle n'avait jamais vu. Meredith fronca les sourcils. Elle avait certes entendu parlé d'une nouvelle venue, mais Robyn ne collait pas avec la description.

Meredith lui tint néanmoins la porte, prenant garde de ne pas être dans le chemin et de tenir ladite porte à un endroit où Robyn n'allait sans doute pas poser la main. -

Je vous attends.

[Thanks ^^]

"Merci !"

Limite au point de s'essouffler, Robyn marcha vivement jusqu'à la porte tenue par Meredith, la traversant avec empressement. Elle se retourna vers la jeune femme, lui offrant un sourire rayonnant.

"Merci ! Je vous aime. Si vous saviez le nombre de fois où je suis restée enfermée dans les halls à cause de ce genre de porte ! J'en connais qui auraient rigolé et auraient fermé le battant rien que pour me voir enrager."

Elle passa une main dans ses cheveux, se retournant vers la rue. Elle jeta un rapide coup d'oeil au ciel, avant de considérer Meredith. Elle jugea du regard sa tenue élégante - un jour, la crevette rousse arriverait à faire preuve de distinction en achetant ses vêtements et aurait l'esprit de choisir ses habits avec autant de soin, mais ce n'était pas pour demain.

"Je crois que vous allez vous faire mouiller si vous sortez. Il me semble qu'ils ont parlé de pluie pour ce soir."

- Meredith leva le nez vers le ciel qui menacait et jura intérieurement. Elle n'avait pas pris la peine de vérifier le temps avant de partir, et ce n'est pas sa malheureuse veste qui la protégerait. Elle plissa les lèvres dans une moue énervée. -

Magnifique... Je n'ai plus qu'à trouver des amis chez qui me réfugier...

- Pour quelqu'un qui sortait de chez elle, ca pouvait paraitre étrange, mais comme nous le disions, elle ne voulait pas rentrer chez elle. Et flemme de retourner chercher un parapluie ou une veste plus conséquente.

Elle se tourna vers Robyn. -

C'est vous qui venez d'emménager ?

En effet, Robyn fronça les sourcils - si Meredith était résidente de l'immeuble, elle n'avait qu'à retourner chez elle. Ou chercher un parapluie. Ou peut-être y avait-il quelqu'un comme un petit copain, ou une personne de sa famille, qu'elle n'avait pas envie de recroiser ? Cela pouvait être ceci ou une autre raison, mais c'était compréhensible. Robyn haussa les épaules, faisant une moue embarrassée.

"Non, pas du tout..." (L'idée la faisait presque rire.) "Je suis venue rendre visite à ma soeur, elle a emménagé pour quelques semaines, le temps d'un stage...j'espère que vous serez gentils avec elle ! Elle est adorable. Pour ma part, j'habite dans l'Underground."

Son souhait était juste amical, presque blagueur. Elle releva la tête vers Meredith alors qu'elle remettait l'écharpe violette autour de son cou pour s'emmitoufler.

"S'il n'y a pas d'amis géographiquement proches, vous pouvez toujours chercher un café...je crois même avoir vu un bowling en venant ici ! Parce que...l'Underground, sans vous vexer, c'est pas la porte à côté."

Oui, implicitement, cela voulait dire qu'elle l'aurait bien invitée. Robyn se comportait comme cela avec tout le monde, que voulez-vous.

- Meredith leva un sourcil suspicieux. Les gens ne se réclamaient pas toujours aussi ouvertement de l'Underground. Par ailleurs, elle s'étonna une seconde fois de ne l'avoir jamais rencontrée, ou au moins croisée, à défaut de prendre le thé ensemble. -

A dire vrai... C'était là bas que je pensais aller... Vous habitez dans quelle section de l'Underground ?

- Elle se retourna pour s'assurer que la porte était bien verrouillée. -

La crevette rousse aurait pu ne pas remarquer le sourcil levé de Meredith - mais elle le fit. Son sourire se dissipa légèrement mais pas entièrement, à l'idée qu'elle avait trop parlé comme d'habitude et qu'en plus elle était tombée sur quelqu'un n'aimant pas les mutants. Ca changeait tiens. Toutefois, si la jeune femme y avait été vraiment hostile, sans doute aurait-elle tout fait pour ne pas y aller. Or, c'était précisément à l'Underground qu'elle semblait vouloir se diriger. Sauf si c'étaient des connaissances humaines ? Elle redressa un peu la tête.

"Quartier des Sliders. C'est là que je vis."

Peut-être que son ton était légèrement plus sec ; en tout cas, elle interpréta mal le geste de Meredith, pensant que celle-ci voulait vérifier si la porte était complètement fermée et lui bloquait donc une issue de sortie face à Robyn.

"Enfin, je vous le dis juste comme ça, je suis plutôt inoffensive. Ma seule arme, à l'Underground ou ailleurs, c'est les cafés bouillants dans la figure des gens que j'aime pas."

- Meredith se retourna et marqua un temps face à Robyn. Décidément, elle était bien bavarde, la demoiselle. Apparament, il ne lui venait pas à l'idée qu'elle pourrait être utilisée comme poisson pilote pour pénétrer dans l'Underground. Certaines personnes auraient été trop heureux de mettre le pied là dedans. -

Etonnant que je ne vous y ai jamais vue, pour le nombre de fois où j'y passe.

- Par contre, la derniere remarque de Robyn la fit rire. -

Je vous rassure, je ne vous prends pas pour une menace, ni pour moi, ni pour cet immeuble ! On a eu des cambriolages, et je n'aime pas qu'on pénètre comme ca chez moi. Et même si vous essayiez d'être dangereuse... non vraiment, je ne me fais pas de soucis.

Robyn frotta le sol du bout de son pied, avant de relever la tête vers Meredith.

"Les gens qui sont dans les mêmes lieux mais ne se croisent jamais, cela arrive. C'est les rencontres manquées...comme actes manqués sauf que c'est des rencontres...allez savoir la symbolique par contre..."

Elle eut un sourire amusé en la voyant rire, puis elle haussa les épaules. Elle glissa les mains dans ses poches, affichant un sourire cette fois plus rayonnant - oui, le même que sur l'avatar.

"Je vois...faudra que je dise à ma soeur de faire gaffe. Et puis vous avez raison, qui me croirait dangereuse ?"

Dixit la fille qui s'était ramenée avec une arme énorme dans la bataille, ahem.

"Alors...vous voulez allez dans l'Underground ? C'est qui que vous connaissez de là-bas ?"

- Elle eut un sourire compatissant. -

On ne peut pas forcément faire peur. Quoique les apparences sont souvent trompeuses... Mais ce n'est pas tellement que je doute de votre capacité à vous défendre... C'est plutôt ... l'inverse...

- Meredith n'allait pas non plus dévoiler comme ca que dans le pire des cas, un simple contact peau à peau suffisait à neutraliser, sinon tuer, n'importe qui qui tenterait de s'en prendre à elle. -

Mais ne vous inquiêtez pas trop pour votre soeur. Les cambrioleurs savent qu'ils n'ont pas intérêt à trainer par ici, maintenant...

- La aussi, difficile d'expliquer qu'elle avait fait la chasse aux malfrats et leur avait fait comprendre que revenir n'était vraiment pas dans leur intérêt. -

A l'Underground ? Je connais Maddie... Dean... Reese... surtout eux. Sheyenne aussi. D'autres de facon plus superficielle.

Robyn plissa les yeux, essayant de comprendre ce que Meredith entendait par ses premières paroles. Si les apparences étaient trompeuses...peut-être pour elle, peut-être pour Meredith ? Mais quelqu'un qui connaissait Maddie ne pouvait pas être forcément négatif...sauf si par le plus pur des hasards elle était tombée sur une de ses ennemies, bien sûr. L'idée la glaça tout d'un coup, faisant disparaître son sourire. Puis elle tenta de se rassurer : ça n'aurait vraiment été pas de bol, et au pire...n'aurait resté qu'à faire ressortir le pire ou meilleur de Meredith. Non...c'était impossible de manque de chance à ce point.

"Oui...d'ailleurs, faites gaffe, ma soeur est comme moi...si jamais elle entend un bruit suspect, elle se ramène avec une bombe anti-agression et une poêle à la main. Je ne me fais pas de souci pour ça, elle peut attaquer en plus de se défendre. Et puis si ces voleurs ont compris la leçon...la police est venue, je suppose ?"

Elle hocha la tête, resserrant son manteau autour d'elle, une bruine commençant à tomber.

"Je crois qu'on va devoir commencer à marcher...Je connais les gens que vous citez : ce sont des amis communs."

- Meredith leva la tête vers la pluie qui commencait à tomber. -

Vous avez raison, allons y...

- Elle commenca à marcher en direction de l'Underground. -

C'est aussi bien si votre soeur ne se terre pas dans son appartement en tremblant. Pour venir habiter ici, il faut un peu de cran. Ce n'est pas comme dans l'Underground où les gens prennent plus ou moins soin les uns des autres. Ici, ils sont plus individualistes. Et tournés vers les gangs.

- Par contre, l'idée que la police soit venue lui arracha un sourire indulgent. -

La police ? Ils ne se seraient pas déplacés pour un bête cambriolage. Ils considèrent qu'il n'y a rien de valeur à voler qui puisse justifier un déplacement toujours dangereux à cause des gangs qui guettent un peu partout. Ils seraient trop heureux d'ajouter un flic à leur tableau de chasse. Non, ils ont été convaincus de se tenir tranquille... d'un autre moyen...

"Elle ne restera là que quelques semaines. Au besoin, si jamais elle se sent pas bien, j'ai dit qu'elle pouvait venir à l'Underground. Je n'aime pas trop la savoir toute seule même si elle sait gérer pas mal de situation. On est grande soeur ou on ne l'est pas je suppose."

Elle eut un léger rire, alors qu'elle se mettait à marcher aux côtés de Meredith, baissant légèrement la tête pour éviter de trop se mouiller. Elle fronça les sourcils aux explications de Meredith, perplexe.

"En même temps, pourquoi ai-je posé une question aussi bête, je dois être encore bien innocente...Qu'est-ce qui est arrivé pour les persuader de se faire tenir tranquilles, alors ? Vous le savez ?"

- Meredith eut un sourire en coin. Elle avait fouillé le quartier et réussit à obtenir de certaines petites mains les infos qui lui avaient permis de retrouver les voleurs. Elle leur avait collé une raclée monumentale en leur conseillant d'une part de lui rendre son matériel et d'autre part de ne jamais remettre les pieds dans le coin. Les voleurs, à peine sortis de l'adolescence, l'avaient écoutée au pied de la lettre et avaient fuit sans demandé leur reste. -

Apparament, quelqu'un les a convaincu d'aller voir ailleurs. Mais je n'en sais guère plus. Mais ne vous en faites pas, le quartier est plus sur qu'il n'y parait. De temps en temps, simplement, des nouveaux qui se croient plus malins que les autres essayent de faire leur loi. Ils comprennent vite qu'ils n'ont pas intérêt à faire de vieux os.

- Elle eut un sourire plus mélancolique et entendu à la mention des liens fraternels. Bien sur qu'elle savait ce que c'était. Elle avait beau avoir un jumeau, elle se sentait l'ainée, le plus souvent. -

Je vois très bien ce que vous voulez dire...